Conquete de Constantinople de Villehardouin et Valenciennes, Wailly - 1882

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616 TABLE DES CHAPITRES. VII. Du vêtement 482

VIII. Langue et grammaire de Ville-Hardouin 490

IX. Sur la langue de Henri de Valenciennes 520

X. Extraits textuels des manuscrits 528

V0CABULAIRE 533

Table alphabétique 587




D’après une miniature de l’Histoire des Croisades de Guillaume de Tyr,
manuscrit de la première moitié du xiiie siècle.
(Bibl. de M. Ambr. Firmin-Didot.)
GEOFFROI


DE


VILLE-HARDOUIN
Typographie Firmin-Didot. — Mesnil (Eure)


LA BASILIQUE DE SAINT MARC
où les envoyés des croisés solliçitèrent l’alliance du peuple vénitien
.
GEOFFROI


DE


VILLE-HARDOUIN.


CONQUÊTE DE CONSTANTINOPLE,


AVEC LA CONTINUATION DE


HENRI DE VALENCIENNES.


TEXTE ORIGINAL. ACCOMPAGNÉ DTNE TRADUCTION.


PAR


M. NATALIS DE WAILLY,


Membre de l’Institut.


___________


TROISIÈME ÉDITION.



PARIS,


LIBRAIRIE DE FIRMIN-DIDOT ET Cie


IMPRIMEURS DE L’INSTITUT DE FRANCE, RUE JACOB, 56.


1882.


Tous droits réservés.
A LA MÉMOIRE DE MA MÈRE,


PRÉFACE.


_____________


rès de cent ans avant Joinville, un rude chevalier, né comme lui eu Champagne, comme lui aussi plus habitué à manier l’épée que la plume, se hasardait à écrire en vieux français un récit historique qui devait immortaliser son nom. Il n’avait assurément sous les yeux aucun modèle qu’il pût imiter, aucun essai qui pût lui donner l’idée d’une telle entreprise. C’est par circonstance et comme par hasard que Geoffroi de Ville-Hardouin se sentit appelé, ainsi que Joinville, à devenir l’historien des grands événements auxquels il avait pris part. Avant de bien dire, ils avaient l’un et l’autre commencé par bien faire : voilà pourquoi leurs coups d’essai furent des coups de maître ; là est la source de leur inspiration, et de la vie qui anime leurs récits. Bien des livres vieillissent et meurent du vivant de leurs auteurs ; ceux-là ont traversé des siècles en conservant, sous la rude écorce de leur vieux langage, un fonds inépuisable de jeunesse et d’originalité.

Si la réputation de Ville-Hardouin égale celle de Joinville, sa personne nous est moins connue. Sur la foi de Du Cange, le plus illustre de ses éditeurs, on s’est accordé pendant longtemps à lui donner pour père un seigneur du nom de Guillaume, qui Jigure dans les chartes du comte Henri le Libéral, de 1163 à 1179, avec le titre de maréchal de Champagne. Guillaume était mort vers 1180, et l’on savait que l’existence du fils illustre qu’on lui attribuait se termina de 1212 à 1218. Du père au fils l’intervalle était convenable, et le titre de maréchal, qu’ils avaient porté successivement, ne pouvait être (on le croyait du moins) qu’un fief héréditaire. Mais, de nos jours, le savant historien des comtes de Champagne, M. d’Arbois de Jubainville, a démontré que ce Guillaume, surnommé le Roi, fut la tige d’une autre famille, de celle des le Brebant de Provins, et probablement l’aïeul du Milon le Brebant dont Ville-Hardouin parle en plus d’un passage de son histoire. Notre grand historien n’a donc pas de généalogie ; heureusement pour lui, il est de ceux qui peuvent s’en passer.

Il naquit vraisemblablement dans le château dont quelques vestiges subsistent encore au petit village de Ville-Hardouin, dans l’arrondissement de Troyes ; mais on ignore en quelle année. M. d’Arbois de Jubainville a rencontré son nom pour la première fois dans deux chartes de Marie, comtesse de Champagne, datées de l’an 1185. On en peut conclure qu’il avait dès lors atteint l’âge de la majorité, et que, par conséquent, il était né au plus tard en 1164.

Le même savant a bien voulu me signaler un autre fait dont il faut tenir grand compte, quand on recherche la date probable de la naissance de Ville-Hardouin. Geoffroi de Ville-Hardouin, prince d’Achaïe, neveu de l’historien, avait pour fils un autre Geoffroi, qui scellait avec son père une charte donnée à Corinthe en 1216. Ce fils était donc déjà majeur, en sorte que le prince d’Achaïe ne pouvait avoir moins de quarante-trois ans. Donc le père de ce prince d’Achaïe, c’est-à-dire le frère de notre Ville-Hardouin, en aurait eu au moins soixante-cinq.

Ce n’est pas tout : en comparant le sceau Heu connu de l’historien avec ceux que son neveu et son petit-neveu apposèrent à cette même charte en 1216, on reconnaît que le chef de la maison de Ville-Hardouin était alors le prince d’Achaïe, parce que lui seul, à l’exclusion de son fils et de son oncle, portait des armoiries sans brisure ni différence, armoiries qu’il tenait de son père, et qui ne pouvait appartenir qu’au représentant de la branche aînée. Ces armoiries, dont la gravure est mise sous les yeux du lecteur (n° i),



consistent dans une croix recercelée. Le fils du prince d’Achaïe, auquel l’usage ne permettait pas, tant que son père vivait, de porter exactement les mêmes armoiries, les différenciait de deux manières : d’abord en retranchant un cerceau à la branche dextre de la croix, et un autre à la branche supérieure ; ensuite en ajoutant une burelle qui traverse cette branche supérieure (n° 2). Or il résulte de deux sceaux apposés par l’historien au bas de deux chartes (l’une de 1202, l’autre de 1207), qu’il différenciait aussi les armoiries de la famille, d’une part en retranchant les mêmes cerceaux que son petit-neveu, de l’autre en ajoutant un petit écu à dextre, dans le canton supérieur (n°3). Il ne représentait donc que la branche cadette, et si l’on place la naissance de son frère aîné aux environs de l’an 1151, on pourra supposer que la sienne est comprise entre l’an 1152 et l’an 1164, seconde limite que les actes de 1185, cités plus haut, ne permettent pas de dépasser.

Ces données ne s’éloignent pas beaucoup de celle que fournit un texte dont je dois la communication à M. Auguste Longnon, éditeur du Livre des vassaux du comté de Champagne. Depuis la publication de son ouvrage, ce jeune savant a découvert une liste des vassaux de la châtellenie de Troyes, dressée vers 1172, et sur laquelle figure un Geoffroi de Ville-Hardouin. Si ce personnage était notre historien, il y aurait lieu de reculer sa naissance Jusqu'à l'an 1150, et de reporter un peu en arrière celle de son frère aine.

Quoi qu'il en soit, l'année 1150 est une limite extrême qu'aucun de ses biographes n'a été tenté de franchir ; et la raison en est facile à concevoir. Quiconque lira la suite de ses récits, et le verra tour à tour chargé de missions lointaines ou prenant une part active à tous les combats, sera naturellement amené à croire qu'il était encore à la force de l'âge, et capable de supporter les fatigues de la guerre. D'un autre côté, la confiance qu'il inspirait à ses compagnons d'armes, son influence dans les conseils, son habileté comme négociateur, montrent assez qu'il devait être en pleine maturité, en sorte que c'est se maintenir dans la vraisemblance que de placer la naissance de Geoffroi de Ville-Hardouin entre les aimées 1156 et 1164.

Après avoir exposé ce qui est possible ou probable, j'en reviens à ce qui est certain et incontestable. Je rappelle que Geoffroi de Ville-Hardouin, en admettant qu'il ne faille pas le reconnaître dans le vassal inscrit en 1172 sur la liste de la châtellenie de Troyes, était du moins majeur en 1185, et âgé de trente-cinq ans quand il se croisa, en 1199, au tournoi d'Ecry-sur-Aisne. Il n'était donc pas de ceux qui avaient pu céder sans réflexion à la voix d'un prédicateur éloquent. Arrivés à cet âge, les hommes d'un cœur ferme et d'un esprit éclairé ne font rien à la légère, et n'obéissent pas à la foi sans consulter la raison. On comprend mal l'histoire en général, et les croisades en particulier, quand on se figure des générations entières agissant à l'aveugle et se plaçant comme en dehors du sens commun. Sans doute ce n'étaient pas les calculs d'une politique réfléchie qui conseillaient et préparaient ces lointaines expéditions ; qui peut nier cependant que l’instinct secret de la civilisation ne s’accordât avec la foi religieuse pour armer contre les musulmans les forces réunies de l’Europe chrétienne ? Aujourd’hui que la victoire a couronné les longs efforts de la chrétienté, et que le souvenir de nos pères survit encore en Orient pour éclairer le nom français d’un reflet de gloire et de courage, nous serions mal venus à calomnier la mémoire de ceux qui nous ont légué un si bel héritage.

Puisque, par un consentement tacite et de l’aveu de tous, la France devait marcher au premier rang dans les croisades et y représenter l’Europe chrétienne, il était bien naturel aussi qu’elle fournit des historiens pour en perpétuer le souvenir dans sa propre langue. Mais, par un concours de circonstances tout à fait imprévues, il n’était pas réservé au plus ancien de tous ceux qui aient écrit en français de voir la Terre sainte, vers laquelle il croyait marcher quand il quitta la France en 1202. Ces croisés, qui s’étaient enrôlés pour conquérir Jérusalem, apprirent tout à coup qu’on les appelait à Constantinople pour renverser un tyran, et rendre à son souverain légitime le grand empire de Romanie. C’est là ce que Geoffroi de Ville-Hardouin appelle avec raison une des plus grandes merveilles et une des plus grandes aventures qu’on eût jamais ouïes. C’est là aussi ce qui donne à son livre un intérêt tout particulier. Tandis que nous avons pour les croisades en Terre sainte un grand nombre de récits, il est presque le seul qui ait raconté en détail l’histoire de la conquête de Constantinople. Cette histoire conservera toute son importance alors même qu’on la pourra comparer avec le récit contemporain de Robert de Clari en Amiénois, dont M. le comte Riant prépare la publication. Le chroniqueur picard a connu les incidents et les anecdotes de la guerre, il a combattu dans les rangs des pauvres chevaliers, il a été le témoin de leurs exploits et l’écho de leurs plaintes. Ville-Hardouin, qui hantait les chefs de l’expédition, qui était leur confident et leur agent, qui avait sa place dans leurs conseils, a connu les secrets de leur politique et raconté la véritable histoire de cette croisade aventureuse.

Il est un autre chroniqueur moins original que Robert de Clari, et qui a mérité pourtant d’être associé à Geoffroi de Ville-Hardouin, depuis que dont Brial en a fait connaître, il y a près de cinquante ans, le nom et les récits. Henri de Valenciennes, si l’on en croyait son premier éditeur, ne serait pas contemporain de celui dont il a continué l’histoire. Et pourtant, comment ne pas ajouter foi à sa parole, quand il affirme avoir vu tous les faits de ses propres yeux, avoir su tous les conseils des hauts hommes et des barons ? Loin d’adopter les doutes de dom Brial, M. Buchon s’est demandé si Henri de Valenciennes ne serait pas l’empereur Henri de Constantinople, qui aurait entrepris de raconter ses propres exploits. Sans s’arrêter plus que lui à cette supposition, peu vraisemblable, il faut du moins l’approuver quand il accorde toute confiance aux faits contenus dans cette chronique. M. Paulin Paris n’hésite pas non plus à en garantir la parfaite authenticité ; seulement, pour en expliquer la forme romanesque, il ne serait pas éloigné d’admettre qu’elle dut être d’abord écrite en vers, et faire partie de quelque chanson de geste. Je n’ose pas aller jusque-là, et je me contente d’y reconnaître, avec le savant académicien, les longs discours et les minutieuses descriptions qui retardent trop souvent la marche de ces vieux poèmes. Mais de tels défauts ne sauraient autoriser à contester l’exactitude et la sincérité de Henri de Valenciennes ; ils doivent seulement nous faire apprécier d’autant plus la noble simplicité qui règne dans l’histoire de Geoffroi de Ville-Hardouin.

Puisse-t-il en subsister quelque chose dans la demi-traduction que j’offre aujourd’hui aux lecteurs bienveillants qui ont accueilli celle de Joinville ! De telles tentatives ont pour excuse le désir de propager des livres excellents, mais trop peu lus, et qui seraient depuis longtemps populaires si tous ceux qu’ils doivent intéresser les avaient pu comprendre. Je ne promets pas de vous rendre ici le Ville-Hardouin véritable, mais un calque assez fidèle pour que sa grande figure n’y soit pas méconnaissable.

La difficulté de ce travail est telle qu’on doit s’attendre à y trouver bien des imperfections ; mais on s’étonnera peut-être qu’ayant entrepris de rapprocher ce vieux langage du français moderne, j’aie respecté la forme ancienne d’un grand nombre de noms de lieux. Deux motifs principaux m’ont engagé à le faire. La plupart de ces noms de lieux sont restés trop peu usités pour que les organes populaires aient pris la peine de les modifier et de les assimiler à des mots français : je ne pouvais donc pas leur trouver dans notre langue un équivalent qui les fit mieux comprendre. J’aurais pu en chercher tantôt en grec, tantôt en turc, puisque la scène de ce récit historique se passe dans la Thrace, la Thessalie, le Péloponnèse, la Bithynie, la Mysie ; ou, si on le préfère, dans la Turquie d’Europe et la Turquie d’Asie. Mais de tels rapprochements ne seraient pas toujours exempts d’erreur ; car les noms grecs étaient déjà bien altérés du temps de Ville-Hardouin, et les noms turcs n’existaient pas encore. Comme il y avait un égal inconvénient à remonter jusqu’à l’antiquité ou à descendre jusqu’aux temps modernes, il a paru préférable de s’en tenir à la langue même de l’auteur.

Mais il fallait expliquer cette langue, et j’ai transporté ces explications dans la table alphabétique des matières, où les noms employés par Ville-Hardouin se trouvent précédés le plus souvent d’un nom ancien ou moderne qui en détermine le sens véritable, et qui permet de les rechercher dans les cartes et les dictionnaires géographiques. Pour résoudre ces difficultés, j’ai profité à la fois des excellents travaux de Du Cange, et des indications d’un jeune savant français, M. Albert Dumont, qui a bien voulu me faire part des résultats de son voyage scientifique en Thrace, où il a recueilli des observations propres à éclairer les récits de Ville-Hardouin comme ceux des historiens de l’antiquité classique. Afin que le lecteur eût sous les yeux toutes les données de ces problèmes de géographie comparée, j’ai ajouté à chaque nom ancien ou moderne, non seulement la forme régulière du nom correspondant employé par Ville-Hardouin, mais encore les variantes souvent nombreuses et fautives que m’a fournies la collation complète des manuscrits.

Ce qui n’importait pas moins au lecteur, c’était d’avoir sous les yeux une carte où il pût suivre les opérations de la guerre et rechercher les lieux cités par Ville-Hardouin. Ce travail, que l’état de ma vue ne me permettait pas d’entreprendre, a été confié à M. Auguste Longnon ; je n’apprendrai rien à ceux qui le connaissent en me félicitant d’avoir trouvé en lui un collaborateur plein de dévouement, d’exactitude et d’intelligence. Je lui laisse le soin d’exposer le résultat de ses recherches, et je me contente d’avertir que la nomenclature de sa carte est en harmonie avec celle de la table alphabétique.

La même table contient, outre les variantes d’un caractère purement géographique, d’autres variantes qui se rattachent aux surnoms de certaines personnes, surtout à ceux qui sont tirés de quelque nom de lieu. On y trouvera d’ailleurs la liste complète des personnages nommés dans le livre, et, pour quelques-uns d’entre eux, de courts renseignements biographiques.

La division du texte en chapitres, celle des chapitres en paragraphes, l’explication des dates placée entre parenthèses dans la traduction, sont autant de moyens qui concourent avec les notes, le vocabulaire, la carte et la table alphabétique, à éclaircir les difficultés. Sans viser à tout expliquer, je devais au moins faire en sorte que le récit dans son ensemble ne présentât pas d’obscurité. Pour peu que j’y aie réussi, Ville-Hardouin fera le reste, et si j’ai pu le faire comprendre, il saura bien se faire admirer.

Puisse-t-il surtout trouver des lecteurs qui l’étudient dans son vieux langage ! Il leur faudra sans doute prendre quelque peine : mais qu’ils en seront bien récompensés ! J’ose leur prédire une des plus grandes jouissances littéraires qu’ils aient encore éprouvées. Le temps n’est plus où les premiers chefs d’œuvre de notre langue ne recueillaient que d’injustes dédains : on n’en parle aujourd’hui qu’avec respect ; seulement on se contente trop souvent de les admirer sur parole. Je demande qu’on fasse un effort en faveur du plus ancien monument de la prose historique, et du récit le plus populaire qui ait propagé dans la chrétienté la gloire du nom français. L’immortelle histoire de saint Louis restait ignorée au fond du château de Joinville et dans la librairie des rois de France, alors que le livre de Ville-Hardouin avait fait le tour de l’Europe, et ne cessait d’y exciter l’admiration et la curiosité. Il ne faut pas que les temps modernes, après avoir fait la réputation de Joinville, laissent tomber dans l’oubli celle de Ville-Hardouin.

Reportons-nous aux premières années du treizième siècle, alors que tous les échos de la renommée redisaient la fortune merveilleuse d’un comte de Flandre, qui venait de ceindre la couronne impériale de Constantin, et nous pourrons comprendre quelle fut aussi dès sa première apparition la fortune du livre qui racontait cette grande aventure. On devine avec quelle impatience il était attendu, et avec quelle rapidité il en fallut multiplier les copies. Que si on examine aujourd’hui les manuscrits qui nous l’ont conservé, on y trouve sans peine, dans les altérations de tous genres dont ils sont remplis, la preuve que cette vogue dura longtemps, et qu’elle entraîna après soi plus d’un inconvénient. Lacunes et fautes grossières qui interrompent et troublent le sens, retranchements, additions et synonymes qui énervent et dénaturent la langue, tout concourt à prouver que jamais texte n’eut à subir de plus graves atteintes. Il semble même que pour expliquer tant d’altérations il faille supposer que ce livre fut récité en public comme nos vieilles chansons de geste, et que, livré à la merci des jongleurs, il eut à souffrir encore plus de leur licence que de la négligence des copistes.

On peut dire qu’une édition exacte de Ville-Hardouin serait impossible si, par un hasard heureux, nous ne possédions pas la copie d’un exemplaire authentique, qui dormit pendant longtemps, oubliée dans un dépôt d’archives on dans une bibliothèque de Venise. Ce manuscrit, qui a échappé par un rare privilège aux dansgers de la gloire littéraire, nous a transmis un texte plus sincère que tous les autres, le seul que Du Cange ait connu, le seul aussi que dom Brial ait voulu prendre pour base de son édition. C’est ce même texte que je publie ici, plus complet et plus correct, parce qu’un nouvel éditeur peut toujours, à force de soins, améliorer l’œuvre de ses devanciers. Ceux de mes lecteurs qui voudront connaître la méthode que j’ai adoptée pour cette édition, en trouveront l’exposé sommaire dans la notice qui fait suite à cette préface. Je demande aux autres de me croire sur parole quand je déclare que je n’ai rien négligé pour réussir, autant qu’il m’était possible, à rendre ce volume digne de Ville-Hardouin, digne surtout de la mémoire bénie à laquelle il fut d’abord dédié.

Il m’en coûterait de ne pas maintenir ici l’expression de ma gratitude pour mon vénérable confrère de l’Institut, le chef regretté de la maison Didot. Il ne s’est pas contenté d’accueillir mon travail avec ce désintéressement libéral qui est dans les traditions de son illustre famille ; il a voulu que les plus beaux manuscrits de sa précieuse bibliothèque fournissent des ornements propres à rehausser l’éclat de ce volume, et à montrer que Ville-Hardouin avait pour contemporains des artistes qui sont dignes, comme lui, d’exciter notre admiration. M. Ambroise-Firmin Didot, qui a tant fait pour Joinville, n’en pouvait pas moins bien user avec Ville-Hardouin.



NOTICE


SUR LA PRÉSENTE ÉDITION.


_________


’édition de Ville-Hardouin donnée par Du Gange 1[1] est si connue, elle résout si bien la plupart des difficultés qui peuvent arrêter le lecteur, qu'on jugerait volontiers comme inutile et téméraire d'en préparer une autre après lui. J'ai besoin de rappeler tout de suite que dom Brial 2[2] en 1822, M. Paulin Paris 3[3], en 1838 et Buchon 4[4], en 1840, ont essavé successivement d'améliorer le travail de leur illustre devancier, et que probablement ce n'est pas sans motif sérieux qu'une telle entreprise s'est renouvelée trois fois dans l'espace de moins de vingt ans. Du Gange, en effet, n'a connu qu'un manuscrit de Ville-Hardouin sur les six que possède la Bibliothèque

nationale ; dom Brial en a connu trois, mais il a considéré comme tout à fait secondaire celui que Buchon a choisi depuis comme le meilleur ; M. Paris à son tour en a préféré un autre, qui était resté inconnu à dom Brial, et que Buchon a critiqué comme renfermant le plus contestable de tous les textes. En un mot, Du Gange a manqué des ressources qui lui eussent permis d’améliorer son édition, et ses trois successeurs, en recourant à de nouveaux manuscrits, n’ont pu se mettre d’accord pour déterminer celui qui renferme le véritable texte de Ville-Hardouin.

Ce n’est pas sans raison que je parle du véritable texte de Ville-Hardouin. J’ose dire qu’il est difficile de trouver un passage de quelque étendue qui se ressemble dans les trois dernières éditions, en sorte qu’au lieu d’un Ville-Hardouin nous en avons trois:celui de Du Gange amélioré par dom Brial, celui de M. Paulin Paris et celui de Buchon. Quand on examine de près ces différences, on reconnaît bien vite qu’elles ne tiennent pas au caprice des éditeurs, mais aux manuscrits qui ont servi de base à leur travail, et l’on acquiert en même temps la certitude que le texte de Ville-Hardouin est un de ceux qui ont été le moins respectés. Une orthographe transformée, des expressions changées, des phrases abrégées ou allongées, le sens quelquefois dénaturé, telles sont, outre des lacunes causées par l’inadvertance des copistes, les causes de la diversité des éditions ; tels sont en même temps les défauts que je me suis efforcé de faire disparaître ou d’atténuer.

La première difficulté que j’avais à résoudre, c’était de sortir de l’incertitude où me laissait le dissentiment des derniers éditeurs sur la valeur réelle des manuscrits. Je les ai collationnés depuis le premier mot jusqu’au dernier ; j’en ai noté toutes les différences, et j’ai comparé entre elles les fautes que j’y avais relevées. Les détails de cet examen sont consignés dans le recueil connu sous le titre de Notices et Extraits des manuscrits (t. XXIV, 2° partie, p. i) ; je me contenterai d’en faire connaître ici les résultats principaux, qui importent seuls à la plupart des lecteurs.

Les six manuscrits dont j’ai à parler appartiennent à la Bibliothèque nationale; pour abréger, je les désignerai chacun, comme c’est l’usage, par une lettre de l’alphabet, que je rapproche dans la liste suivante de leur cote actuelle, puis de leur cote ancienne placée entre parenthèses:

A, ms. IV. 4972 (ancien fonds 9644) ; D, ms. fr. 12203 (supplément 455) ;

B, ms. fr. 2137 (ancien fonds 7974) ; E, ms. fr. 24210 (Sorbonne, 397,

C, ms. fr. 12204 (supplément 207) ; F, ms. fr. 15100 (supplément 687). Dom Brial a connu les manuscrits A, B et C, il a pris le premier pour base de son édition. M. Paris a connu en outre les manuscrits D et F, qu’il a jugés préférables aux trois autres : c’est le dernier surtout qu’il regardait « comme la copie exacte d’une bonne leçon contemporaine de l’historien champenois « . M. Buchon enfin s’est attaché à reproduire le manuscrit C, mais en ajoutant à son édition, sous forme d’appendice, le texte du manuscrit D. Le manuscrit E leur était inconnu.

Avant d’indiquer la valeur relative de ces différents manuscrits, telle que j’ai pu la déterminer après l’examen dont je viens de parler, j’ai besoin de rappeler que Du Gange a connu seulement le manuscrit A, et qu’il l’a employé d’une manière accessoire, se contentant d’en inscrire les variantes sur les marges de son édition. Du reste, il était peu nécessaire qu’il agît autrement, parce qu’il s’est attaché à reproduire la seconde édition de Ville-Hardouin, donnée à Lyon en 1601, édition qu’il estime avoir été faite d’après ce même manuscrit. L’édition de Blaise Vigenère, publiée à Paris en 1585, et des notes de Pierre Pithou écrites sur un exemplaire de cette édition que possédait la bibliothèque des Jésuites du collège de Clermont à Paris, fournirent aussi à Du Gange des variantes qui lui permirent d’améliorer, dans une certaine mesure, le texte de l’édition de Lyon. Toutefois, de la combinaison attentive et judicieuse de ces éléments, il ne résulta que des modifications de peu d’importance, et le récit de Ville-Hardouin resta, dans l’édition d’ailleurs si précieuse de Du Gange, tel à peu près qu’on avait pu le lire dans celle de Lyon. La raison en est que la collation du docte éditeur porta sur des textes dérivant de la même source que le manuscrit A.

Quel est donc ce manuscrit A ? Il renferme un texte copié par un Italien, sous le règne de Philippe de Valois, conservé longtemps à Venise, et appartenant depuis plus de deux siècles à la Bibliothèque nationale. Un autre manuscrit semblable, dont M. Paul Meyer a bien voulu collationner pour moi des passages tout à fait caractéristiques, et qu’il attribue à la même main, appartient à la bibliothèque d’Oxford. C’est l’un de ces deux manuscrits, ou un manuscrit équivalent, qui a servi de base aux éditions de 1585 et de 1601, puisque la collation du manuscrit A, due aux soins de Du Gange, n’a pas sensiblement modifié, même dans ses détails les moins importants, le texte que ces deux éditions avaient fait connaître. Je puis ajouter qu’en reprenant la même collation, j’ai acquis la certitude que ce fait ne saurait être contesté. Le Ville-Hardouin de Du Gange, amélioré par dom Brial, dérive donc d’un manuscrit du quatorzième siècle, copié en Italie et probablement à Venise. Le principal défaut de ce manuscrit, c’est qu’on y remarque un grand nombre d’omissions et plusieurs mauvaises leçons, dues à l’inadvertance du copiste ou à l’imperfection du manuscrit plus ancien qu’il avait sous les yeux. Toutes ces lacunes et toutes ces fautes, qui se retrouvent dans les trois premières éditions, fournissent autant de preuves évidentes de leur unité d’origine. Dom Brial a constaté, à l’aide des manuscrits B et C, plusieurs de ces imperfections, dont la plupart n’avaient pu être soupçonnées par Du Gange ; mais le nouvel éditeur s’est presque toujours astreint à signaler seulement dans les notes ce qui manquait au texte primitif. Il était convaincu en effet que le manuscrit A, malgré tous ses défauts, valait mieux que les autres, et il aurait craint de ne pas le respecter assez en voulant trop l’améliorer.

Cette supériorité du manuscrit A, que dom Brial appréciait d’une manière générale sans avoir pu la vérifier par le détail, doit être attribuée, non à l’habileté, mais à la sincérité du copiste. Il a omis des mots par étourderie, sans jamais se permettre aucun retranchement volontaire ; il en a estropié qu’il lisait mal ou qu’il ne comprenait pas, sans essayer de les remplacer par des expressions qui lui fussent plus familières ; il a méconnu de temps en temps les règles de l’orthographe française, sans y substituer systématiquement celles de l’orthographe italienne. Tel est le jugement que je crois pouvoir porter sur ce manuscrit, que j’ai lu et relu, en le comparant aux autres, avec toute l’attention dont je suis capable, et en relevant, à l’appui de ce jugement, toutes les preuves nécessaires pour le justifier.

Le copiste du manuscrit B manquait certainement de cette sincérité qui donne tant de prix au manuscrit A. On peut lui reprocher d’avoir habituellement abrégé les phrases, remplacé par des synonymes certaines expressions du texte original, et modifié l’orthographe en la conformant aux usages de son temps et de son pays 1[5]. Il faut reconnaître néanmoins qu’il ne manquait ni de mesure ni d’intelligence, et que le texte de Ville-Hardouin, ainsi écourté et rajeuni, conserve encore bien des traits de sa véritable physionomie. Plus heureux que Buchon, qui déclare n’en avoir tiré aucun fruit pour son édition, j’ai pu m’en servir quelquefois pour améliorer la mienne. Je me suis convaincu, en résumé, que le manuscrit B ne saurait être rattaché à la famille du manuscrit A, et que si un éditeur eût entrepris de le publier, il eût ajouté un quatrième Ville-Hardouin à ceux que nous possédons déjà.

Celui de M. Buchon a pour type une troisième famille, à laquelle appartiennent les manuscrits C, D, E. Le dernier, qui est resté inédit, est tout au plus de la fin du quinzième siècle, et ne saurait par conséquent avoir une grande importance ; le second peut remonter jusqu’à la fin du treizième, et le premier se place à une date à peu près intermédiaire. Ces trois manuscrits, abstraction faite de quelques différences d’un ordre secondaire, offrent des traits de ressemblance tout à fait caractéristiques, attendu qu’on y trouve des séries identiques de lacunes, de phrases abrégées et de synonymes, dans des passages nombreux, autres que ceux où ces mêmes défauts altèrent le texte du manuscrit B. Quant à l’orthographe, elle a pris les formes du dialecte picard ou flamand, qui diffère essentiellement du dialecte champenois. A tout prendre pourtant, le Ville-Hardouin que nous a transmis cette troisième famille de manuscrits est préférable à celui du manuscrit B.

Le moins ressemblant de tous serait, sans contredit, celui du manuscrit F, qui constitue à lui seul une quatrième et dernière famille. Celui-là est resté en grande partie inédit, parce que M. Paulin Paris, tout en déclarant qu’il le préfère aux autres, ne s’est pas cru obligé de lui rester toujours fidèle ; il a au contraire recouru souvent au manuscrit D, dont les défauts deviennent excusables quand on les compare aux vices du manuscrit F. Une seule chose serait à préférer dans ce dernier manuscrit, ce serait la langue, qui pourrait appartenir à l’Ile-de-France, et qui en tout cas s’éloigne beaucoup moins de celle de la Champagne que le dialecte picard de la troisième famille.

Si je me suis bien expliqué, le lecteur aura compris que les trois dernières familles se distinguent entre elles par des retranchements volontaires et des synonymes qui altèrent le texte d’une façon particulière à chacune d’elles, en sorte qu’on y remarque un certain nombre de’défauts qui, tout en étant de même nature, s’appliquent à des passages différents. Je dois ajouter maintenant qu’il y a en outre certaines lacunes, certains retranchements et certains synonymes qu’on retrouve identiquement dans ces trois familles, et en nombre assez considérable pour accuser l’existence d’un texte antérieur d’où elles dérivent. Ce texte antérieur, qui ne s’est pas conservé jusqu’à nous dans un manuscrit qui lui soit propre, pouvait être, relativement au manuscrit primitif, souche commune de tous les autres, une branche principale sortie directement de cette souche commune ; mais les trois dernières familles ne sont et ne peuvent être que des rameaux secondaires de cette branche. Au contraire, le manuscrit A représente à lui seul une autre branche principale, où la sève de la souche commune circule en même quantité que dans l’ensemble des rameaux secondaires appartenant aux trois autres familles.

Le manuscrit A est donc supérieur aux autres, d’abord parce qu’il a seul échappé aux altérations produites par des retranchements volontaires et l’emploi des synonymes, ensuite parce que, représentant à lui seul une branche principale, il a une importance égale à celle de tous les rameaux secondaires sortis de l’autre branche. Il en résulte que l’autorité du manuscrit A doit être prépondérante, quand les règles ordinaires de la critique ne suffisent pas à décider si un passage a été abrégé ou allongé, si une construction a été remaniée, une expression changée. C’est précisément parce que les questions douteuses se représentent souvent qu’il importe de bien déterminer la valeur de chaque manuscrit, afin de pouvoir faire comme les bons juges, qui pèsent les témoignages au lieu de les compter.

Telle est la règle générale que j’ai suivie dans cette édition : mais, ne pouvant me flatter d’avoir toujours bien discerné les passages douteux de ceux qui ne le sont pas, j’ai voulu soumettre au contrôle du lecteur toutes les leçons qu’il lui importait réellement de connaître. S’il prend la peine de consulter les notes, il lui sera toujours possible de vérifier quels sont les passages qui ont été tirés des manuscrits secondaires, soit pour combler les lacunes du manuscrit j4, soit pour en corriger les mauvaises leçons ; quelles sont aussi les variantes de quelque valeur que je n’ai pas cru devoir insérer dans le texte de la première famille, de peur d’en altérer la sincérité.

Pour ne pas encombrer le bas des pages, je me suis généralement abstenu de signaler dans les notes celles des variantes qui offrent de simples différences d’orthographe, et j’y ai cité, comme appartenant à plusieurs manuscrits, toute leçon qui étant la même pour le fond, ne se distingue dans ces manuscrits que par la forme. Ces détails purement orthographiques ont trouvé place au besoin dans le vocabulaire. Là sont relevées entre parenthèses celles des leçons du manuscrit.4, que j’ai abandonnées comme incorrectes : là aussi, à plus forte raison, sont reproduites jusque dans leurs variétés celles qui ne violent aucune règle essentielle de l’ancien français. S’il arrive quelquefois qu’une même leçon figure alternativement comme conservée et comme abandonnée, c’est parce qu’elle est citée alternativement (ainsi que la différence des renvois l’indique) d’après le texte champenois de Ville-Hardouin et d’après le texte picard de Henri de Valenciennes. En l’absence de toute indication contraire, le lecteur saura que j’ai suivi pour le premier texte l’orthographe du manuscrit A, et pour le second celle du manuscrit D, le plus ancien de la troisième famille.

Je dois expliquer pourquoi, tout en adoptant ce dernier manuscrit pour le texte de Henri de Valenciennes, j’y ai cependant introduit un assez grand nombre de variantes purement orthographiques. Je me suis aidé et autorisé tout à la fois d’un recueil de chartes origina les de la ville d’Aire en Artois, que j’ai pu étudier à loisir, grâce à l’obligeance de M. François Morand, juge à Boulogne-sur-Mer. Qu’il me soit permis de me féliciter ici de nos relations, nouées et entretenues par notre respectueux attachement à la mémoire de M. Daunou. Pour me rendre un compte exact du dialecte de ces chartes, j’y ai recueilli un certain nombre d’observations grammaticales, que j’ai coordonnées dans un mémoire destiné au recueil de l’Académie des Inscriptions, et publié d’abord dans le tome XXXII de la Bibliothèque de l’Ecole des chartes. 11 m’a été facile de reconnaître dans ces chartes toutes les formes d’orthographe qui, dans les manuscrits de la troisième famille, accusent le dialecte picard, orthographe qu’il fallait proscrire du texte de Ville-Hardouin, tout en la conservant dans celui de Henri de Valenciennes. Mais, comme plusieurs de ces formes caractéristiques sont plus constantes dans les chartes d’Aire, et que tel des manuscrits les abandonne là où tel autre les emploie, il m’a paru qu’il y avait avantage à se rapprocher des règles plus uniformes dont ces actes originaux me fournissaient des exemples certains. En un mot, j’ai modifié la langue des manuscrits de Henri de Valenciennes d’après les chartes d’une ville parlant le même dialecte, comme j’avais modifié celle des manuscrits de Joinville d’après les chartes de.sa propre chancellerie. Je me suis cru d’autant plus libre de recourir à ce procédé, d’ailleurs fort légitime, que je ne pouvais trouver un moyen de contrôle dans les manuscrits des deux premières familles, qui ne contiennent pas cette continuation des récits de Ville-Hardouin.

Enfin, j’ai relevé, à titre de renseignements accessoires, qui peuvent être utiles pour l’un et l’autre texte, quelques variantes contenues dans la compilation connue sous le nom de Chroniques de Baudouin d’Avesnes, où les récits de Ville-Hardouin et de Henri de Valenciennes se retrouvent plus ou moins abrégés. Ces variantes sont tirées du manuscrit français 15460, que je désigne dans les notes par la lettre G.

Il est temps de conclure. Le texte que je publie est celui de dom Brial, complété et amélioré à l’aide d’une révision scrupuleuse des manuscrits, et suivant une méthode que m’ont suggérée et comme imposée les résultats mêmes de cette révision. J’ai pu néanmoins faillir dans un certain nombre de détails ; mais il n’y faut pas chercher d’autre cause que l’humaine faiblesse, parce qu’une méthode qui repose sur des observations faites avec exactitude ne saurait conduire à l’erreur quand on l’applique avec discernement. Ceux de mes lecteurs qui voudront étudier de près les faits dont je viens d’invoquer l’autorité devront recourir à ma Notice sur les manuscrits de Ville-Hardouin. Ils pourront mieux juger ensuite des difficultés que j’avais à vaincre, et des moyens que j’ai employés pour y réussir.



D’après une miniature de l’Histoire des Croisades de Guillaume de Tyr,
manuscrit de la première moitié du XIIIe siècle.
(Bibl. de M. Ambr. Firmin-Didot.)




NOTE EXPLICATIVE DE LA CARTE.


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a carte jointe à cette édition de Ville-Hardouin a été dressée d’après l’atlas de Kiepert, et il eût été difficile, croyons-nous, de choisir un meilleur guide. Il a paru utile de comprendre sur cette carte la péninsule italique afin d’y pouvoir marquer Venise, point d’embarquement des croisés, et quelques villes d’Italie, Gènes, Vérone, Plaisance, Pise, Ancône et Brindes, que mentionne à divers titres la chronique du maréchal de Champagne ; cette extension de la carte nous a contraint d’y mentionner un certain nombre de villes qui pussent servir de points de repère au chercheur.

Bien qu’on se soit efforcé de faire figurer sur cette carte tous les lieux indiques par Ville-Hardouin et Henri de Valenciennes, il a semblé préférable d’en omettre quelques-uns, dont la situation ne pouvait être fixée d’une manière satisfaisante : La Blanche, Blisme, Cortacople, Eului, Le Frain, Moniac, Pamphile, Ravcnike, Rodestine et Vigneri. Cependant, en nous aidant de divers renseignements fournis par les historiens, nous aurions pu, dans quelques cas, arrivera des résultats qui eussent paru suffisants à quelques lecteurs. Ainsi, pour ne parler que des localités dont la position est assez nettement déterminée, nous pouvions indiquer sur notre carte, en faisant suivre son nom d’un point de doute, La Blanche, cité que Ville-Hardouin place entre Christopolis et Serræ et qui, suivant Robert de Clari, était « moult près de Phelipe ». Nous pouvions y marquer de même, près de cette longue et étroite presqu’île qui renferme Gallipoli, le « casai « de Cortacople, en nous fondant sur le texte du partage de l’empire grec entre les croisés, document qui nous montre que la finale du nom de Conacople doit être distinguée du mot πόλις terminant les noms de Constantinople, Andrinople, Arcadiople, Cariople, Finepople, et nous indique aussi la situation de ce « casal » dans la région d’Axamil et de Gallipoli[6]. Nous pouvions, en assimilant le château appelé Le Frain par Ville-Hardouin à la forteresse nommée Ephraïm par les auteurs byzantins, le placer sur notre carte, en nous référant à celle de Spruner[7], au nord d’Andrinople et tout près de cette ville ; mais, d’une part, cette situation ne nous semble pas ressortir du récit du chroniqueur français, et, d’autre part, le récit de Cantacuzène, le seul historien grec chez lequel nous ayons rencontré le nom d’Éphraïm, ne permet pas d’en deviner le véritable emplacement[8]. Nous n’avons pas cru non plus devoir suivre Spruner dans la détermination de l’emplacement de Pamphile (Pamphilos), cité épiscopale de la Thrace relevant d’Héraclée, mentionnée dans divers auteurs grecs, et dans le traité de partage de 1204[9] : il eut été regrettable d’assigner à cette ville, que Spruner place à une vingtaine de lieues au sud-sud-est d’Andrinople, un emplacement problématique au milieu de nombreuses villes de la Thrace dont la situation ne laisse aucun doute.

On a toutefois mentionné sur la carte quelques localités dont la position, bien que n’étant pas fixée d’une façon indiscutable, nous semblait pouvoir être indiquée avec une précision relative. C’est ainsi que, tout en identifiant le Crucemont de Ville-Hardouin et le Krytzimos de Georges Acropolite[10], nous n’avons pas adopté l’emplacement assigné à ce lieu par Spruner ; nous l’avons légèrement rapproché de Philippopolis en le considérant comme le Kritschma des Turcs. En marquant Espigal sur le rivage de la Propontide, à l’ouest de Cyzique, nous nous sommes conformé à une tradition reçue chez tous les géographes des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles ; cette tradition étant nécessairement occidentale, nous avons cru devoir préférer la forme française Espigal au nom grec Pegai, qui désigne la même ville dans Nicétas Choniate[11]. Une raison identique nous a porté à inscrire sous le nom que lui assignent nos anciens chroniqueurs le château de Chivetot, parce que cette dénomination ne semble pas être dérivée de celle de Kios, sous laquelle les historiens grecs désignent le même lieu. Cependant aucun doute ne peut s’élever au sujet de sa position si l’on considère que tous les historiens latins de la première croisade appellent Civitot le port duquel les croisés, à l’époque du siège de Nicée, traînèrent les vaisseaux tournis par l’empereur Alexis jusqu’au lac Ascanius’, tandis qu’Anne Comnène, la propre fille d’Alexis, rapportant le même fait, donne à ce port le nom de Kios —. On a placé, conformément au récit du maréchal de Champagne (l’emplacement précis n’étant pas connu), Bulgarophygon entre Arcadiopolis et Nikitza, bien que cette ville épiscopale, dont le nom paraît rappeler une victoire des Bulgares •’et dont la situation ne peut être déterminée à l’aide des seuls auteurs grecs, soit indiquée par Spruner à l’est de Rhusion et à fort peu de distance de cette ville ; mais nous pensons que l’unique motif de la décision du géographe allemand n’est autre que la présence sur ce point d’un village du nom de BulgarKeui. Or, cette dénomination, commune du reste à d’autres lieux de la Turquie, n’indiquant simplement qu’un village d’origine bulgare’, nous n’avons pas cru devoir nous arrêter autrement à cette opinion.

L’estime que nous professons pour l’atlas historique de Spruner ne nous a pas empêché de nous écarter de lui sur quelques autres questions plus importantes. Ainsi, grâce aux voyages de deux de nos compatriotes, Viquesnel * et M. Alb. Dumont", il est hors de doute aujourd’hui que Trajanopolis s’élevait sur la rive droite de l’Hèbre et non loin de la mer. Mais si Spruner n’a fait que suivre ici une opinion accréditée depuis des siècles, nous comprenons moins les motifs qui lui ont fait placer Mosynopolisdans l’intérieur de la Thrace, au sud-ouest de Philippopolis. En effet, s’il est certain que le Messinople de Ville-Hardouin est identique au Mosynopolis des historiens byzantins, il est aussi hors de doute que cette ville,

1 Voyez, entre autres récits occidentaux, les ouvrages de Guibert de Nogent et de Fouchei" de Chartres.

2 Anne Comnène, Alexiade, 1. XL

3 C’est en effet à Bulgarophygon que les historiens contemporains (Théophanes continué, I. 6, c. 10 ; Siméon Métaphrastes:de Leone Basil ii, c. 3; Georges le Moine, c. i3 de Léon Basile, placent la défaite essuyée par les Grecs en 892. Nous ne savons cependant quel sens exact attacher à cette dénomination grecque. Cedrenus, qui rapporte le même fait ( p. 597 de l’édition du Louvre) écrit liouXYaptJïUTov, ce que ses traducteurs rendent par planta bulgarica : nous ne saurions accepter cette forme, et par conséquent nous rejetons cette explication.

4 Keui, en turc, signifie village.

5 Voyage dans la Turquie d’Europe. Description physique et géologique de la Thrace, t. II. p. 297.

6 Archives des missions scientifiques et littéraires, 2" série, t. VL p. 481-4S2. située entre Christopolis et Trajanopolis, ne devait pas être fort éloignée de la côte. Cette situation est formellement indiquée par Foucher de Chartres dans l'itinéraire qu'il fait suivre à un corps d'armée en 1096 1[12], et par quelques mots d'Aubry de Trois-Fontaines relatifs à la navigation des conquérants de l'empire grec 2[13]. Nous croyons que l'emplacement de cette ville est indiqué par de « magnifiques ruines » dont Viquesnel a constaté l'existence à deux lieues à l'ouest de Gumourdjina et qui portent le nom de Messina Kalé 3[14], identique à celui de Messinople à cela près que le mot grec πόλιζ y est remplacé par le mot turc kalé (château) ; nous avons en conséquence placé le nom de Mosynopolis sur ce point.


Auguste LONGNON.





D'après une miniature de l'Histoire des Croisades de Guillaume de Tyr.
manuscrit de la première moitié du xiiie siècle.
(Bibl. de M. Ambr. Firmin-Didot.)



OBSERVATIONS


SUR LES CULS-DE -LAMPE


ET AUTRES ORNEMENTS


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uand il s'est agi d'illustrer la présente édition de Ville-Hardouin, on s'est trouvé en présence de deux systèmes. Fallait-il avoir recours à l'imagination, à la fantaisie d'un artiste d'élite, et lui demander de s'inspirer du vieux texte français pour produire vingt tableaux aux tons chauds, aux couleurs éclatantes r Certes, l'historien de la prise de Constantinople prêtait bien à ces magnificences, et l'art moderne lui empruntera aisément plus d'un sujet dramatique et grandiose. Mais les éditeurs ont cru que le père de notre histoire nationale méritait mieux. L'imagination, c'est bien ; l'exactitude, c'est mieux. En cette édition, tout vise ù l'exactitude : le texte qui est emprunté aux meilleures sources, la traduction qui serre étroitement le texte. Il fallait que l'illustration elle-même entrât dans ce concert. Pas de fausse note, pas de couleurs criardes : rien enfin qui ne fût vrai. Or, si habile que soit un artiste contemporain, et si ami qu'il puisse être de la couleur locale, il essayera toujours d' embellir son modèle. L'embellir, c'est le fausser. Que restait-il donc affaire, et en quoi consistait le second système ? A illustrer Ville-Hardouin comme un de ses contemporains eut pu le faire. Or le vieil historien vivait à une époque où, dans l'ornementation des manuscrits, l'art roman régnait encore et où l'art gothique commençait néanmoins à paraître. Le règne de Philippe-Auguste marque bien

cette période de transition. Par là, tout le programme des éditeurs était nettement tracé et, par bonheur, leur champ se trouvait assez vaste. Ils avaient le droit de reproduire, pour orner leur nouvelle édition, les miniatures des manuscrits romans et celles des premiers manuscrits gothiques. C'est ce qu'ils ont fait. Ils ne se sont point proposé d'éblouir les yeux, mais de satisfaire l'intelligence en même temps que la vue. Indépendamment des richesses de nos établissements publics, la magnifique collection de M. Ambroise Firmin-Didot était là pour fournir à cette illustration d'incomparables trésors. On y a très largement puisé. Le Flavius Josèphe du commencement du XIIe siècle, le Commentaire de l'Apocalypse du XIIe siècle, l'Historia veteris et novi Testamenti de Pierre Comestor (1229) et le Guillaume de Tyr du XIIIe siècle ont donné facilement la matière de dix-huit têtes de page, initiales et culs-de-lampe. Les autres sont empruntés à divers manuscrits de la Bibliothèque nationale. Aux dessinateurs comme aux graveurs une seule chose a été recommandée : l'exactitude. A défaut des couleurs, ils ont employé le jeu du noir et du blanc à rendre minutieusement toutes les énergies et toutes les finesses d'un art encore si mal connu. Nous espérons qu'ils y seront parvenus. Si le public accueille ce système d'illustration, nous pourrons l'étendre à nos grands historiens, à nos poètes nationaux, à nos « classiques du moyen âge. »

. . .



D'après une miniature de l'histoire des Croisades de Guillaume de Tyr,
manuscrit de la première moitié du xiiie siècle.
(Bibl. de M. Ambr. Firmin-Didot.)
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VII. Du vêtement 482

VIII. Langue et grammaire de Ville-Hardouin 490

IX. Sur la langue de Henri de Valenciennes 520

X. Extraits textuels des manuscrits 528

V0CABULAIRE 533

Table alphabétique 587




D’après une miniature de l’Histoire des Croisades de Guillaume de Tyr,
manuscrit de la première moitié du xiiie siècle.
(Bibl. de M. Ambr. Firmin-Didot.)
  1. Histoire de l'empire de Constantinople ; Paris, 1657. in-fol.
  2. Recueil des historiens de France, tome. XVIII, p. 131.
  3. De la conqueste de Constantinople, par Geoffroy de Ville-Hardouin et Henri de Valenciennes ; Paris, J. Renouard, in-8.
  4. Recherches et matériaux pour servir à une histoire de la domination française en Orient. — 2° partie, Chronique des empereurs Baudoin et Henri de Constantinople, par Geoffroy de Ville-Hardouin et Henri de Valenciennes : Paris. Aug. Desrez.in-4.
  5. 1 Son travail me paraît avoir été exécuté vers le commencement du quatorzième siècle, et plutôt dans l’Ile-de-France qu’ailleurs.
  6. Le traité de partage mentionne dans le lot des Vénitiens : « Casalia de Raulatis et Examilli, pertinentia Gallipoli, Cortocopi casalia. » (Buchon, Recherches et matériaux pour servir à une histoire de la domination française en Orient, p. 12-13.)
  7. La carte de Spruner à laquelle se rapportent nos diverses observations est celle de l’empire byzantin du onzième au douzième siècle.
  8. Cantacuzène, 1. III. c. 66.
  9. « Civitas Panfili cum omnibus que sub ipsa. » (Buchon, Recherches et matériaux, p. 12.)
  10. G. Acropolite, c. 54.
  11. Nicétas, Balduinus Flander. c. i.
  12. 1 Ce corps d'armée, arrivé à Thessalonique, gagna Constantinople en suivant les côtes, et voici, suivant Foucher, l'itinéraire qu'il suivit : « Mora autem per quatuor dies facta, deinde Macedoniam transeuntes, per vallem Philippensium et per Crisopolim atque Cristopolim, Pretoriam, Messinopolim, Macram, Trajanopolim, Neapolim et Panadox. Rodosto et Eracleam, Salembriam et Naturam, Constantinopolim pervenerunt. »
  13. 2 « Deinde ad sinistram dimiserunt Thessalonicam, Philippim, Meisinopolim et Margerium. »
  14. 3 Voyez, sur ces ruines, Viquesnel, Voyage dans la Turquie d'Europe, t. II, p. 298.