Dictionnaire de théologie catholique/CIBOT Pierre-Martial

Dictionnaire de théologie catholique
Texte établi par Alfred Vacant et Eugène MangenotLetouzey et Ané (Tome 2.2 : CAJETAN - CISTERCIENSp. 582).

CIBOT Pierre-Martial, né à Limoges, le I i OU

le 15 août 1 7-J7. entra dans la Compagnie de.lésus le 7 septembre 1743 ; il partit pour la Chine en 1 7.Vs et arriva a Macao le 25juillet 1759 ; < 1 1 - 1 i 1 1 < - a la mission française de Pékin, il entra dans cette capitale le 6 juin

1760, el n’en sortit plus jusqu’à sa mort, (|iii rut lieu le S août 1780. Le P. Cibot, très zélé missionnaire dans les limites où il était enfermé par les circonstances, fut un des plus féconds collaborateurs des Mémoires concernani l’histoire, les sciences, les arts, les mœurs, tes usages, etc., îles Chinois, composés par les missionnaires de Pékin, et publiés à Paris (1776-1789) par les soins de Batteuz, puis de Bréquigny, >ous le patronage et, en quelque sorte, sous la direction du ministre lierlin. Pour ne parler que de ceux de ses travaux qui touchent à la théologie, Cibot a exposela doctrine des Chinois sur la piété filiale, base de toutes leurs institutions. Mémoires, t. îv ; il a donné un recueil de Pensées, maximes et proverbes, extraits et traduits de leurs livres, Mémoires, t. x ; il a fait le Parallèle des mœurs et usages des Chinois avec les mœurs et usages décrits <Uins le livre d’Esther. Mémoires, X. xiv, xv. Ce dernier travail repose en grande partie sur des procédés d’interprétation qui ne soutiennent pas l’épreuve d’une saine critique. On retrouve le même défaut, plus accentué encore, dans l’Essai sur l’antiquité des Chinois, Mémoires, t. i ; attribué au P. Ainiot, mais désavoué et sévèrement jugé par celui-ci. cet essai signé Ko, est l’œuvre du P. Cibot. La Lettre sur les caractères chinois, Mémoires, t. i, qui est aussi du 1’. Cibot, contient également des idées trop aventureuses sur les hautes doctrines supposées cachées dans la teille écriture chinoise, l’oiir le reste de ce que Cibot a donné aux Mémoires, on peut voir son article et l’article Chine dans De Backer-Sommervogel : mais une grande partie des écrits qu’il a envoyés de l’ékin à Paris est demeurée inédite dans les papiers de la Collection Bréquigny que possède la Bibliothèque nationale l P. Sommervogel a publié, dans les Etioles religieuses, 5e série, t. xii, p. 748-758, une lettre du P. Cibot sur les Juifs en Chine, datée du 28 octobre 1770 : quoique intéressante, cette lettre a encore besoin d’être rectifiée en quelques endroits par le Mémoire sur les juifs établis en Chine, inséré dans le xxxr recueil des Lettres édifiantes, el surtout par Les inscriptions juives de K aifong-fou du P. Jérôme Tobar, s..1.. n. 17 des Variétés sinologiques, Chang-hai, imprimerie de la Mission catholique. itKto. M. Ibnri Cordier publié trois autres lettres du P. Cibot dans la Revue de l’Extrême-Orient, t. iii, p. 254-258, 260-265, 643-1

i.. Backer-Sommervogel, Bibliothèque de’" C" de’. sus, t. ii, col. 1167-1169 ; n. Cordier, Bibliothèca sinica, t. i, col

pli nient. « -..t. le"". lu.. Grandi sncyi opèdie, P ris, art Cibot, Outre la t ii i.i i..i lu-. ]ue nationale, celle de l’Institut, à Pari », | uussi Ui. » lettres outillai, s du P. Cibot (ms. de I Institut, DM. lo7 ;.

J. Bri ciait.