De Stéphane Mallarmé au prophète Ezéchiel/02/II


II

Après le symbolisme


Mon dessein n’est pas d’entreprendre ici une histoire du symbolisme, encore moins une histoire du mouvement poétique de ces quarante dernières années, mais de vous exposer les grandes lignes de l’évolution que l’un d’entre les symbolistes a parcourue. Celui qui entreprendrait cette histoire de la poésie contemporaine aurait à étudier, à côté de Mallarmé ou après lui, plusieurs autres grandes influences, outre celles que j’ai signalées déjà. Je ne veux que rappeler quelques noms.

Baudelaire d’abord, qui a été aussi bien notre maître que celui de Mallarmé lui-même.

Toute, la littérature actuelle, et surtout celle que l’on appelle symboliste, est baudelairienne, a écrit Remy de Gourmont, non sans doute par la technique extérieure, mais par la technique interne et spirituelle, par le sens du mystère, par le souci d’écouter ce que disent les choses, par le désir de correspondre, d’âme à âme, avec l’obscure pensée répandue dans la nuit du monde[1].

Rimbaud avait étonné plus encore qu’attiré les symbolistes ; Rimbaud n’est pas un symboliste, dans le sens où l’entendaient les disciples de Mallarmé ; Claudel lui doit beaucoup, et il a su le reconnaître ; les Unanimistes allaient être, tout autant, ses obligés. — précisément, me disait l’un d’eux, pour le caractère immédiat, révélé, essentiel de sa poésie.

Avec Verlaine et Laforgue, la poésie populaire et le lyrisme sentimental, comme l’a montré Robert de Souza[2](i), sont entrés dans la littérature. Toute une part du symbolisme dérive d’eux à ce titre. Parmi les poètes étrangers, ce furent, je crois, les symbolistes qui découvrirent Walt Whitman ; dès 1887, Vielé-Griffin m’en donnait des traductions dans la Revue Indépendante ; mais son influence, comme celle de Rimbaud, s’exerça plutôt sur la génération qui suivit, et elle fut grande.

L’analyse de l’œuvre de Whitman tient, à mon sens, dans les deux termes d’un vers du Chant de l’Exposition :

Exalter le présent et le réel…


Son influence, en conséquence, me semble s’être exercée de deux manières ; d’abord, le choix des sujets. Devançant Marinetti, Whitman a déclaré la guerre aux sujets anciens.

Assez d’antiques fables !
Assez de romans, de sujets et de drames empruntés aux cours étrangères !
Assez de vers d’amour affinés en rimes, consacrés aux intrigues et aux galanteries, des oisifs !…
Je déclare t’apporter, ô Muse, tout l’aujourd’hui de cette terre,
Tous les métiers, toutes les fonctions, grandes ou menues[3]


Malgré mon respect, je souris un peu, pardonnez-moi… Le veston n’est pas une garantie d’humanité ; Mithridate, Hamlet et Wotan, bien qu’en « costumes », me semblent beaucoup plus humains que les messieurs, nos contemporains, qu’exhibent la plupart de nos théâtres du boulevard… Les métiers ? la vie contemporaine ? oui, mais Virgile en faisait autant…

Whitman me semble humain bien plutôt par ce qu’il y a de « réel » dans son âme ; et c’est en cela qu’il est l’un de nos maîtres.

Je dois également nommer Nietzsche. Les premiers articles parus en France sur Nietzsche sont, je crois, de 1892 ; celui d’Henri Albert, qui fait date, est de janvier-février 1893. Mercure de France ; la première traduction française de Zarathoustra est de 1898.

Quelle révélation ! quelle réalité des images ! et quelle puissance de la pensée ! Mais quelle réponse à ceux qui décident et prononcent que la poésie n’a que faire d’exprimer des idées !

Je vous ai dit que je n’avais aucunement l’intention d’entreprendre l’histoire de la poésie contemporaine ; je ne vous parlerai donc pas, quelque regret que j’aie à ne pas leur rendre ici l’hommage fraternel qui leur est dû, des compagnons d’armes de 1885 qui ont été l’honneur du symbolisme. Presque tous ont été mes collaborateurs à la Revue Indépendante. Puisque je vous ai parlé de la Revue Wagnérienne, vous me permettrez de nommer aussi la Revue Indépendante que j’ai fondée, en collaboration avec Félix Fénéon, en novembre 1886, un peu moins de deux ans après la Revue Wagnérienne, et qui a été, on peut dire, le centre de ralliement où s’est rassemblée la jeune littérature d’alors, aux côtés de ses glorieux ainés. C’est pour moi une petite fierté que les collections de ces deux revues conservent aujourd’hui leur valeur, plus de trente ans passés !

Après les symbolistes de 1885, il faudrait étudier ceux qui appartiennent à ce qu’on a appelé la seconde génération symboliste, notre grand Paul Fort en tête. Mais c’est plutôt des tendances de ceux qui sont venus après le symbolisme que je voudrais vous parler.

Le plus intéressant des groupements qui datent des premières années du vingtième siècle a été l’Unanimisme, représenté, pour ne donner que quelques noms, par Jules Romains, Charles Vildrac, Georges Duhamel, René Arcos, Pierre Jean Jouve.

Outre la préoccupation d’exprimer les choses collectives, — préoccupation qui leur vint, consciemment ou inconsciemment, des travaux de l’École Sociologique, — ces messieurs ont apporté à la poésie quelque chose non pas de nouveau (rien n’est nouveau) mais dont on s’était depuis longtemps écarté, « l’expression immédiate ».

Jules Romains, qui a été justement reconnu comme le chef du groupe, a plusieurs fois exposé théoriquement ses idées, en même temps qu’il en donnait dans ses poèmes les plus nobles exemples.

Voici comment, en 1913, il s’en expliquait dans une interview recueillie par Émile Henriot.

Nous opposons « l’expression immédiate » à « l’expression discursive », dont toutes les écoles du passé se sont servies. Est discursive toute forme littéraire qui discourt sur la réalité, c’est-à-dire qui nous offre un enchaînement d’idées rationnel et logique à propos de la réalité, qui présente une vue de l’esprit sur la réalité. Est immédiate toute forme littéraire qui s’efforce d’exprimer la réalité sans intermédiaire logique, que cette réalité soit psychologique ou extérieure. Je crains d’effrayer par trop d’abstractions, et je prends des exemples. Racine est discursif. Phèdre nous expose, en somme, la conception qu’elle se fait de sa passion, le point de vue sous lequel elle l’envisage. Ce n’est pas sa passion, ce n’est pas son âme qui se révèle à nous par un cri direct, par une prise de conscience immédiate. Certes, comme Racine est un grand poète, cet exposé discursif ne nous arrive pas tout sèchement. Il est en quelque sorte mouillé de sensibilité, oint d’harmonie. Mais entre ce qu’éprouve Phèdre et ce qu’elle énonce, il y a la différence qui sépare le réel d’une interprétation abstraite du réel. Hugo est discursif, soit qu’il développe sa vision de l’histoire, soit qu’il orchestre les idées philosophiques et sociales de son temps. Les Symbolistes sont discursifs, mais d’une façon qui leur est propre. Ils sont, pour mieux dire, indirects. Ils traduisent la réalité non par un discours plus ou moins orné, mais par des fictions imaginatives, par des emblèmes. L’allégorie, quoi qu’ils en aient, est leur tour original.

La poésie, la littérature unanimiste, au contraire, veut être un jaillissement spontané du réel et de l’âme. Entre la vie et nous, nous refusons d’interposer l’écran de la raison abstraite. Et nous n’essayons pas davantage de nous dérober par le symbole[4].


« L’art sera direct », dit dans la même série M. Georges Duhamel.

Et M. Pierre-Jean Jouve :

Tout art procède d’une intuition plus ou moins profonde et dont l’émotion s’inscrit de certaine manière ; les œuvres que voici veulent réaliser une pénétration directe ; c’est-à-dire qu’un souci d’économie — bien accordé aux nécessités de l’existence moderne — les détermine à rechercher l’expression la plus nue, la plus dépouillée d’artifice et de rhétorique, la plus exactement collée à l’entrevision initiale de l’esprit[5].

Je note encore ces mots de Pierre-Jean Jouve :

Un art dénudé et sobre.

Je pourrais chercher à Jules Romains une petite querelle quant à son parti pris (excusable chez un novateur) de ne pas vouloir qu’il y ait eu d’expression « immédiate » avant l’Unanimisme. Racine, de toute évidence, est souvent discursif : mais il est quelquefois « immédiat », et l’intérêt est de montrer où et quand.

Mais cette définition de la poésie, « un jaillissement spontané du réel », voilà qui était assez impressionnant : impressionnant aussi, ce programme de « dénudement » et de sobriété.

Dans une conférence qui date de 1909[6], Jules Romains avait exposé que l’artiste doit opérer par « approfondissement de l’ordre interne des choses » ; que son œuvre doit être comme « une physionomie, c’est-à-dire ce qui du fond intime parvient à la forme, ce qui d’une âme aboutit à un visage ».

Le poète, le musicien, le dieu, dit-il, saisit les choses du dedans, par une connaissance immédiate qui est conscience et qui a la valeur d’un absolu. Le poète, le musicien, le dieu, au lieu de mesurer la surface et le poids des choses comme le savant, d’en associer les couleurs et les lignes comme le décorateur et la bouquetière, les possède, sans convention ni caprice, comme un homme possède sa haine ou son espoir.

Schopenhauer chantait-il quelque chose de très différent à l’idéalisme de nos jeunesses ?… Je me rappelle avec quelle joie j’ai salué ces déclarations, en 1909 ou plutôt en 1910… La poésie est la connaissance immédiate d’une âme… C’était, exactement, quant à moi, ce à quoi tendait mon inconscient ; c’était la formule de ce que mon inconscient avait cherché dans la légende d’Antonio[7].

Un moment, on a pu se demander si l’unanimisme n’allait pas exprimer pleinement le besoin de réaction que quelques-uns d’entre nous ressentaient contre ce que j’ai appelé la tentative désespérée de Stéphane Mallarmé.

En eût-il été ainsi, je me hâte de dire que l’unanimisme ne m’aurait pas pourtant donné satisfaction : et cela, parce que je ne renonce aucunement à mes fins symbolistes, parce que, si j’avais pu être attiré vers l’expression immédiate, vers l’expression directe, c’eût été avec la volonté arrêtée de la faire servir à ces fins symbolistes dont ne voulaient pas les Unanimistes.

Mais, à y regarder de près, on s’aperçut que Jules Romains, pour le prendre comme exemple, ne renonçait aucunement à la « tentative désespérée » de n’exprimer, dans la comparaison, que le second terme.

Vous vous souvenez que la tentative désespérée de Mallarmé, c’était de n’exprimer des choses que leur valeur symbolique, musicale et impressionniste. Jules Romains n’a cure du sens symbolique des choses : ce qui le préoccupe, c’est leur valeur, dirai-je impressionniste ?…

J’ai eu avec Jules Romains une discussion amicale au sujet de l’impressionnisme. Jules Romains se défend très vivement de faire de l’impressionnisme. Peut-être le différend ne porte-t-il que sur le mot.

Dans la conférence publiée par Vers et Prose, Jules Romains donne de l’impressionnisme une définition péjorative : il dit que l’impressionnisme, c’est la sensation capricieuse, sans profondeur, le carnet de notes, le petit croquis… S’il en est ainsi, je suis de l’avis de Jules Romains. Mais, si je dis, moi, que l’impressionnisme c’est la sensation profonde, intense, la vision « du dieu » (pour employer sa formule), le tableau d’éternité d’un Manet ?… Jules Romains sera alors de mon avis.

Disons donc qu’il y a impressionnisme et impressionnisme… Impressus, imprimere, cela pourtant ne s’entend pas de quelque chose de superficiel…

Faut-il maintenir le mot d’impressionnisme ?…

Je veux bien toutefois concéder que ce que je dénomme impres sionnisme pourrait aussi bien se dénommer de l’émotionnisme, ou de l’intuitionnisme.

Qu’il s’agisse donc d’impressionnisme, ou d’émotionnisme, ou d’intuitionnisme, examinons, à titre d’exemple, le poème, D’un autre Temps, publié dans les Cahiers Idéalistes de septembre 1917 et qui fait partie du recueil Europe.

En voici le commencement :

Lueur, lueur, un peu tournante, un peu grisée !

Essai d’un mouvement de mouillure et de brume
Qui reprend au trottoir la matière d’un ciel.
 
Le jour encor futur aspire la nuée.
Voici tout le meilleur de ce monde apparent
Qui s’émeut, se tourmente et se métamorphose.
 
Toute vie est en proie à des transes natales.
Une sorte d’essor bleuâtre et rose emmêle
Des touffes de sommeil à des traînes de pluie.
 
Mais rien ne bouge dans les branches dépouillées.
C’est à peine si l’eau tremble sous la poterne,
Si l’herbe du talus ondoie, et si, là-bas,
Un reflet blesse un mur par-dessus le rempart.

Je demande, oui ou non, si Jules Romains n’a pas, lui aussi, rayé le mot comme du dictionnaire. Le poème, à s’en pénétrer, est beau ; il est même très beau ; mais les braves gens auront bien du mal à savoir de quoi il est question, et si vous m’aviez interrogé, moi, symboliste, ex abrupto, après la première lecture, la vérité est que j’aurais eu une petite hésitation.

Jules Romains va-t-il sourire ou froncer le sourcil ? A l’apparition de ce poème dans les Cahiers Idéalistes, une dame de mes amies a prononcé :

— Ça, c’est du Mallarmé !

Ce que Jouve entendait par « l’expression exactement collée à l’entrevision initiale de l’esprit », cela voisine, à mon humble avis, avec l’impressionnisme, disons, pour être conciliant, avec l’émotionnisme, avec l’intuitionnisme mallarméen. Jules Romains dit qu’il faut décrire « du dedans » ; Mallarmé a-t-il jamais fait autrement ?

Vous le voyez, messieurs, le vieux symboliste que je suis reproche à l’expression directe des Unanimistes d’être encore trop mallarméenne, mallarméenne sans symbole.

Je ne voudrais pas quitter Jules Romains et les Unanimistes avec une façon de blâme. Ces messieurs ont pu pécher par quelque endroit ; et qui fut sans péché dans l’histoire de la littérature ? Mais ils ont formulé deux principes infiniment féconds :

« La poésie est un jaillissement spontané du réel et de l’âme. »

« L’art doit être dénudé et sobre. »

Ils ont ainsi marqué le premier pas du retour de la poésie vers le réel. Et à la théorie ils ont ajouté des exemples de la plus pure beauté ; car quelques-uns d’entre eux sont de grands poètes.

Cette évolution était évidemment la nécessité profonde de l’époque ; je la trouverais chez d’autres poètes qui ne faisaient pas partie du groupement unanimiste, par exemple chez Claudel. J’aurai l’occasion, tout à l’heure, de vous citer quelques vers magnifiquement réalistes et magnifiquement évocateurs de Claudel, et je n’aurai eu que l’embarras du choix.

Claudel est trop connu aujourd’hui pour que j’aie besoin d’insister. Vous me permettrez de m’arrêter de préférence sur un homme qui me semble en train de devenir l’un des plus grands poètes français ; j’ai nommé André Spire.

Par son âge, André Spire appartiendrait plutôt à la génération qui a précédé l’unanimisme ; mais, par son art, il est avec les plus nouveaux parmi les poètes.

Si jamais le rêve exprimé par Jouve s’est réalisé, d’un « art dénudé et sobre », d’un art où tout est précision, profondeur et concision, c’est André Spire qui le réalise, et cela davantage chaque jour. Lisez, par exemple, dans son dernier volume, le Secret, le poème intitulé Il y a.

Pauvres,
Qu’est-ce que j’ai à vous dire ?
Je vous aimais.
Mes livres, mon Dieu, m’avaient parle de vous.
Je suis parti vers vous pour vous porter ma force.
Mais j’ai vu vos dos ronds, vos genoux arqués,
Vos yeux de chiens battus qui guettaient ma main.
Qu’est-ce que j’ai à vous dire ?
Il y a votre paume creuse entre nous.

La caractéristique que je veux retenir chez les poètes du commencement de ce siècle et dont André Spire a donné, à mon avis, l’exemple le plus parfait, c’est, vous le voyez, le retour au réel.

Cette tentative est-elle inconciliable avec la préoccupation symboliste ? C’est précisément ce que je nie.

Le symbole peut-il se dégager du geste le plus humblement réel ? C’est précisément ce que j’affirme.

Parce que l’on voulait écrire direct, fallait-il renoncer à cette interprétation symbolique de la nature qui avait été le grand apport de Mallarmé ? Parce que l’on voulait écrire réel, était-ce une raison pour recommencer à ne plus voir dans les choses qu’elles-mêmes ? Autrement dit, le symbole ne pouvait-il pas se dégager du geste le plus positivement réel ?

Je pense que la réaction réaliste des poètes du commencement de ce siècle contre le symbolisme mallarméen a été trop absolue, comme c’est le cas de toutes les réactions. Au contraire de ces messieurs, je crois que plus les choses seront vues dans leur immédiate réalité, plus il sera nécessaire d’en dégager la portée symbolique, et j’ajoute : plus ce sera facile !

Je vous citerai là-dessus les paroles d’un poète qui n’appartient pas au mouvement dont je vous entretiens, mais qui est un poète délicat et un écrivain dramatique d’une rare puissance, en même temps qu’un critique admirablement lucide ; je veux parler d’Edouard Franchetti. Les lignes que je vais citer de lui sont prises aux Essais de Critique Dramatique qu’il a publiés avant la guerre et qui méritent la place d’honneur dans la bibliothèque de quiconque aime les choses de l’esprit.

Je ne saurais accepter, nous dit-il à propos d’Ibsen, la théorie selon laquelle n’auraient droit à l’appellation de symboles que les images idéales et les personnages abstraits. Pour moi, tout est symbole qui donne le signe d’une chose ; et des personnages peuvent très bien, en vivant de leur vie réelle d’individus et de membres d’une société, composer la figuration d’un concept métaphysique ou moral[8].

La question est de savoir s’il n’est pas, non seulement possible, mais nécessaire de prendre son point d’appui sur le réel, et sur le plus réaliste réel, pour aller jusqu’au symbole.

Voulez-vous que nous essayions de préciser en quoi consiste ce réalisme qui doit servir ainsi de point d’appui au symbole, et vers lequel ont tendu toutes nos aspirations ?

  1. Livre des Masques, 57
  2. 'La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental.
  3. Chant de l’Exposition, VII.
  4. Émile Henriot : À quoi rêvent les jeunes gens, 33.
  5. Ibid., 41
  6. Publiée dans Vers et Prose, tome XIX.
  7. Je suis reconnaissant à Paul Morisse de l’avoir dit, et très éloquemment, dans l’étude, beaucoup trop flatteuse, qu’il m’a consacrée tout récemment, dans les Pionniers de Normandie, janv.-févr. 1919.
  8. Essais de critique dramatique, II, 69.