Correspondance de Voltaire/1772/Lettre 8480

8480. — À M. LE COMTE D’ARGENTAL[1].
À Ferney, 19 février.

J’envoie à mes anges la petite boîte de montres dont M. d’Ogny a la bonté de se charger. J’y joins la facture du sieur Valentin. La dame Lejeune[2] pourra vendre ces montres ce qu’elle voudra une à une ; le profit sera pour elle. Valentin dit qu’il les lui donne au prix coûtant.

Je remercie bien tendrement mes anges de la protection qu’ils donnent à ma colonie. Si on ne peut vendre ces montres, Valentin viendra les reprendre au premier voyage qu’il fera à Paris.

Mes anges me demanderont pourquoi je n’ai pas ajouté à ce paquet celui de mon jeune candidat : c’est que le paquet eût été trop gros, et que je n’ai pas voulu abuser de l’indulgence extrême de M. d’Ogny.

Voici encore d’autres raisons dans ce petit billet séparé, qui est pour mes anges et pour M. de Thibouville.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. Voyez la lettre à d’Argental du 19 janvier.