De la Présence et de l’Action du Saint-Esprit dans l’Église/Conclusion


J. Marc Aurel, Imprimeur-libraire (p. 179-180).

CONCLUSION.

Nous sommes arrivés à la conclusion, profondément affligé, pour mon compte, de voir une telle production sortir des mains d’un jeune homme que j’aime. L’habileté, je ne la nie pas ; mais l’esprit qui y règne, la manière dont la Parole y est employée au service d’un système, ont produit sur mon cœur une impression excessivement pénible. Qu’il y ait une lutte sérieuse engagée au sujet du ministère, je n’en doute pas non plus. Quant à avoir pour adversaires avoués, ceux qui tiennent les opinions pleines d’incrédulité et de mépris pour la Parole que cette brochure met au grand jour, cela fait tout autre chose que de m’effrayer, ou me détourner. C’est une lutte, d’un côté, entre le respect pour la Parole, la foi qui reconnaît le Saint-Esprit, et le désir que le ministère soit libre et puissant pour Dieu en servant librement les hommes ; et, de l’autre, entre le désir de faire dépendre le ministère de l’homme, et d’y attacher, sans qu’il y ait des dons, une autorité de la part de Dieu, autorité telle qu’elle lui donne le droit d’exclure toute possibilité de l’action du Saint-Esprit.

M. Wolff l’avoue et déclare que, s’il y a un seul don, son ministère ne peut plus subsister. Je désire que toute âme réfléchisse à la position où une telle doctrine place l’église et la chrétienté.

FIN.