Correspondance de Voltaire/1764/Lettre 5732

Correspondance : année 1764GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 43 (p. 292).

5732. — À M.  DUPONT.
4 auguste.

Mon cher ami, tout malade que je suis, mon cœur est si pénétré de vos soins obligeants que je suspends tous mes maux pour vous remercier. Je reçois dans le moment des nouvelles de Montbéliard qui m’obligent de tout suspendre. Je réclamerai vos bontés quand il faudra agir ; mais dans ce moment où rien n’est à craindre, je ne dois pas précipiter une démarche qui déplairait. Je crois que vous entrez dans mes vues ; je me recommande toujours à votre amitié. Mme  Denis vous fait les plus tendres compliments. V.