Annales de pomologie belge et étrangère/Pêche grosse mignonne




Pêche grosse mignonne.


L’arbre, les bourgeons et les feuilles ne diffèrent en rien de ceux de la Grosse Mignonne hâtive. Quant aux fleurs, elles sont aussi grandes, mais d’un rose plus pâle. Le fruit est plutôt moins gros. La peau en est duveteuse, moins rouge et offre une plus grande partie teinte de jaune ; elle est de plus pointillée et marbrée de pourpre. La chair a les mêmes qualités que celle de la Grosse Mignonne hâtive, excepté dans les terres froides, qui ne lui conviennent pas ; mais elle est rose seulement autour du noyau, auquel elle adhère. Le noyau est un peu plus gros et tout aussi profondément rustiqué.

L’arbre est vigoureux, charge bien et manque rarement de donner. Le fruit est de première qualité ; sa maturité, qui peut avancer ou retarder, selon l’exposition, arrive huit ou dix jours après celle de la Grosse Mignonne hâtive ; c’est-à-dire fin d’août. C’est encore une des variétés favorites cultivées à Montreuil.

L. de Bavay.