Bibliothèque historique et militaire/De la défense des places fortes

DE LA DÉFENSE
des
PLACES FORTES,
ouvrage
COMPOSÉ PAR ORDRE DE SA MAJESTÉ IMPÉRIALE ET ROYALE,
pour l’instruction des élèves du corps du génie,
ET PUBLIÉ EN 1810
PAR CARNOT,
ancien officier de ce corps, ancien ministre de la guerre,
membre de l’institut de france et de la légion-d’honneur
Dans la défense des Places fortes, la valeur et l’industrie ne suffisent point l’une sans l’autre ; mais elles peuvent tout, étant réunies.

TABLE DES MATIÈRES

(ne fait pas partie de l’ouvrage original)

 499

PREMIÈRE PARTIE :

Que tout militaire chargé de la défense d’une place, doit être dans la résolution de périr plutôt que de la rendre.

Chap. Ier : L’obligation de défendre les places fortes jusqu’à la dernière extrémité est imposée par les lois de la discipline militaire. — Fausses objections contre ce principe. — Un militaire n’est responsable que de l’exécution des ordres qu’il reçoit. — Il ne lui appartient d’en examiner ni les motifs, ni les conséquences. 
 505
Chap. II : Obligation de défendre les places fortes jusqu’à la dernière extrémité, confirmée l’importance de ces points militaires. Que les forteresses ne se placent point au hasard. — Qu’elles forment un grand ensemble, dont toutes les parties sont liées entre elles, et avec le système général de la guerre. — Que cet ensemble peut être entièrement rompu, les plus grands projets déconcertés et la sûreté de l’État compromise, par la mauvaise défense d’une seule forteresse. 
 515
Chap. III : Les menaces de l’ennemi, les bombardemens, les surprises, les attaques partielles annoncent ordinairement l’impuissance où il est de former une attaque régulière. Tous ces moyens doivent être repoussés avec mépris. 
 520
Chap. IV : Si une place ne se défendait point jusqu’à la dernière extrémité, il serait à peu près indifférent qu’elle fût bien ou mal fortifiée. — Les difficultés réelles ne commencent, qu’au glacis. — La défense des brèches, étant l’opération la plus critique et la plus meurtrière pour t’assiégeant, est aussi la plus capable de le rebuter, et la plus décisive pour l’honneur de la garnison. 
 525
Chap. V : Combien il est dangereux de laisser porter coup au moral du soldat. — Puissance de l’opinion dans une place assiégée. — Ressort qu’imprime une généreuse résolution. — Découragement que produit la seule idée qu’il faut finir par se rendre. — Prodigieux effets de l’enthousiasme, de la belle contenance des chefs, du désir de la gloire, de l’amour de la patrie, des principes religieux. 
 530
Chap. VI : Absurdité des calculs par lesquels on prétend déterminer la durée d’un siége et en fixer le terme. — Contradictions de ceux qui établissent de semblables calculs. — Ils sont démentis par les faits les plus importans. — Ils ne tendent qu’à affaiblir l’énergie des défenseurs. 
 536
Chap. VII : Pièces officielles relatives à l’objet traité dans cette première partie. — Nouvelles lettres-patentes délivrées par S. M. aux gouverneurs et commandans de places. — Enquête sur la conduite de ceux qui sont prévenus de les avoir mal défendues. 
 549
Chap. VIII : Instruction pratique par l’exemple. 
 572
  
Section I. Exemples tirés de l’histoire ancienne
 573
  
Section II. Exemples tirés de l’histoire moderne
 596

SECONDE PARTIE :

Des moyens que fournit l’industrie pour assurer la meilleure défense des places.

Chap. Ier : Reconnaissance que doivent faire, même en temps de paix, dès leur arrivée dans une place, les commandans et les officiers du génie auxquels cette place est confiée. — Des propriétés de cette place relativement à l’ensemble de la frontière. — Du site. — De la forme des ouvrages et de leurs rapports respectifs. — Des bâtimens militaires. 
 644
Chap. II : De la place supposée en état de guerre. — Dispositions défensives. — Du personnel et du matériel nécessaire à la défense. — Garnison. — Artillerie. — Subsistances. — Approvisionnemens de tous genres. 
 655
Chap. III : De la mise en état de siége. — Mesures commandées par les circonstances. — Investissement. — Ouverture de la tranchée. — Défense éloignée. — Défense rapprochée. 
 658

MÉMOIRES ADDITIONNELS

Où l’on propose une nouvelle manière de défendre les places
 689
Sur la fortification primitives
 695
  
Section I. Discours préliminaire du traité de la défense des places fortes.
 697
  
Section II. Mémoire sur la fortification primitive, pour servir de suite au traité de la défense des places fortes
 719
  
Section II. — §. Ier. De la fortification primitive en général. 
 719
  
Section II. — §. II. Application des principes exposés dans le paragraphe précédent, à l’amélioration des systèmes bastionnés. 
 735