Contes secrets Russes/Le soldat qui dort pendant que son υιτ travaille
LVI
LE SOLDAT QUI DORT PENDANT QUE SON υιτ
TRAVAILLE
n moujik était marié à une jeune femme. Des
soldats furent mis en cantonnement dans le
village, et l’on envoya l’un d’eux loger chez ce paysan. Le soir venu, tous trois se couchèrent dans le
même lit : la femme au milieu et les deux hommes
sur les côtés. Le moujik cause avec son épouse et
le soldat, saisissant un moment propice, attaque
son hôtesse par derrière. Le paysan veut aussi
βαισερ sa femme, il commence par la peloter, lui
met la main au κον et le trouve occupé. « Qu’est-ce
que tu fais, militaire ? » Aussitôt le soldat de
ronfler comme s’il dormait d’un profond sommeil.
« Eh ! quel militaire ! » observa le moujik, « il dort
et il a fourré son υιτ dans le κον de ma femme.
— Excuse-moi, mon hôte ! Je ne sais pas moi-même
par quel hasard il se trouve là ! »
Un soldat, après avoir longtemps cherché comment il pourrait jouir d’une Petite-Russienne, s’avisa du stratagème suivant ; il dit au mari chez qui il logeait : « Mon hôte, il y a beaucoup de diables dans ta maison, ils ne me laissent pas dormir ! Et toi, comment dors-tu ? — Je dors bien, grâce à Dieu. — Eh bien ! maintenant, je vais coucher avec toi. — Laisse-le coucher avec nous, » dit la Petite-Russienne. Le mari y consentit, il prit place au bord du lit et fit mettre sa femme au milieu, le visage tourné de son côté ; quant au soldat, il se mit dans la ruelle et n’eut rien de plus pressé que d’assaillir par derrière la maîtresse du logis. Le Petit-Russien, avançant la main tout doucement, le saisit par le υιτ : « Ah ! monsieur le militaire ! Il dort, et cela ne l’empêche pas d’introduire son υιτ dans un κον qui ne lui appartient pas. ― Qu’est-ce que tu fais, fils du diable ! » commença à crier le soldat : « pourquoi m’empoignes-tu le υιτ ? Je ne permettrais pas cela à ta femme, encore moins à toi ! — Et pourquoi, monsieur le militaire, fourres-tu ton υιτ dans un κον qui n’est pas à toi ? — Mais est-ce qu’il est entré là ? — Je crois bien ! J’ai même eu assez de peine à l’en retirer. — Quel effronté paillard ! Eh bien ! je vais lui donner une bonne leçon pour lui apprendre à ne plus se fourrer dans un trou où il n’a que faire ! »