Œuvres de Saint-Amant/Bacchus conquerant
Œuvres complètes de Saint-Amant, Texte établi par Charles-Louis Livet, P. Jannet, , Tome 1 (p. 127-128). BACCHUS CONQUERANT[1].
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- ↑ Les Vers pour le ballet des bacchantes, de l’Imprimerie
du roy, 1623, sont d’une extrême rareté. Un exemplaire se
trouve à la Bibl. de l’Arsenal. — Les premiers vers sont de
Théophile, les suivants sont de Saint-Amam (sic), de du Vivyer,
de Sorel et de Bois-Robert. On y voit paroître deux sacrificateurs,
des esclaves conduisant le triomphe de Bacchus,
un coupeur de bourse, un coureur de nuit (M. le grand-prieur),
des donneurs de sérénades (le duc de Longueville et le duc
d’Elbeuf), un débauché pour les mascarades (le duc de Montmorency),
un débauché pour l’amour (le maréchal de Créquy),
enfin un débauché pour les masques (M. de Chalais). — Le livret
comprend les pages 1-28. — Les ballets étoient des spectacles
qui ne servoient qu’aux divertissements des rois et des
princes. Cahusac n’en cite qu’un seul, la Verità raminga, qui ait été donné au public, à Venise. — On trouve dans Furetière un
passage curieux sur les ballets :
« La plus nécessaire qualité à un poète pour se mettre en réputation, c’est de hanter la cour ou d’y avoir été nourry… Je voudrois qu’il eust accès dans toutes les ruelles, réduits et académies illustres…, qu’il… Le meilleur seroit qu’il eust assez de crédit pour faire les vers d’un ballet du roy, car c’est une fortune que les poètes doivent autant briguer que les peintres font le tableau du may qu’on présente à Notre-Dame. »
Roman bourgeois de Furetière, Bibl. elzevirienne, ad finem. - ↑ Il s’agit de Louis XIII, le Juste.