Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747

CATECHISME


SERVANT


DE DISPOSITION


Pour faire avec fruit


LA PREMIERE COMMUNION ;


DIVISÉ EN TROIS PARTIES,


Où l’on traite premierement des Mystéres de la sainte Trinité, de l’Incarnation, de la Rédemption, & des principales obligations d’un Chrétien.
II. Du Sacrement de Pénitence.
III. Du saint Sacrement de l’Autel.


Avec un Examen & des Oraisons devant
& après la Confession & Communion.
Revû, corrigé & augmenté.



A PARIS,
Chez Gabriel-Charles Berton, Libraire - Juré de l’Université, ruë saint Victor, près S. Nicolas du Chardonnet, au Soleil Levant & au bon Pasteur.

M. DCC. XLVII.
Avec Approbation & Privilege.

APPROBATION.



J ai lû par ordre de Monseigneur le Chancelier le Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la premiere Communion. A Paris ce 7 Septembre 1745.

P. GERMAIN.
AVERTISSEMENT
du Libraire au Lecteur.


Quelques personnes versées dans l’usage des Catechismes, ayant remarqué que plusieurs enfans ne viennent aux Instructions que lorsqu’ils pensent à faire leur premiere Communion, & que le Catechisme dressé pour les y disposer, n’est pas suffisant pour leur donner une idée de ce qu’ils doivent sçavoir, & faire pour être sauvés, ont cru qu’il seroit à propos d'y ajoûter les principales obligations d’un Chrétien. C’est pour contenter leur desir, que j’ai augmenté cette Edition, & cette augmentation a été extraite des feüilles & des Catechismes que j’imprime avec Permission. Peut-être que quelques Leçons paroîtront trop longues ; mais on a voulu tout renfermer en dix-huit Leçons, en faveur de ceux qui ne font le Catechisme qu’en Carême, les autres qui les commencent dès le mois de Janvier, pourront les partager selon leur prudence en deux ou plusieurs Leçons, selon le nombre des Dimanches après l’Epiphanie. Si Dieu donne benediction à ce petit Ouvrage, à lui en soit la gloire, puisqu’il en est le principe.

Priere à faire dire aux Enfans devant le Catéchisme.


O Divin Maître des Anges & des hommes, Jesus Fils de Dieu très-saint, qui êtes venu au monde pour dissiper les ténebres de l’ignorance & du peché : ouvrez-nous l’esprit, & nous rendez capables de bien recevoir les vérités vivifiantes de votre divine doctrine : afin que nous apprenions à vous connoître, à vous aimer, & à vous servir comme nous devons, & comme vous méritez. Ainsi soit-il.

Priere à faire dire aux Enfans après le Catéchisme.


Nous vous remercions avec toute la reconnoissance qui nous est possible, ô vraie lumiere des ames, divin Jesus ! de toutes les belles & saintes connoissances que vous nous avez données des vérités de votre sainte doctrine. Faites, s’il vous plaît, par la vertu de votre sainte grace, qu’elles ne s’effacent jamais de notre mémoire, & qu’elles nous rendent plus sages dans notre jeunesse, plus fidéles à votre service, & plus fervens dans votre saint amour, & qu’ainsi nous soyons benis de vous dans le tems & dans l’éternité. Ainsi soit-il.

PREFACE.
De la nécessité des Catéchismes.

D. Qu’est-ce que le Catechisme ?

R. C’est une Instruction familiere où l’on apprend la doctrine Chrétienne.

D. Qu’entendez-vous par la doctrine Chrétienne ?

R. J’entens ce qu’il faut sçavoir & faire pour vivre chrétiennement.

D. Faut-il faire une grande estime de la Doctrine Chrétienne qui s’enseigne au Catechisme ?

R. Oüi, pour deux raisons, La 1. Parce que c’est Notre Seigneur Jesus-Christ qui l’a enseignée lui-même. Et la 2. Parce qu’elle renferme d’une manière courte & facile tout ce qui est nécessaire pour être sauvé.

D. Y a-t’il obligation d’assister au Catechisme ?

R. Oüi, parce que sans les Instructions qu’on y reçoit, on ne sçaurait être sauvé.

D. Qui sont ceux qui sont obligés d’assister au Catechisme ?

R. Tous ceux qui ignorent les choses nécessaires au salut, & qui n’ont point d’autres moyens de les apprendre, comme sont ordinairement les enfans, les serviteurs & les servantes.

D. Où faut-il assister au Catechisme ?

R. On peut y assister par tout où on l’enseigne, mais il est mieux d’y assister en sa Paroisse.

D. Qui doit avoir soin d’envoyer au Catechisme ceux qui sont obligés d’y assister ?

R. Ce sont les Peres & les Meres, les Maîtres & Maîtresses ; & si faute de les y envoyer, ils demeurent dans l’ignorance, ils en répondront devant Dieu.

D. Comment faut il assister au Catechisme pour y apprendre la Doctrine Chrétienne ?

R. Il faut, 1. Y assister avec assiduité, & un grand désir d’en profiter. 2. Il faut y demeurer avec modestie, & l’écouter avec attention. 3. Il faut bien retenir & pratiquer ce qu’on y a enseigné. 4. Enfin, il faut répéter ce qu’on a appris pour le mieux retenir & en faire part aux autres.


PREMIERE PARTIE.
Des Mysteres de la sainte Trinité, de l’Incarnation, de la Rédemption, des Obligations & de l’Exercice du Chrétien pendant la journée.
Leçon. 1.
Du Mystere de la Sainte Trinité.

D. QUi vous a créé & mis au monde ?

R. C’est Dieu.

D. Pour quelle fin Dieu vous a-t’il créé & mis au monde ?

R. C’est pour le connoître, l’aimer & le servir, & par ce moyen acquerir la vie éternelle.

D. Qu’est-ce que Dieu ?

R. C’est le Créateur du Ciel & de la Terre, & le Souverain Seigneur de toutes choses.

D. Dieu a t’il commencé d’être ?

R. Non, il n’a jamais eu de commencement, parce qu’il est éternel.

D. Où est Dieu ?

R. Il est au Ciel, en la Terre, & en tous lieux par son immensité.

D. Dieu connoît-il tout, ce qui se fait dans le monde ?

R. Oüi, jusqu’aux plus secrettes pensées de nos cœurs, & rien n'arrive dans le monde que par sa Providence.

D.’Y a-t’il pl11 :fieu1’s Dieuic ? R. Non , il n’·y en a qn’un, & il n’y en p~ut avoir plufiems.· D. Ya-t’it plufi~urs perfonncs en Dieit 1

R. out.

[). Combi~n y ei~ a-t’il ? R. Il y en a trois , fÇavoir , le Perc , le fils , 8< :: le Saint F.fptit. _ D. Le Pare eft-il Dieu ! R.ûüi.

D. Le Fils eft-i ! Dieu ? R.Oüi, p. Le Saint-Ejprit eft·il Dieu ?

R. Oui.

D. Sont-ce trois Dieux ?

R. Non, ce sont trois Personnes, mais ces trois Personnes ne font qu’un seul Dieu ; & c’est ce qu’on appelle la très-Sainte Trinité.

D. Le Pere n’est-il pas plus ancien que le Fils & le Saint-Esprit ?

R. Non, ces deux Personnes sont de toute éternité comme le Pere.

D. Y a-t’il quelqu’une de ces trois personnes qui soit plus grande ou plus puissante que l’autre.

R. Non, elles sont égales en toutes choses.

D. Pourquoi ces trois Personnes sont-elles égales en toutes choses ?

R. Parce qu’elles ont une même divinité, une même nature ; ce que l’Eglise explique parfaitement par le mot de Consubstantialité.

D. Faites un Acte de Foy sur le Mystere de la Sainte Trinité.

R. Sainte Trinité, je crois fermement que vous êtes un seul Dieu en trois Personnes, Pere, Fils, & Saint Esprit, parce que vous l’avez ainsi revelé.

D. Quels fruits faut il retirer de cette Doctrine ?

R. 1. Faite toutes nos actions en la presence de Dieu, qui nous regarde par tout, & nous bien garder de l’offenser jamais. 2. Nous soumettre volontiers à toutes les peines & afflictions qui nous arrivent, puisque c’est par l’ordre de sa Providence qu’elles i&oiis font envoyées 3 . Faire fouvent des Actes de Foi de ce Miftere.


L BÇO N, II.

Des Myfteres de l'Incarnation* & delà Rédemption.

D.\T quelqu'une lies trois Ter formes A divines qui fe foit fait Homme > R. Oui.

D. Laquelle efi ce ?

R. C'cft le Fils.

D. Que veut dire qu'il s'efi fait homme ? R. C’cfl: qu'ila uni fubftantiellement à fa Pcrfonnc un corps & uue ame feuiblableç aux nôtres.

D. Où a t'il pris ce corps fo cette ame ?

R. Dans Idem de la bienheureufe Vier¬ ge M^rie Ta Mere.

D Comment a-f il été conçu dans le fein de la Vierge,

R» Par l'opération du S. Efprif,

D* Efi-il Dieu fçp homme tout enfemble ? R. Oui.

D. Combien y a-t'il de Natures en lui ?

R. Il y en a deux ; la Nature divine & la Nature humaine.

- D. N’y a-f il pas atiffi en fai plufieurs Per~

formes ?

R. Non , il n’y en a qu'une feule , qui eft la Perfonne du Fils de Dieu.

D. Comment appelle-Fon le Fils de Dicte fait Homme ? R. On l’appelle JefusChrift,

D. Pourquoi le Fils de Dieu s’eft-il fait Homme >

R Pour nous racheter de l’efclavage du peche 8c des peines de l’enfer, & pour nous mériter la vie éternelle.

D. Commènt nous a-t’il rachetez, >

^ en fouffrant pour nous, comme

homme ; & donnant, comme Dieu un prix infini à fes fouffrances.

D. Qga-t’ilfiujfert pour nous racheter ?

R. il s’eft affujetti à toutes nos infirmités excepté le péché, il a été perfécuré pendant toute fa vie , enfin il eft mort en Croix au milieu de deux voleurs.

D. Si Jefus-tChrift eft mort , il n’eft donc plus vivant}


R- Il eft encore fufcitc.


vivant, parce qu’il eft ref-


P* %£ e 'ê ce a dire qu'il eft rejjufcité}

K. C’cft qu’il a réuni fon ame à font corps ^ troifîéme jour après fa mort, & eit lom glorieux du fépulchre pft il avoit cte enfeveli.


D. Qu^eft-il devenu après fa Réfurrettion > R- Il eft refte quarante jours fur la terre , convetfant avec fes Apôtres 8c fes Difci- piles, pour prouver la vérité de sa Résurrection, & ensuite il est monté au Ciel.

D. Pourquoi est il monté au Ciel ?

R. Pour trois raisons principales. La 1. parce que le Ciel est la demeure des corps glorieux. La 2. pour nous servir d'Avocat auprès de son Pere. Et la 3. pour envoyer le S. Esprit à ses Apôtres.

D. A-t’il envoyé en effet le S. Esprit à ses Apôtres ?

R. Oui, dix jours après son Ascension le S. Esprit est descendu visiblement en forme de langue de feu sur les Apôtres & sur les Disciples qui composoient alors l’Eglise.

D. Pour quoi le S. Esprit est-il descendu sur les Apôtres ?

R. C’a été 1. pour les consoler, les fortifier, & leur donner la science dont ils avoient besoin pour prêcher l’Evangile par tout le monde : 2. Pour gouverner l’Eglise, & pour demeurer avec elle, sans l’abandonner jamais.

D. Faites un Acte de Foi sur ces Misteres.

R. O mon Jesus, je crois fermement que vous êtes le Fils de Dieu, que vous vous êtes fait homme, & que vous avez enduré la mort de la Croix pour sauver tout le monde : je crois que vous êtes ressuscité glorieux le troisiéme jour, & que vous êtes monté au Ciel à la droite de votre Pere, & dans cette croyance, je vous adore & vous aime de tout mon cœur.

D. Quel fruit faut-il tirer d’ici ?

R. 1. Honorer & aimer beaucoup la Personne sacrée de Notre Seigneur Jesus Christ, & sa sainte humanité, & surtout au Saint Sacrement de l’Autel. 2. Le remercier tous les jours du bienfait de notre Rédemption. 3. Avoir une horreur extrême du peché, qui a causé sa mort.


Leçon III.

Du nom & des obligations du Chrétien.

D. Etes-vous Chrétien ?

R. Oüi, par la grâce de Dieu.

D. Qu’est-ce qu’un Chrétien ?

R. C’est celui qui ayant été baptisé, croit en Dieu, & fait profession de vivre selon la doctrine de Jesus-Christ.

D. Quelles sont les vertus nécessaires à un Chrétien pour être sauvé ?

R. Il y en a trois ; sçavoir, la Foi, l’Espérance & la Charité, qu’on appelle Vertus Théologales, parce qu’elles regardent Dieu prochainement.

D. Qu’est ce que la Foi ?

R. C’est une Vertu Théologale, par laquelle nous croyons qu’il y a un Dieu, nous nous soumettons à tout ce qu’il a revelé & qu’il nous propose de croire par son Eglise.

D. Qu’est ce que l’Eglise ?

R. C’est l’assemblée des Fidèles, qui sous la conduite des Pasteurs légitimes, & principalement de notre saint Pere le Pape, ne font qu’un même Corps, dont Jesus-Christ est le Chef invisible.

D. Où sont contenuës toutes les verités que Dieu nous a revelées, & qu’il nous propose par son Eglise ?

R. Elles font contenues fort au long dans la filin te Ecriture & dans la Tradition ; 8 c les principales font contenues en abrégé dans le Symbole des Apôtres.

D. Il faut don p qu’un Chrétien ffâche le Symbole de .Apôtres ?

R. Oui , au. moins quant à fa fubftan- cz , & il pourrait arriver tpe faute de le fçavoir ü# fèrpit damné.

D Q^à'eft-ce que L’Efptrstnce.

R. C'eft une vertu Théologale , par la¬ quelle nous attendons avec aflurance notre fallu éternel , & les moyens néccffaires pour y arriver.

D. Sur quoi est fondée cette espérance ?

R. Elle eft fondée, i. Sur la puiflance 8 c la bonté de Dieu , 8 c fur la fidélité de les p rom elfes, i. sur les mérites de notre Sei¬ gneur J efus-Cluifl:. 3. Sur notre coopéra^ t!o! 1 ; c’eft-à-dirc . fur les bonnes œuvres que nous failons avec fa grâce.

D. Comment pouvons-nous obtenir les chofes que nous cfiefons ?

R. C’ell principalement par la Priere Sc par les Sacrements. *

D. Nous fimrnes donc obligés de prier ? ’ ’ R. Oui.

D. Quelle est la meilleure de toutes les Prieres ?

R. C’est l’Oraison, Dominicale, que Jesus-Christ lui-même a composée & enseignée à ses Apôtres, & qui renferme tout ce que nous devons demander à Dieu.

D. Nous sommes donc obligés de sçavoir l’Oraison Dominicale ?

R. Oüi, celui qui ne la sçauroit pas par sa faute, pécheroit, & s’exposeroit à être privé de beaucoup de grâces nécessaires au salut.

D. Qu’est-ce que le Sacrement ?

R. C’est un signe sensible institué par notre Seigneur Jesus-Christ pour nous sanctifier.

D. Nous sommes donc obligés de recevoir les Sacremens ?

R. Oüi, nous y sommes obligés, quoique chaque Chrétien ne soit pas obligé de les recevoir tous.

D. Combien y a-t’il de Sacremens ?

R. Il y en a sept.

D. Qui sont-ils ?

R. Le Baptême, qui nous fait Chrétiens. La Confirmation, qui nous rend parfaits Chrétiens. L’Eucharistie, qui fortifie notre ame, & la nourrit spirituellement. La Pénitence , qui remet nos péchés L’Extrême-Onction, qui nous aide à bien mourir. L’Ordre, qui donne la puissance d’exercer les fonctions sacrées. Le Mariage, qui donne la grâce pour élever des enfans selon Dieu. D. Qu’ejï-ce que la Charité ?

R. C*e(t une Vertu Théologale , qui nous fait aimer Dieu pour lui-même , & le pro¬ chain comme nous-même , pour Pamour de Dieu.

D. Comment connoît-on qu'un Chrétien aime Dieu}

R. C A eft quand il obfcrve les Commande- mens de Dieu & de PEglife , & qu'il'aime- roii mieux mourir que de rien faire qui y foie contraire.

D. Comment connoit-on qu'un Chrétien ai¬ me fort prochain comme foi-même pour V amour de Dieu ,

R. C'eft quand il Paflifte volontiers dans fes befoins fpirituels & corporels.

D. 'Nous fomme s donc obligés de fç avoir les C ommandemens de Dieu & de VEglife ?

K. Oiii , &: celui qui ne les fçauroit pas , feroic en grand danger de tomber fouvent dans le péché, & d'être damné.

D . Quels fruits pouvons-nous tirer de cette Leçon ?

R. Le i. c'eft de remercier Dieu de nous avoir fait Chrétien. Le i. de lui demander fouvent la Foi, Ptfpérance & la Charité» Le 3 apprendre volontiers ce qui regarde les Sacremens, le Symbole des Apôtres , l'Oraifon Dominicale , les Commande* mens de Dieu de de PEglife, & les réciter fouvent.

Leçon IV.

De l'Exercice du Chrétien.

D° Ve doit filtre un Chrétien pour fervir Dieu , <fe> [acquérir la vis éternelle ?

R, Il doit palier iaintement. tous les jours de fa vie.

D. Que doit il faire pour pœjjer fai moment tous les jours de fa vie ?

R. Il finit observer plusieurs choses, dont les unes se doivent faire le matin dès qu'on est éveillé ; les autres en differentes occasions pendant le cours de la journée, & d'autres enfin le soir avant de se coucher.

Au matin.

D. Que doit faire un Chrétien à son réveil ?

R. Il doit faire le ligne de la Croix, & dire : Mon Dieu , je vous donne mon cœur.

D. 'Etant levé & habillé , que doit il faire ?

R. Il doit prendre de l'eau benite , Le mettre à genoux devant le Crucifix , & dire : Mon Dieu , je vous adore , & je vous aime de tout mon cœur. Je vous re¬ mercie de m'avoir mis au monde , fait Chrétien ,& confervé cette nuit : Je vous offre toutes mes penfées, paroles & avions, je vous demande la grâce de ne vous point offenfer durant ce jour.

D. Enfuite que faut il dire ?

R. Pater , Ave , Credo , & les Comman- demens de Dieu & de l’Eglise. D. Ne dites-vous pas quelque Orafan} a votre Ange Gardien tous les matins & les foin }

R. Oui y je dis : jfngele Dei , qui cuflos es me ?, me tibi commiffum pietate fitpernâ , ho die illumina , caftodi , rege , gnbcrna , Deim pro me or a.

Ou uicn en François :

Ange de Dieu , mon bon Gardien , dé~ fendez-moi de mes ennemis, confeillez- moi toujours bien, affiliez - moi de vos prières > & me menez en Paradis. Pendant ia Journb’h,,

} F)« QAeJl-ce qu’un Chrétien doit faire le

matin après fit Priere ?

R* îl doit, s’il en a la commodité , en¬ tendre la fainte Mefïe , parce que c’cff: une aélion très-agréable à Dieu, & pour foi- même pleine de mérite & de bénédiction.

D. Après la Püere , ou bien après U Mejfe , que faut-il faire ?

R. Il faut que chacun fc mette à fon tra¬ vail 9 félon fon âge & condition , non-feu¬ lement pour gagner fa vie , mais encore pour éviter l’oiliveté , qui eft la fource de çous les vices.

D. Que faut-il faire avant fon travail ?

, afin de travailler chrétiennement .

R. Il finit l’offrir â Dieu , en difant : Mon Oieu , je vous offre le travail que je vais kdre , donnez-y votre bénédiction , s’il vous plaît.

D. Pendant son travail ne faudroit-il pas avoir quelque pratique qui nous fasse ressouvenir de la présence de Dieu ?

R. Oüi, il seroit bon, quand l’horloge sonne, de faire le signe de la Croix, & dire : Mon Dieu, faites moi la grace de ne vous offenser jamais.

D. Si par malheur on étoit tombé dans quelque peché, que faudroit-il faire ?

R. Il faudroit faire un Acte de contrition en disant : Mon Dieu, je vous demande pardon de vous avoir offensé, je m’en repens de tout mon cœur pour l’amour que je vous porte, & je propose de m’en garder à l’avenir, moyennant votre sainte grace.

D. Quand on porte le Saint Sacrement aux malades, que faut-il faire ?

R. Il faut l’accompagner, si on peut, & si on ne peut pas, il faut se mettre à genoux, & dire : Mon Dieu, je crois que vous êtes véritablement dans le S. Sacrement de l’Autel, je vous y adore, & je vous suplie de donner à ce Malade tout ce qui lui est nécessaire pour votre gloire & pour son salut.

D. Quand on sonne pour les Trépassés, ou qu’il passe un convoi, que faut il faire ?

R. Il faut dire un De profundis, & si on ne le sçait pas, dire au moins un Pater & un Ave pour le repos du défunt pour lequel on sonne, ou que l’on va enterrer.

D. Que faut-il faire quand on sonne l’ Angelus au matin, à midi & au soir ?

R. Au premier coup il faut dire :
Angelus Domini nuntiavit Mariæ, & concepit de Spiritu sancto. Ave Maria, &c.

Au second coup : Ecce ancilla Domini, fiat mihi secundum verbum tuum. Ave Maria, &c.

Au troisiéme coup : Et Verbum caro factum est, & habitavit in nobis. Ave Maria, &c.

D. Pourquoi faut-il dire l’Angelus en ces trois tems-là ?

R. Il le faut dire au matin en mémoire de la Résurrection de Notre-Seigneur Jesus-Christ, à midi en mémoire de sa Passion, & le soir en mémoire de son Incarnation.

D. Que faut-il faire avant ses repas ?

R. Il faut dire étant debout : Mon Dieu, bénissez la nourriture que je vais prendre, pour m’entretenir à votre service, & ensuite réciter le Benedicite.

D. Que faut-il faire pendant son repas pour manger chrétiennement ?

R. Il faut éviter la gourmandise & la sensualité, c’est-à-dire, qu’il ne faut pas manger avec précipitation ni par excès, ni rechercher ses appétits avec trop de soin.

D. Après avoir pris son repas, que faut-il faire ?

R, Il faut se lever de table, & dire avec révérence : Mon Dieu, je vous remercie de la nourriture que vous m’avez donnée faites-moi la grace d’en bien user. Et ensuite dire les graces.

Au soir.

D. Que faut-il faire avant de se coucher ?

R. Il faut prendre de l’Eau-benite, se mettre à genoux, comme le matin, devant le Crucifix, & dire : Mon Dieu, je vous adore, & je vous aime de tout mon cœur, je vous remercie de m’avoir mis au monde, fait Catholique, & racheté par le Sang de votre Fils Notre-Seigneur Jesus-Christ & conservé durant ce jour.

D. Après cela que faut-il faire ?

R. Il faut examiner sa conscience pour connoître les péchés qu’on a commis pendans la journée, & ensuite demander pardon à Dieu.

D. Que faut-il dire pour demander pardon à Dieu des pechés qu’on a commis pendant la journée ?

R. Il faut dire : Mon Dieu, je vous demande pardon des pechés que j’ai commis en cette journée & en toute ma vie, je m’en repens de tout mon cœur, pour l’amour que je vous porte : je propose de m’en garder à l’avenir, moyennant votre sainte grace, & de m’en confesser au plûtôt.

D. Après avoir demandé pardon à Dieu de ses pechés, que faut-il faire ?

R. Il faut dire le Confiteor, & ensuite réciter en Latin ou en François l’Oraison Dominicale, & la Salutation Angelique, le Symbole des Apôtres, & une Oraison à son Ange Gardien, comme le matin.

D. Comment faut-il finir sa prière ?

R. Il la Faut finir, en disant : Mon Dieu, conservez-moi durant cette nuit sans vous offenser, & sans aucun fâcheux accident.

D. La priere étant finie, que faut-il faire ?

R. Il faut, si l’on peut, garder le silence, fe déshabiller modeftement , 6c entretenir fon cfprit dans quelque bonne penfee, comme feroit celle de la mort, dont le sommeil est l’image.

D. Etant an lit, que faut-il faire ?

R. Il faut faire le ligne de la Croix, & dire: jVïor* Dieu, faites moi la grâce de bien mourir.

D Ne faut-il rien faire davantage les Di- p}jmcbc<’& les Fêtes , que les autres jours ?

R Oui , il faut en ces jours affifter à tout le Service de la Paroifle , à la grande Melle , au Pione , à Vêpres, au Sermon & au Caté- chifine * vifiter les malades les affligés , & çpiand on en a befoin , s’approcher du Sacrement de Pénitence.


SECONDE PARTIE.
De la Penitence, & des conditions nécessaires
pour s'en approcher avec fruit


Leçon I.
Du Sacrement de Pénitence, & de sa
nécessité.

D. Qu’est-ce que la Pénitence ?

R. C’est un Sacrement qui remet les pechés commis après le Baptême.

D. Qui est-ce qui a institué le Sacrement de Pénitence ?

R. C’est Notre Seigneur Jesus-Christ.

D. Quand l’a t-il institué ?

R. C'a été après sa Résurrection, lorsque s’étant apparu à ses Apôtres, il leur dit : Recevez le Saint-Esprit, les pechés seront pardonnés à ceux à qui vous les pardonnerez & ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez.

D. Ce Sacrement est-il nécessaire ?

R. Oüi, & si quelqu’un par sa propre faute manquait à le recevoir après être tombé dans le peché monel depuis son Baptême, il seroit damné.

D. Ce Sacrement remet-il toutes fortes de pechés ?

R. Oüi, il les remet tous, quelques grands qu’ils puissent être.

D. Ce Sacrement ne fait-il autre chose que remettre les pechés ?

R. Il produit encore trois effets, 1. Il change la peine éternelle qui était dûë au peché, en une peine temporelle. 2. Il donne de la force pour ne plus retomber au peché. 3. Il console l’âme, & la met en repos contre les remords de la conscience.

D. Peut-on recevoir ce Sacrement plusieurs fois ?

R. Oüi, on le peut recevoir tout autant de fois qu'on a eu le malheur de tomber dans le peché.

D. Tous ceux qui s'approchent de ce Sacrement, reçoivent-ils la rémission de leurs pechés & tous les avantages que vous venez de nous réciter ?

R. Non, il n’y a que ceux qui apportent à ce Sacrement les conditions que Notre Seigneur demande.

D. Quelles sont ces conditions ?

R. Il y en a cinq, sçavoir 1. Examiner sa conscience. 2. Etre marri d’avoir offensé Dieu. 3. faire un ferme propos de ne le plus offenser. 4. Confesser tous ses pechés au Prêtre. 5. Satisfaire à Dieu & au Prochain.

D. Toutes ces conditions sont-elles absolument nécessaires ?

R. Oüi.

D. Qui manqueroit seulement à une de ces conditions, ne recevroit-il pas la rémission de ses pechés ?

R. Non, mais au contraire il troit un nouveau peché, qui s’appelle sacrilege, abusant du Sacrement.

D. Si ce malheur etoit arrivé à quelqu’un, n’y a t’il point de remede ?

R. Oüi, par la misericorde de Dieu.

D. Quel est ce remede ?

R. C’est de faire une Confession générale, & y observer exactement toutes ces conditions.

D. Quel fruits, &c.

R. Trois entre autres. Le 1. remercier Notre Seigneur d’avoir donné ces Sacremens à son Eglise pour la rémission de nos pechés. Le 2. apprendre soigneusement la maniere d’en faire un bon usage, & pour cela venir avec affection au Catéchisme. Le 3. se hâter de faire pénitence, & ne pas differer à l’heure de la mort?


Leçon. II
De l’Examen de Conscience.

D.
QU’est-ce que l’Examen de Conscience ?

R. C’est une diligente recherche de tous les pechés commis depuis la derniere Confession.

D. Cet examen est-il nécessaire ?

R. Oui, parce qu’il est impossible d’avoir du regret de ses pechés, & de s’en confesser entierement, si on ne les connoît auparavant, ce qui ne se peut faire sans examen. Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/30 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/31 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/32 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/33 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/34 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/35 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/36 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/37 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/38 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/39 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/40 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/41 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/42 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/43 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/44 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/45 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/46 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/47 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/48 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/49 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/50 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/51 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/52 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/53 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/54 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/55 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/56 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/57 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/58 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/59 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/60 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/61 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/62 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/63 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/64 la troisiéme, c’est de croître en grace, en vertu & en science, & vivre toujours de mieux en mieux.

D. Que doivent faire les enfans pour croître en grace & en vertu ?

R. Ils doivent faire trois choses, La première, c’est d’éviter les occasions d’offenser Dieu, & surtout les mauvaises compagnies & l’oisiveté, s’occupant chacun selon son état, ou à l’étude, ou à un métier, ou à quelque travail honnête. La seconde, c’est de prier Dieu dévotement tous les jours au matin & au soir. La troisiéme, c’est de fréquenter les Sacremens, se confessant pour le moins une fois le mois, & communiant selon l’avis de son Confesseur.

D. Que faut-il faire pour croître en science ?

R. Il faut aimer & rechercher à s’instruire par la lecture des bons Livres, & par les Catechismes & Instructions de la Paroisse.


Avis pour le jour de la Communion

1. Faites qu’on connoisse en vous voyant ce jour-là, que vous avez eu le bonheur de communier. Prenez garde de souiller par aucun péché votre cœur, qui a été sanctifié par l’attouchement du Corps adorable de Jesus-Christ.

2. Charmé des bontés de votre Dieu qui s’est uni à vous, ne vous occupez qu’à converser intérieurement avec lui, par la priere, par l’assistance aux divins Offices, par la lecture spirituelle, & par la pratique des œuvres de piété.

3. Elevez de tems en tems les yeux vers le Ciel, pour remercier Dieu des grâces qu’il vous a faites par la sainte Communion. Invitez tous les Esprits célestes à unir leurs actions de grâces aux vôtres, pour donner à Jesus-Christ des marques de votre reconnoissance.

4. Gardez-vous ce jour-la de vous dissiper par des divertissemens profanes, par de vains entretiens ; ne vous occupez que du plaisir de converser avec le plus aimable des enfans des hommes ; regardez de toujours comme réellement présent dans vous, & ne songez qu’à lui donner à chaque moment de nouveaux témoignages de votre amour.


Dix Conseils aux nouveaux
Communiés.

1. Ne passer aucun jour sans prier Dieu le matin & le soir à genoux, & sans faire l’examen de conscience plus soigneusement qu’auparavant.

2. Avoir une plus grande dévotion au S. Sacrement de l’Autel que par le passé.

3. Assister les Fêtes & les Dimanches à tout le Service Paroissial, au Prône & au Catéchisme.

4. Ne passer pas un mois, ni une Fête solennelle, sans se confesser en sa Paroisse.

5. Communier seulement selon l’avis de son Confesseur.

6. Choisir un Confesseur auquel on ait une entiere confiance, & ne le changer pas aisément sans l’avis de quelque personne éclairée & spirituelle.

7. Faire toutes ses Confessions avec le même esprit de pénitence, contrition de cœur & autres dispositions qu’on a fait la générale, & toutes les Communions avec la même ferveur que la premiere, ou bien comme si c’étoient les dernieres avant de mourir.

8. Etre plus respectueux, officieux & obéissant à ses parens que par le passé.

9. Fuir comme la peste les mauvaises compagnies, & surtout celle des jureurs, faineans, malhonnêtes, & de ceux qui injurient, dérobent & désobéissent à leurs parens : mais choisir les meilleurs entre ceux de sa condition ; pour la conversation ordinaire.

10. Aimer la lecture des bons Livres, comme la Vie des Saints, l’Introduction à la Vie Dévote, le Pedagogue Chrétien, l’Ancien & le Nouveau Testament, le Directeur spirituel, l’Imitation de Jesus-Christ, Grenade, le vrai Fidele à Dieu, l’Instruction pour la Jeunesse, &c.


CONDUITE POUR LA
CONFESSION.


Oraison avant l’Examen de Conscience.

Mon Dieu, je crois que par un effet de votre miséricorde vous avez établi le Sacrement de Pénitence pour la rémission des péchés. Dans le désir de me disposer à le recevoir, je viens prosterné devant vous qui êtes le Pere des lumières qui connoissez les secrets les plus cachés, & qui pénétrez sans peine jusques dans le fond des cœurs, vous demander la grâce nécessaire pour voir l’abîme de corruption où je suis tombé par mes crimes. Faites, Seigneur, que je m’examine avec une sainte séverité, & que rien n'échape à ma connoissance : remettez en ma mémoire les fautes que j’ai commises depuis ma derniere Confession : Faites-moi connoître par quel malheur je suis tombé dans l’état funeste où je me vois, que je voye la laideur de mon ame, & que l’horreur que j’en aurai me porte à vous demander par de continuels gémissemens, la grace de les détester sincerement, de m’en confesser entièrement, & de n’y plus retomber. Sainte Vierge, Mere de Dieu, priez pour moi ; mon saint Ange Gardien, & tous les Saints de Paradis, intercedez pour moi. Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/69 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/70 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/71 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/72 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/73 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/74 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/75 Page:Anonyme - Catéchisme servant de disposition pour faire avec fruit la première communion, 1747.pdf/76 nom. Mon ame, beniflez le Seigneur, & : n’oubliez jamais tant de graces qn’il vous a faites. Ql]e Je ne ce1îe jamais de vous louer, 6 mon Dieu,& de vous remercier pour cetrè infinie miséricorde , · p !lr laquelle vous m’avez pardonné routes mes fautes, J’étots cfcla ve du démon, & vous ~vez. rompu mes liens. Suppléez, mon Dieu, à tous les défauts de ma Confellion ; achevez de rompre par une douleur (incere la dureté de mon cœur, fortifiez la réfolurion que je fois maintenant tle mourir plutôt que de vous offenser jamais. Ainsi soit-il.

Ecoutez quelque tems Jesus-Christ qui vous dit : Vous voyez que vous êtes guéri, ne péchez plus à l’avenir de crainte qu’il ne vous arrive quelque, chose de pire. Qu’on connoisse par votre conduite que vous avez fait une bonne Confession ; & ne parlez jamais de ce que vous avez clit ou entendu dans le fa. cré Tribu nal de la Pénitence, & foyez aulfi réforve li.fr ce poinr , que le doit être verre Confrffcur, gui d1 : obligé .à un Iecrer inviolable ; repaffez dans votre mémoire les avis qu’il vous a donnez, & faites resolution de les mettre en pratique.

FIN.
le Privilege est dans l'Histoire de l'Ancien & du Nouveau Testament.