Anne de Geierstein, ou la fille du brouillard
Traduction par Albert Montémont.
Ménard (Œuvres de Walter Scott, volume 21p. 62-69).

CHAPITRE IV.

L’ARC.

Et alors il saisit d’une main de maître l’arc bien connu, le tourne de tous les côtés, l’examine dans tous les sens ; tandis que les uns se disent par dérision : « Comme il retourne cet arc ! » D’autres assurent qu’il doit s’y connaître… que sans doute il aura vu quelqu’un s’en servir… Qu’il fabrique des arcs peut-être, et peut-être qu’il les vole.
Pope Traduction de l’Odyssée d’Homère.

La jeune et jolie fille approcha avec l’air moitié honteux, moitié important, qui sied si bien à une jeune ménagère quand elle est à la fois fière et embarrassée des devoirs de matrone qu’elle est appelée à remplir, et murmura quelque chose à l’oreille de son oncle.

« Eh, mais… les jeunes écervelés ne ponvaient-ils pas faire eux-mêmes leur commission ?… Comment se fait-il qu’ils n’osent demander ce dont ils ont besoin, mais qu’il leur faille vous envoyer à leur place ? Si c’eût été une chose raisonnable, je l’aurais entendu corner à mes oreilles par quarante voix ensemble, tant sont modestes les jeunes Suisses de nos jours ! » Anne, se penchant vers son oncle, lui parla encore à voix basse, tandis que la grosse main du vieillard passait avec tendresse au milieu des boucles innombrables de ses cheveux. Il répliqua : « L’arc de Buttisholz, ma chère ? Mais à coup sûr nos jeunes gens ne sont pas devenus assez forts pour le bander depuis l’année dernière, où nul d’entre eux ne pouvait y réussir. Au reste le voici là pendu avec ses trois flèches. Quel est le sage champion qui défie les autres à un jeu où il sera certainement vaincu ? — Mon oncle, c’est le fils de monsieur, répondit la jeune fille, qui, ne se trouvant pas capable de lutter avec mes cousins à la course, au saut, au jet de la barre et au palet, les a défiés de monter à cheval comme lui, ou de tirer avec le long arc anglais. — Monter à cheval, reprit le vénérable Suisse, serait difficile dans un pays où il n’y a point de chevaux ; et quand même il y en aurait, point de plaines pour servir de carrière. Mais on va lui donner un arc anglais, puisque par hasard nous en possédons un. Portez-le à ces jeunes gens, ma nièce, avec les trois flèches, et dites-leur de ma part que le drôle qui le bandera fera plus que n’aurait pu faire Guillaume Tell ou le fameux Stauffacher. »

Pendant que la jeune fille allait prendre l’arc en question qui était suspendu au milieu du trophée d’armes que Philipson avait déjà remarqué, le marchand anglais fit observer que, si les ménestrels de son pays avaient à assigner une occupation à une si jolie demoiselle, ils ne la chargeraient de porter d’autre arc que celui du petit dieu aveugle Cupidon. — Je ne veux pas entendre parler du dieu aveugle, de ce Cupidon, » répliqua vivement Arnold, en même temps néanmoins qu’il souriait à demi ; « nous avons été assourdis par les sottises des ménestrels[1] et des chanteurs ambulants, depuis le jour où ces maudits vagabonds ont trouvé qu’il y avait quelque argent à ramasser chez nous. Une fille des montagnes devrait seulement chanter les ballades d’Albert Ischudi, ou le joyeux lai qu’on chante pour conduire les vaches au pâturage, ou pour les ramener[2]. »

Pendant qu’il parlait, la jeune demoiselle avait choisi parmi les armes un arc d’une force extraordinaire, haut de beaucoup plus de six pieds, et trois flèches longues d’une aune. Philipson demanda à les voir, et les examina attentivement. « Voilà un fameux morceau d’if, dit-il, et je dois m’y connaître, puisque j’ai fait commerce de pareille marchandise dans mon temps ; mais quand j’avais l’âge d’Arthur, je l’aurais bandé aussi aisément qu’un petit garçon plie une branche de saule. — Nous sommes trop vieux pour nous vanter comme de petits garçons, » répliqua Arnold Biederman en lançant un coup d’œil de reproche à l’étranger. « Porte l’arc à tes cousins, Anne, et laisse celui qui le tendra dire qu’il a vaincu Arnold Biederman. » En parlant ainsi, il tourna les yeux sur les membres grêles, mais nerveux de l’Anglais, puis les reporta sur son propre corps robuste et bien conservé.

« Vous devez vous rappeler, mon cher hôte, dit Philipson, que les armes se manient moins par la force que par l’art et la souplesse de la main. Ce qui m’étonne le plus, c’est de voir en ces lieux un arc fait par Matthieu de Duncaster, arquebusier, qui vivait il y a au moins cent ans, célèbre par la solidité des armes qu’il fabriquait, et qui sont devenues aujourd’hui presque inutiles, attendu que même un archer anglais ne saurait s’en servir. — Comment êtes-vous sûr du nom du fabricant, mon digne hôte ? — J’ai reconnu la marque du vieux Matthieu, et ses initiales tracées sur l’arc. Je ne suis pas médiocrement surpris de trouver ici une pareille arme, et si bien conservée. — Elle a été régulièrement frottée, huilée et tenue en bon état, car nous la conservons comme trophée d’un jour mémorable. Ce serait vous faire de la peine que de vous en conter la vieille histoire, puisqu’elle a été prise dans un combat fatal à votre pays. — Mon pays, » répliqua l’Anglais avec calme, « a gagné tant de victoires, que ses enfants peuvent bien se résigner à entendre parler d’une seule défaite ; mais je ne savais pas que les Anglais eussent jamais été en guerre contre la Suisse. — Pas précisément comme nation ; mais, du temps de mon grand-père, une bande considérable de soldats pillards, composée d’hommes de presque toutes les contrées, et particulièrement d’Anglais, de Normands et de Gascons, se répandit dans l’Argovie et dans les districts adjacents. Ils étaient conduits par un guerrier fameux, nommé Enguerrand de Coucy, qui prétendait avoir certaines contestations à vider avec le duc d’Autriche : pour faire valoir ses droits, il ravagea indifféremment le territoire autrichien et celui de la Confédération. Ses soldats étaient des guerriers mercenaires… des compagnies franches, ainsi qu’ils s’appelaient eux-mêmes… qui n’appartenaient à aucun pays, et étaient aussi braves dans le combat que barbares dans leurs déprédations. Une suspension momentanée des guerres continuelles entre la France et l’Angleterre avait privé la plupart de ces bandes de leur occupation ordinaire ; et comme se battre était leur élément, ils étaient venus le chercher dans nos vallées. L’air semblait de feu, tant brillaient leurs armures, et le soleil lui-même était obscurci, tant étaient nombreuses les flèches qu’ils lançaient. Ils nous firent beaucoup de mal, et nous essuyâmes d’horribles défaites en plus d’une rencontre ; mais nous les joignîmes un jour à Buttisholz, et nous mêlâmes le sang de maint cavalier, ou noble, car chacun de ces deux mots avait la même signification, à celui de son cheval. Le haut monticule qui recouvre les os des hommes et des coursiers est encore appelé tombeau des Anglais. »

Philipson garda le silence une minute ou deux, puis répliqua : « Laissez-les donc reposer en paix ! S’ils ont fait du mal, ils l’ont bien payé en perdant la vie ; et c’est là toute la rançon qu’on puisse exiger d’un homme mortel en expiation de ses fautes… Le ciel pardonne à leurs âmes ! — Amen ! répliqua le landamraan, et à celles de tous les braves. Mon aïeul assista à cette bataille, et fut cité pour s’y être comporté en bon soldat. Cet arc a donc toujours été soigneusement conservé depuis dans notre famille. Il y a une prophétie à son sujet, mais je ne crois pas qu’elle vaille la peine d’être mentionnée. »

Philipson allait prier son hôte de s’expliquer, lorsqu’il fut interrompu par un grand cri de surprise et d’admiration qui partait du dehors.

« Il faut que je sorte, dit Biederman, pour voir quelle besogne me font ces écervelés. Il n’en est plus aujourd’hui comme autrefois dans ce pays, où les jeunes gens n’osaient pas émettre leur opinion avant que la voix des vieillards eût été entendue. »

Il sortit donc de la loge, suivi de son hôte. Toutes les personnes qui avaient été spectatrices des jeux parlaient, criaient, se disputaient toutes à la fois ; tandis qu’Arthur Philipson se tenait un peu à l’écart des autres, appuyé sur l’arc non bandé, avec une indifférence apparente. À la vue du landamman le silence se rétablit.

« Que signifient ces clameurs extraordinaires ? » demanda-t-il en élevant une voix que tous étaient accoutumés à entendre avec respect… « Rudiger, » continua-t-il en s’adressant au plus âgé de ses fils, « le jeune étranger a-t-il tendu l’arc ? — Oui, mon père répondit Rudiger ; et de plus il frappé le but. Trois coups pareils ne furent jamais tirés par Guillaume Tell. — C’est hasard… pur hasard, répliqua le jeune Suisse de Berne. Le plus habile tireur n’aurait pu en faire autant, moins encore un pauvre jouvenceau qui n’a réussi dans aucun des jeux auxquels il s’est essayé avec nous. — Mais que s’est-il passé ? s’écria le landamman… Voyons, ne parlez pas tous en même temps ! Anne de Geierstein, tu as plus de bon sens et d’usage que ces jeunes gens… dis-moi ce qui est arrivé.

La jeune fille parut un peu confuse à cette invitation ; mais elle répondit d’un ton calme et les yeux baissés :

« Le but était, comme de coutume, un pigeon attaché à une perche. Tous les jeunes gens, à l’exception de l’étranger, l’avaient visé en se servant d’arcs ordinaires, mais sans l’abattre. Quand j’apportai l’arc de Buttisholz, je le présentai d’abord à mes cousins, mais aucun d’eux ne voulut le prendre, disant, mon respectable oncle, qu’une tâche trop grande pour vous devait être trop difficile pour eux. — Ils parlaient sainement ; et l’étranger, a-t-il tendu l’arc ? — Oui, mon oncle ; mais il a d’abord écrit quelque chose sur un morceau de papier qu’il m’a mis dans la main. — Et ensuite a-t-il tiré, a-t-il touché le but ? » continua le Suisse étonné.

« Il commença par placer la perche deux cents toises plus loin qu’elle n’était. — C’est singulier ! c’est le double de la distance ordinaire. — Il banda alors l’arc, continua la jeune fille, et décocha l’une après l’autre, avec une incroyable rapidité, les trois flèches qu’il avait passées dans sa ceinture. La première perça la perche, la seconde coupa la ficelle, la troisième tua le pauvre oiseau qui s’élevait déjà dans les airs. — Par sainte Marie d’Einsiedlen ! » s’écria le vieillard immobile de surprise, « si vos yeux ont réellement vu ces choses, ils ont vu manier l’arc comme on ne le mania jamais dans les cantons de Forêts. — Je répliquerai à cela, mon vénérable parent, » dit Rudolphe Donnerhugel, qui était évidemment contrarié, « que c’est pur hasard, ou du moins illusion ou sortilège. — Et toi-même, qu’en dis-tu Arthur, » demanda son père en souriant ; « ton succès est-il le résultat du hasard ou de l’adresse ? — Mon père, répondit le jeune homme, je n’ai pas besoin de vous dire que je n’ai accompli qu’une prouesse bien ordinaire pour un archer anglais. Je ne parle pas pour satisfaire cet orgueilleux et ignorant jeune homme, mais c’est pour notre digne hôte et pour sa famille que je consens à répondre. Mon adversaire m’accuse d’avoir fasciné les yeux des spectateurs ou d’avoir touché le but par hasard. Quant à l’illusion, voici encore la perche traversée, le cordon coupé, le pigeon mort : on peut les voir et les manier ; en outre, si cette jolie demoiselle veut bien ouvrir le billet que je lui ai mis dans la main, elle pourra, après l’avoir lu, vous assurer que, même avant de tendre l’arc, l’avais fixé les trois buts que je me proposais d’atteindre. — Montrez-nous le papier, bonne nièce, dit son oncle, et terminez la controverse. — Ah ! avec votre permission, mon digne hôte, répliqua Arthur ce sont seulement quelques méchants vers qui ne peuvent être passables qu’aux yeux de mademoiselle. — Et si vous le permettez, monsieur, repartit le landamman, tout ce qui est digne des yeux de ma nièce mérite bien de venir à mes oreilles. »

Il prit alors le billet des mains de la jeune fille qui rougit en l’abandonnant. L’écriture en était si belle que le landamman s’écria de surprise ; « Aucun clerc de Saint-Gall ne pourrait écrire aussi joliment !… Il est étrange, continua-t-il, qu’une main capable de tendre un arc si rude, ait encore l’adresse de former des caractères si beaux. » Puis il s’écria encore une fois : « Ah ! des vers, par Notre-Dame ! Quoi ! seriez-vous des ménestrels déguisés en marchands ? » Il ouvrit alors le papier et lut les vers suivants :

Si j’atteignais le mât, le lien et l’oiseau,
L’archer anglais tiendrait donc sa parole.
Mais, jeune fille, ô toi dont on raffole,
Un seul de tes regards ferait mon sort plus beau.

« Voilà de la belle poésie, mon digne hôte, » dit le landamman en branlant la tête, « de jolis mots pour rendre folles des jeunes filles. Mais ne prenez pas la peine de vous excuser ; c’est la mode de votre pays, et nous savons par conséquent fermer les yeux là-dessus. » Puis, sans plus faire allusion au fameux quatrain, dont la lecture avait jeté le poète, aussi bien que l’objet des vers, dans un certain embarras, il ajouta gravement : « Vous devez maintenant convenir, Rudolphe Donnerhugel, que l’étranger a joué franc jeu et atteint les trois buts qu’il se proposait. — Qu’il les ait atteints, c’est chose manifeste, répondit l’individu auquel on en appelait de la sorte ; mais qu’il ait joué franc jeu, on peut en douter, s’il existe dans ce monde des choses qu’on nomme magie et sortilège. — Honte, honte à vous, Rudolphe ! dit le landamman ; la rancune et l’envie peuvent-elles avoir tant de prise sur un si brave jeune homme que vous, en qui mes fils devraient trouver un modèle de modération, d’équité et de franchise, aussi bien que de courage viril et de dextérité ? »

Le Bernois rougit vivement à ce reproche auquel il n’osa même pas essayer de répondre.

« Amusez-vous jusqu’au coucher du soleil, mes enfants, continua Arnold, pendant que mon digne hôte et moi nous emploierons notre temps à faire une promenade pour laquelle la soirée est maintenant favorable. — Il me semble, dit le marchand anglais, que j’aimerais à visiter les ruines de ce château qui s’élève près de la cascade. Il y a une espèce de dignité mélancolique dans une pareille scène, qui nous réconcilie avec les malheurs de notre propre temps, en nous montrant que nos ancêtres, qui étaient peut-être plus habiles ou plus puissants, ont néanmoins rencontré dans la vie des peines et des infortunes semblables à celles dont nous gémissons aujourd’hui. — Comme il vous plaira, mon digne monsieur, répliqua l’hôte ; nous aurons d’ailleurs le temps de causer en route de choses qu’il vous importe de connaître. »

Le pas lent des deux vieillards les éloigna peu à peu des limites de la pelouse, où recommencèrent bientôt les cris, les rires, les acclamations. Le jeune Philipson, en faveur duquel son succès, comme archer, avait effacé tout souvenir de ses premiers échecs, essaya de nouveau à partager les amusements nobles du pays, et obtint une bonne part d’applaudissements. Les jeunes gens, qui d’abord avaient été si disposés à le tourner en ridicule, commencèrent alors à le considérer comme digne de leurs attentions et de leur respect, tandis que Rudolphe Donnerhugel voyait avec colère qu’il n’était plus sans rival dans l’opinion de ses mâles cousins, et peut-être aussi de la jolie cousine. Le fier jeune Suisse réfléchit avec douleur qu’il avait encouru le déplaisir du landamman, perdu de sa réputation aux yeux de ses camarades dont il avait été jusqu’alors le chef, et que même il s’était exposé à une humiliation plus mortifiante encore, le tout, comme son cœur gonflé le lui disait bien, à cause d’un étranger, d’un vagabond, sans naissance ni renommée, qui ne pouvait pas sauter d’un roc à un autre sans y être encouragé par une jeune fille.

L’esprit irrité de la sorte, il s’approcha du jeune Anglais, et tandis qu’il faisait semblant de causer avec lui des chances probables de chaque joueur pour une partie qui était commencée, il attaqua soudain, à voix basse, un sujet d’une nature bien différente. Frappant sur l’épaule d’Arthur avec la brusque franchise d’un montagnard : « Cette flèche d’Ernest, dit-il à haute voix, a sifflé dans l’air comme un faucon lorsqu’il glisse sous le vent ! » Puis il continua sur un ton plus bas : « Vous autres marchands, vous vendez des gants, sans doute… mais débitez-vous vos gantelets un à un seulement, ou par paire ? — Je ne vends jamais un gant seul, » répliqua Arthur le comprenant aussitôt, et passablement disposé à tirer une vengeance complète des regards dédaigneux que lui avait lancés le champion bernois durant le repas, et de son audace récente à imputer au hasard ou à la sorcellerie l’adresse qu’il avait déployée en tirant de l’arc… « Je ne vends pas de gant seul, mais je ne refuse jamais d’en échanger un. — Vous avez l’entendement vif, je vois, répondit Rudolphe ; mais regardez les joueurs pendant que je vous parle, sinon on soupçonnera notre dessein…. Vous avez l’intelligence, disais-je, plus prompte que je ne m’y attendais. Si nous échangeons nos gants, comment chacun de nous rachètera-t-il le sien ? — Avec nos bonnes épées. — Revêtus de nos armures, ou comme nous sommes ? — Comme nous sommes plutôt. Je n’ai pas d’autre cotte d’armes que ce pourpoint… d’autre armure que mon épée, et je crois, monsieur le Suisse, que c’est plus qu’il ne m’en faut… Le lieu et l’heure, s’il vous plaît ? — Dans la cour du vieux château de Geierstein, au lever du soleil… mais on nous espionne… J’ai perdu ma gageure, étranger, » ajouta-t-il en parlant à haute voix et d’un air indifférent, « puisqu’Ulrich a lancé sa pierre plus loin qu’Ernest. Voici mon gant pour gage que je n’oublierai pas le flacon de vin. — Et voici le mien pour gage que je le boirai gaîment avec vous. »

C’est ainsi qu’au milieu des amusements paisibles, quoique rudes, de leurs compagnons, ces deux jeunes écervelés parvinrent à satisfaire leurs dispositions ennemies l’un à l’égard de l’autre, en convenant d’une rencontre qui pouvait avoir une issue fatale.



  1. Minnesingers, dit le texte ; ménestrels allemands. a. m.
  2. Le Ranz des vaches. a. m.