Maison Aubanel père, éditeur (p. 68).


II


Malgré que l’hiver eût une apparence de forteresse imprenable, le chaud soleil de mars en commença l’attaque avec sa ténacité coutumière qui finit toujours par emporter le morceau. La neige se désagrégea sous les rayons ardents du soleil et le littoral reprit un peu de vie. Bientôt, le bruit grossissant de la chute annonça que la neige fondait aussi à l’intérieur de la forêt.

Les chasseurs blancs sortirent du bois pour venir recommencer la pêche à la morue le plus tôt possible, mais bien décidés à quitter la Côte si les marsouins continuaient leurs ravages.