Œuvres poétiques de Chénier (Moland, 1889)/Pour lui l’ombre du cabinet

Œuvres poétiques, Texte établi par Louis MolandGarnierVolume 2 (p. 239).

VIII[1]


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..............pour lui
L’ombre du cabinet en délices abonde.
S’il fuit les graves riens, noble ennui du beau monde,
Ou si chez la beauté qui l’admit en secret,
Las de parler enfin, il demeure muet,
Il regagne à grands pas son asile et l’étude ;
Il y trouve la paix, la douce solitude.
Ses livres, et sa plume au bec noir et malin.
Et la sage folie, et le rire à l’œil fin.


Dans un poème sur ce que nous n’avons point de naïvetés… Je n’irai point au théâtre, à la cour, à la ville, subir les caprices d’un public trop superbe et non moins ignorant…

  1. Édition de G. de Chénier.