De la langue russe dans le culte catholique/VI

◄   V VII   ►




VI

Le catéchisme été le premier livre qu’on ait traduit en russe à l’usage des catholiques. Primitivement on n’avait en vue que les élèves des écoles militaires. Jusqu’en 1853, la doctrine catholique y était enseignée en polonais et bien des élèves, ne sachant pas cette langue, devaient l’apprendre, uniquement pour pouvoir suivre les leçons de catéchisme. À partir de cette année, le catéchisme fut expliqué en russe et c’est le P. Staciéwitch, dominicain et professeur de religion dans les écoles, qui fut chargé d’en rédiger un en cette langue. Son travail reçut l’approbation du métropolitain Holowinski et fut immédiatement adopté dans les établissements militaires, placés alors sous la direction du grand-duc Alexandre, aujourd’hui empereur. Toutefois le catéchisme ne fut pas imprimé, mais ou se servit de cahiers lithographiés.

Dès que le système actuel de la russification fut appliqué aux provinces occidentales de l’empire, on s’occupa d’y introduire l’enseignement religieux en langue russe. On demanda donc et on obtint, en 1865, l’autorisation de livrer à l’impression les cahiers lithographiés du P. Staciéwitch. Le catéchisme détaillé parut en effet la même année à Saint-Pétersbourg, avec l’imprimatur de l’évêque Staniewski. Le style en est correct et pur, et son orthodoxie a pour garant l’approbation de Mgr Holowinski : car il faut supposer que le texte imprimé est identique avec le cahier lithographié. Aujourd’hui l’édition de 1865 est nécessairement incomplète et je ne pense pas qu’il en existe une seconde, postérieure au concile du Vatican. Mais indépendamment même des décisions de ce concile, il était à désirer que la doctrine relative à l’Eglise et à son chef fût accentuée davantage

À côté de ce catéchisme détaillé il en existe un autre destiné aux écoles primaires. Il est intitulé : Catéchisme abrégé à l’usage de la jeunesse étudiante de la religion catholique-romaine, fait par ordre suprême (sic) ; avec un recueil de prières journalières approuvée par Mgr Staniewski, évêque suffragant[1]. J’ai entre les mains un exemplaire de la 2e édition, publiée en 1869 à Vilno. Ce n’est qu’une simple traduction faite sur le texte polonais qui a été imprimé en 1865. S’il fallait juger des autres productions littéraires de Vilno par cet échantillon, on devrait plaindre les catholiques obligés d’apprendre leur doctrine dans un pareil manuel. De tous les livres élémentaires, le catéchisme est sans contredit le plus important et peut-être le moins facile à faire. Outre la connaissance approfondie de la doctrine, il exige la plus grande précision du langage. La moindre inexactitude dans l’expression peut devenir une erreur doctrinale. Il y en a plus d’une dans le catéchisme officiel de Vilno, sans compter une quantité d’autres fautes moins graves, qui accusent dans le traducteur une assez mince connaissance de la langue russe[2].

Il serait injuste de taxer ces erreurs de volontaires. Si elles l’étaient, rien n’expliquerait un semblable manque d’habileté et de prudence de la part des promoteurs de la cause russe. Leur propre intérêt n’exigerait-il pas d’éviter tout ce qui pouvait compromettre le succès, surtout dans les commencements ? Aussi la presse ultra-nationale recommandait-elle la plus grande circonspection. « Il ne faut pas, écrivait la Gazette de Moscou (17 janvier 1870), qu’on nous reproche d’attenter à l’intégrité de la foi catholique ; il faut la laisser intacte, avec toutes ses particularités, et il vaut mieux ne point se mêler de traduction que de faire les moindres changements dans les livres catholique, qu’on traduit. »

Ce conseil n’est pas sans rapport au catéchisme de Vilno, dont nous nous occupons en ce moment. Lorsque celui-ci parut au jour, des plaintes ne tardèrent pas à s’élever de la part des prélats catholiques les plus haut placés. Ils reprochèrent au traducteur d’avoir altéré le passage relatif à l’Église. Le ministère tint compte des observations, fit suspendre la vente du livre et n’en autorisa la circulation qu’après y avoir introduit les corrections demandées. En même temps il ordonna une nouvelle édition dans laquelle l’article a été modifié dans le sens franchement catholique. Le Pape y est formellement chef visible de l’Église catholique, successeur de saint Pierre, prince des apôtre, et en cette qualité vicaire de Jésus-Christ sur la terre (p. 28). À ce propos, la Gazette de Moscou ne manqua pas de faire ressortir aux yeux de la foule la haute impartialité du gouvernement et l’injustice de ceux qui l’accusaient d’en vouloir à la foi catholique. « Le fait est, ajoutait-elle non sans fierté, que maintenant, la traduction russe du catéchisme rend la doctrine romaine avec plus de précision que ne l’a fait l’original polonais. »

Plût à Dieu qu’il en fût ainsi des autres élucubrations des traducteurs officiels et même des autres parties du catéchisme considéré dans son ensemble ! Ainsi on y chercherait en vain quelque indication relative au dogme de l’Immaculée Conception qui avait été proclamé quinze ans auparavant : la seconde édition de 1870 pouvait, ce semble, en faire mention. Mais on tient à ne rien altérer.

Il existe aussi un Eucologe russe intitulé : Petit autel (altarik)[3] . C’est encore une simple traduction faite sur le texte polonais qui a été publié en 1854 par un certain Cierpinski. L’auteur anonyme des Persécutions en Lithuanie regrette que l’abbé Niemekcha, traducteur du livre, n’ait pas choisi un meilleur modèle, bien que celui-ci soit revêtu de l’approbation de l’évêque de Vilno auprès de qui Cierpinski remplissait les fonctions de secrétaire. Le traducteur eut soin d’embellir son texte de quelques prières très flatteuses pour le patriotisme russe[4], celle, par exemple, où il apprend à la jeunesse catholique (dont une grande partie se compose de Polonais, Lithuaniens, Samogitiens) la manière de prier pour la Russie, sa patrie. Il est à remarquer que, dans la prière pour l’empereur, le nom et le titre du souverain sont imprimés en caractères deux fois plus grands que le nom de Dieu, tandis que le Saint-Père n’est pas même mentionné. Dans le calendrier placé au commencement du livre, au 26 septembre, saint Josaphat, archevêque de Polotsk, mis à mort par les schismatiques, est omis et remplacé par saint Cornélius, qui s’y trouvait déjà au dix-neuvième jour du même mois.

L’Eucologe fut suivi d’un Recueil de leçons évangéliques pour les dimanches et les jours de fête, portant en tête du titre les mots : A l’usage des catholiques romains. L’opuscule est muni de l’approbation du censeur ecclésiastique, M. Mamert de Fulstein-Herburt, et un avis placé a la seconde page fait savoir que le texte russe a été examiné par les autorités diocésaines. Cet avis était nécessaire pour prévenir ou calmer les scrupules des consciences catholiques. Il faut savoir qu’il n’existe en russe aucune traduction de la Bible d’après la Vulgate. Ce fut même une des difficultés que l’administrateur du diocèse de Vilno avait fait valoir auprès du gouvernement contre l’introduction du russe dans le culte catholique. On a répondu qu’il y avait une traduction slavonne de la Bible adoptée par les Ruthènes-Unis, qu’on allait la réimprimer et la distribuer aux prêtres catholiques. On a oublié que les catholiques du rite latin sont tenus, en vertu des décrets du concile de Trente, de suivre la Vulgate, et non les Septante, d’après lesquels a été faite la version slavonne ; que l’ancien dialecte dans lequel celle-ci est faite et les caractères slavons avec lesquels elle est imprimée en rendent l’intelligence et la lecture difficiles. Quant à la version russe de la Bible entière, même d’après les Septante, elle reste encore à faire.

On comprend qu’une traduction des textes évangéliques ait inspiré de la défiance, tant à cause de la nouveauté de la chose que vu les circonstances au milieu desquelles elle vint au jour. Encore si le texte imprimé était à l’abri de tout reproche ; mais non ; l’inexpérience littéraire du traducteur se trahit sans cesse, et les fautes qu’on pourrait y relever, soit contre le sens, soit contre le génie de la langue, formeraient une liste assez longue. Qu’on juge par les exemples suivants : les mots chair et corps y sont employés indistinctement ; d’où il arrive que la phrase classique de saint Jean : Et verbum caro factum est est traduite de la sorte : Et le Verbe s’est fait corps (p. 17). Ailleurs (p. 8), on lit que tout corps verra le salut du Seigneur, au lieu de dire : toute chair (omnis caro). Le péché de luxure est transformé en péché de luxe, de prodigalité (roskoche), et parmi les péchés d’autrui figure celui de les taire devant les supérieurs. Ponce-Pilate devient Pilate de Pont (p. 189 et ailleurs), etc., etc. Malgré cela le Lectionnaire a été imposé aux écoles, et il y eut des professeurs qui perdirent leur place pour n’avoir pas voulu en accepter des exemplaires ou les mettre entre les mains de leurs élèves[5].

Mais le livre qui a produit le plus de sensation c’est le nouveau Rituel, publié la même année 1869 à Vilno[6]. Il y a cela de particulier que le texte polonais en est complètement banni et remplacé par le russe ; quant au texte lithuanien et lette, on l’a transcrit en caractères russes ; l’écriture latine a été réservée au français et à l’allemand, en attendant qu’on leur applique le système de transcription en lettres russes. J’insiste à dessein sur ce point ; car il existe en Russie un parti qui attache à ce système une très grande importance. On espère par ce moyen faciliter aux masses populaires l’apprentissage de la langue officielle qu’elles s’obstinent à ignorer, ayant assez de leur langue maternelle.

M. Georges Samarine estime la chose tellement importante qu’il engage le gouvernement à s’en occuper sérieusement sans épargner ni peines ni argent[7]. L’objet principal de ses sollicitudes sont les Lettes et les Esthoniens des provinces baltiques, et le zèle qu’il déploie pour leur russification semble s’enflammer en raison de la froideur que témoignent a cet égard ces populations. Rien ne fait mieux connaître leurs dispositions que le passage suivant du rapport officiel fait par le gouverneur général, M. Albedinski, et cité par M. Samarine lui-même. « La sympathie des Lettes[8] et des Esthoniens pour la Russie, sympathie toujours douteuse, va en diminuant à mesure que l’instruction augmente parmi eux. La masse des Lettes orthodoxes incline de plus en plus vers le luthéranisme et se défie de tout ce qui est russe, plus que ne le fait la portion luthérienne de la population. Cette défiance se fait sentir surtout là où les luthériens se montrent sympathiques aux tendances russes. » En terminant son rapport, le général Albedinski engage le gouvernement à renoncer à toute tentative de russifier le pays au moyen des masses populaires, s’il ne veut pas semer la division entre elles et les classes supérieures[9]. Le lecteur peut juger par là si la même tentative a la chance de trouver un meilleur accueil auprès des populations polonaise et lithuanienne des provinces occidentales.

Mais, indépendamment de tout intérêt national ou religieux et à ne considérer la question qu’au point de vue scientifique, est-il vraiment désirable que l’écriture latine soit évincée par l’alphabet russe ? Ne serait-il pas temps, au contraire, d’adopter pour celui-ci une transcription en lettres latines, parfaitement capables de rendre toutes les nuances de la phonétique slave ? On écrit bien en caractères latins le sanscrit, le chinois et n’importe quelle autre langue ; pourquoi n’écrirait-on pas de même le russe ? d’autant plus qu’il existe déjà un mode de transcription très rationnelle du tchèque et de l’illyrien et que les peuples slaves les plus avances dans la civilisation se servent de l’écriture latine. Quant à ceux qui voudraient faire accepter aux peuples slaves le russe comme langue littéraire commune, ils se bercent de vaines espérances.

Que si une pareille tentative n’a aucune chance de succès au point de vue de la science, à quel résultat peut-elle s’attendre en se présentant au nom de la religion, comme messagère de la propagande hétérodoxe ? Pour ma part, je suis convaincu que le nouveau rituel qu’on veut substituer à l’ancien dans les provinces de l’ouest ne fera que rendre plus tenace rattachement des populations catholiques à leurs habitudes religieuses ayant la double consécration du temps et de l’Eglise. Ce n’est pas le moindre défaut du livre et ce n’est pas non plus le seul qu’on puisse lui reprocher : ainsi, on y remarque certaines omissions qu’on a quelque droit de croire préméditées. Parmi les bénédictions, on chercherait en vain celle du scapulaire, pour ne citer que ce seul exemple auquel auraient pu être ajoutées bien d’autres divergences de la traduction avec l’original[10].

Nous avons vu l’importance que certains membres de la Commission de Vilno attachaient au chant des cantiques. Puisque le peuple ne devait plus les chanter en polonais, il fallait les lui donner en langue russe. Là était la difficulté : on ne traduit pas les hymnes aussi facilement que la prose. On l’essaya cependant, et en 1870 parut le premier essai sous ce titre fort modeste : Cantiques religieux que le peuple chante pendant les fêtes de Noël. Les cantiques sont au nombre de neuf ! La traduction est attribuée à une religieuse russe de Vilno[11] et la censure porte la signature du prélat Toupalski. Je ne connais que le petit recueil des Cantiques et des prières publié en 1871 à Saint-Pétersbourg avec l’approbation de Mgr Staniewski. La forme en est presque élégante et la traduction surpasse, sous le rapport du style, toutes les productions énumérées plus haut, quoiqu’elle laisse à désirer quant à la prosodie. Le recueil ne contient que sept cantiques.

Telle est la flore littéraire cultivée a Vilno par les zélateurs de la russification. Ajoutons-y, pour la compléter, une histoire abrégée de l’Ancien et du Nouveau Testament, et celle de l’Eglise catholique.

Mais, ce n’était pas tout d’imprimer ces livres ; l’essentiel était de les faire accepter. Là se trouvait la difficulté, particulièrement au sujet du nouveau rituel. L’administrateur de l’archidiocèse de Mohilev, Mgr Staniewski, sollicité par le directeur des cultes étrangers de donner son approbation, hésita longtemps, en faisant valoir son incompétence dans une affaire qui ne relevait que du Saint-Siège, il conjura de n’y pas donner suite ; mais enfin on parvint à triompher de sa résistance et les exemplaires du rituel furent expédiés par le collège ecclésiastique aux autorités diocésaines. Le courageux évêque de Jytomir, Mgr Borowski, refusa absolument de s’en servir : on l’exila à Penza. Mgr Wolonchewski, évêque de Samogitie, fit déposer les siens aux archives et continua d’employer dans le culte supplémentaire les langues lithuanienne et lette[12].

Les choses se passèrent autrement à Vilno, ou il n’y avait plus d’évêque. Le prélat Zylinski, chargé de l’administration du diocèse, se prêta volontiers aux injonctions du Collège ou plutôt du comte Sievers, directeur des cultes étrangers. On prétend même qu’il se serait engagé vis-à-vis du gouvernement à travailler à l’introduction du russe dans le culte catholique et que cet engagement a été pris lors d’un voyage dans la capitale, entrepris pour des motifs fort intéressés. Il eut recours à l’expédient des signatures : quiconque, par sa signature, certifiait avoir reçu un exemplaire du rituel, était censé l’avoir accepté ; ce fut la répétition de la comédie des pétitions et des adresses, demandant l’usage du russe dans l’Eglise. Les prêtres dociles eurent les faveurs du gouvernement, tandis que les ecclésiastiques demeurés fidèles à leur devoir furent mal notés, destitués, persécutés. Le cœur se brise en lisant le récit des persécutions de tant de ministres de Dieu, et l’on se demande si le Seigneur souffrira longtemps de pareils scandales des faibles. Au reste, la justice divine a fait déjà sentir ses rigueurs. Tout le monde se rappelle la fin terrible du prélat Toupalski. Le 8 mai 1871, il fut assassiné par son propre domestique de la manière la plus cruelle. Le tronc de son corps fut repêché dans la Wilia, mais la tête, les pieds et les mains ne furent retrouvés qu’à Marienbourg où le meurtrier a été arrête. A la nouvelle de ce crime épouvantable, le peuple disait : Le doigt de Dieu est .

Détournons nos regards et hâtons-nous d’ajouter qu’il y eut aussi parmi le clergé d’intrépides défenseurs de la cause catholique. Il suffit de nommer Stanislas Pierowitch, curé d’une paroisse de Vilno. L’acte héroïque par lequel il s’illustra est d’autant plus remarquable, qu’avant de l’accomplir cet abbé avait secondé l’œuvre de la russification. C’était le jour de l’Annonciation. Après l’Évangile, l’abbé Pierowitch monte en chaire, fait l’homélie du jour, puis, dans un discours chaleureux, il retrace le tableau des souffrances de l’Eglise en Lithuanie, dénonce la trahison de ses pasteurs, et montrant un exemplaire du nouveau rituel, le seul qu’il a gardé après avoir brûlé la veille les autres, il le déchire en morceaux et le brûle publiquement sous les regards de la foule stupéfaite. L’auto-da-fé terminé, il fait appeler l’agent de la police, se remet entre ses mains en lui disant : « J’ai fait mon devoir, faites le vôtre. » Il fut déporté dans la province d’Archangel.


  1. Le lecteur aura remarqué que l’approbation de l’ordinaire est accordée seulement aux prières, et non au texte du catéchisme.
  2. Ainsi, pour ne citer que quelque, exemple, l’axiome : « Tout ce que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-le-leur aussi » est rendu d’une façon rien moins que grammaticale (p. 40). Ailleurs (p. 36) on lit que les tentations sont causées par les caprices (prihoti) au lieu de dire convoitises (pohoti). Les trois personnes de la T. S. Trinité n’auraient, d’après l’auteur, qu’une nature et une substance pareille ou uniforme, le mot russe correspondant (onidakovy) ayant le sens d’uniformité plutôt que d’identité.
  3. Publié à Vilna en 1869.
  4. Dieu, bénissez la Russie, notre patrie (p. 153 et ailleurs).
  5. Persécutions en Lithuanie, p. 119.
  6. En voici le titre complet : Rituale sacramentorum ac aliarum Ecclesiæ Romano-Catholicæ cœremoniarum. Ex rituali synodi provincialis Petricoviensis depromptum. Je cite d’après la 2e édit. de 1870, augmentée et corrigée.
  7. Les Marches de la Russie, t. IV,p. 228.
  8. Vers 1845, les paysans lettes, au nombre de 30 000, ont été attirés à l’Eglise dominante, grâce aux promesses qui leur avaient été faites, mais qu’on n’a pas tenues. Aussi redemandent-ils à cor et à cri de redevenir luthériens.
  9. Les Marches de la Russie (Okraïny Rossii), par M. G. Samarine, t. IV, p. 229.
  10. L’auteur des Persécutions en Lithuanie dit que le traducteur a supprimé les bénédictions des scapulaires et des rosaires (p. 120). Il est possible qu’elles le fussent dans la première édition du Rituel, faite en 1869, et dont parle l’auteur anonyme : quant à la seconde édition de 1870, la bénédiction du rosaire s’y trouve certainement (p. 361).
  11. Persécutions en Lithuanie, p. 120.
  12. Persécutions de l’Eglise en Lithuanie, p. 133 et suiv. L’histoire de ce rituel y est relatée en détail.