Éléments de la philosophie de Newton/Édition Garnier


Éléments de la philosophie de Newton


Première partie. Métaphysique.Chap. I. — De Dieu. Raisons que tous les esprits ne goûtent pas. Raisons des matérialistes 
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Chap. II. — De l’espace et de la durée, comme propriétés de Dieu. — Sentiment de Leibnitz. Sentiment et raisons de Newton. Matière infinie impossible. Épicure devait admettre un Dieu créateur et gouverneur. Propriétés de l’espace et de la durée 
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Chap. III. — De la liberté dans Dieu, et du grand principe de la raison suffisante. — Principes de Leibnitz, poussés peut-être trop loin. Ses raisonnements séduisants. Réponse. Nouvelles instances contre le principe des indiscernables 
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Chap. IV. — De la liberté dans l’homme. Excellent ouvrage contre la liberté ; si bon, que le docteur Clarke y répondit par des injures. Liberté d’indifférence. Liberté de spontanéité. Privation de liberté, chose très commune. Objections puissantes contre la liberté 
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Chap. V. — De la religion naturelle. Reproche de Leibnitz à Newton, peu fondé. Réfutation d’un sentiment de Locke. Le bien de la société. Religion naturelle. Humanité 
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Chap. VI. — De l’âme, et de la manière dont elle est unie au corps et dont elle a ses idées. — Quatre opinions sur la formation des idées : celles des anciens matérialistes, celle de Malebranche, celle de Leibnitz ; opinion de Leibnitz combattue 
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Chap. VII. — Des premiers principes de la matière. Examen de la matière première. Méprise de Newton. Il n’y a point de transmutations véritables. Newton admet les atomes 
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Chap. VIII. — De la nature des éléments de la matière, ou des monades. — Opinion de Newton. Imagination de Leibnitz 
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Chap. IX. — De la force active, qui met tout en mouvement dans l’univers. — S’il y a toujours même quantité de force dans le monde. Examen de la force. Manière de calculer la force. Conclusion des deux partis 
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Seconde partie. — Physique newtonienne.Introduction 
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Chap. I. — Premières recherches sur la lumière, et comment elle vient à nous. Erreurs de Descartes à ce sujet. — Définition singulière par les péripatéticiens. L’esprit systématique a égaré Descartes. Son système faux. Du mouvement progressif de la lumière. Erreur du Spectacle de la Nature. Démonstration du mouvement de la lumière, par Roemer. Expérience de Roemer contestée et combattue mal à propos. Preuves de la découverte de Roemer par les découvertes de Bradley. Histoire de ces découvertes. Explication et conclusion 
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Chap. II. — Système de Malebranche aussi erroné que celui de Descartes ; nature de la lumière ; ses routes ; sa rapidité. — Erreur du P. Malebranche. Expérience qui détruit la chimère des tourbillons lumineux. Définition de la matière de la lumière. Feu et lumière sont le même être. Rapidité de la lumière. Petitesse de ses atomes. Fausse idée sur la manière dont elle nous vient. Progression de la lumière. Preuve de l’impossibilité du plein. Obstination contre ces vérités. Abus de la sainte Écriture contre ces vérités 
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Chap. III. — La propriété que la lumière a de se réfléchir n’était pas véritablement connue ; elle n’est point réfléchie par les parties solides des corps, comme on le croyait. — Aucun corps uni. Lumière non réfléchie par les parties solides. Expériences décisives. Comment et en quel sens la lumière rejaillit du vide même. Comment on en fait l’expérience. Conclusion de cette expérience. Plus les pores sont petits, plus la lumière passe. Mauvaises objections contre ces vérités 
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Chap. IV. — De la propriété que la lumière a de se briser en passant d’une substance dans une autre, et de prendre un nouveau chemin. Comment la lumière se brise 
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Chap. V. — De la conformation de nos yeux ; comment la lumière entre et agit dans cet organe. — Description de l’œil. Œil presbyte. Œil myope 
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Chap. VI. — Des miroirs, des télescopes. Des raisons que les mathématiques donnent des mystères de la vision ; que ces raisons ne sont point suffisantes. — Miroir plan. Miroir convexe. Miroir concave. Explications géométriques de la vision. Nul rapport immédiat entre les règles d’optique et nos sensations. Exemple en preuve 
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Chap. VII. — Comment nous connaissons les distances, les grandeurs, les figures, les situations. — Les angles ni les lignes optiques ne peuvent nous faire connaître les distances. Exemple en preuve. Ces lignes optiques ne font connaître ni les grandeurs ni les figures. Exemple en preuve. Preuve par l’expérience de l’aveugle-né guéri par Cheselden. Comment nous connaissons les distances et les grandeurs. Exemple. Nous apprenons à voir comme à lire. La vue ne peut faire connaître l’étendue 
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Chap. VIII. — Pourquoi le soleil et la lune paraissent plus grands à l’horizon qu’au méridien. — Système de Malebranche démenti par l’expérience. Explication du phénomène 
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Chap. IX. — De la cause qui fait briser les rayons de la lumière en passant d’une substance dans une autre ; que cette cause est une loi générale de la nature, inconnue avant Newton ; que l’inflexion de la lumière est encore un effet de cette cause, etc. — Ce que c’est que réfraction. Proportion des réfractions trouvée par Snellius. Ce que c’est que sinus de réfraction. Grande découverte de Newton. Lumière brisée avant d’entrer dans les corps. Examen de l’attraction. Il faut examiner l’attraction avant que de se révolter contre ce mot. Impulsion et attraction, également certaines et inconnues. En quoi l’attraction est une qualité occulte. Preuves de l’attraction. Inflexion de la lumière auprès des corps qui l’attirent 
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Chap. X. — Suite des merveilles de la réfraction de la lumière. Qu’un seul rayon de la lumière contient en soi toutes les couleurs possibles. Ce que c’est que la réfrangibilité. Découvertes nouvelles. — Imagination de Descartes sur les couleurs. Erreur de Malebranche. Expérience et démonstration de Newton. Anatomie de la lumière. Couleurs dans les rayons primitifs. Vaines objections contre ces découvertes. Critiques encore plus vaines. Expérience importante 
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Chap. XI. — De l’arc-en-ciel ; que ce météore est une suite nécessaire des lois de la réfrangibilité. Mécanisme de l’arc-en-ciel inconnu à toute l’antiquité, ignorance d’Albert le Grand. L’archevêque Antonio de Dominis est le premier qui ait expliqué l’arc-en-ciel. Son expérience imitée par Descartes. La réfrangibilité, unique raison de l’arc-en-ciel. Explication de ce phénomène. Les deux arcs-en-ciel. Ce phénomène vu toujours en demi-cercle 
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Chap. XII. — Nouvelles découvertes sur la cause des couleurs, qui confirment la doctrine précédente. Démonstration que les couleurs sont occasionnées par l’épaisseur des parties qui composent les corps, sans que la lumière soit réfléchie de ces parties. — Connaissance plus approfondie de la formation des couleurs. Grandes vérités tirées d’une expérience commune. Expériences de Newton. Les couleurs dépendent de l’épaisseur des parties des corps, sans que ces parties réfléchissent elles-mêmes la lumière. Tous les corps sont transparents. Preuve que les couleurs dépendent des épaisseurs, sans que les parties solides renvoient en effet la lumière 
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Chap. XIII. — Suite de ces découvertes. Action mutuelle des corps sur la lumière. — Expériences très-singulières. Conséquences de ces expériences. Action mutuelle des corps sur la lumière. Toute cette théorie de la lumière a rapport avec la théorie de l’univers. La matière a plus de propriétés qu’on ne pense 
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Lettre de l’auteur, qui peut servir de conclusion à la théorie de la lumière 
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Troisième Partie. — Chap. I. — Premières idées touchant les lois de la pesanteur et de l’attraction : que la matière subtile, les tourbillons et le plein doivent être rejetés. — Attraction. Expérience qui démontre le vide et les effets de la gravitation. La pesanteur agit en raison des masses. D’où vient ce pouvoir de la pesanteur. Il ne peut venir d’une prétendue matière subtile. Pourquoi un corps pèse plus qu’un autre. Le système de Descartes ne peut en rendre raison 
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Chap. II. — Que les tourbillons de Descartes et le plein sont impossibles, et que par conséquent il y a une autre cause de la pesanteur. — Preuves de l’impossibilité des tourbillons. Preuves contre le plein 
 512
Chap. III. — Gravitation démontrée par la découverte de Newton. Histoire de cette découverte. Que la lune parcourt son orbite par la force de cette gravitation. — Lois de la chute des corps trouvées par Galilée. Savoir si ces lois sont partout les mêmes. Histoire de la découverte de la gravitation. Procédé de Newton. Théorie tirée de ces découvertes. La même cause qui fait tomber les corps sur la terre dirige la lune autour de la terre 
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Chap. IV. — Que la gravitation et l’attraction dirigent toutes les planètes dans leur cours. — Comment on doit entendre la théorie de la pesanteur chez Descartes. Ce que c’est que la force centrifuge et la force centripète. Cette démonstration prouve que le soleil est le centre de l’univers, et non la terre. C’est pour les raisons précédentes que nous avons plus d’été que d’hiver 
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Chap. V. — Démonstration des lois de la gravitation tirée des règles de Kepler : qu’une de ces lois de Kepler démontre le mouvement de la terre. — Grande règle de Kepler. Fausses raisons de cette loi admirable. Raison véritable de cette loi, trouvée par Newton. Récapitulation des preuves de la gravitation. Ces découvertes de Kepler et de Newton servent à démontrer que c’est la terre qui tourne autour du soleil. Démonstration du mouvement de la terre, tirée des mêmes lois 
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Chap. VI. — Nouvelles preuves de l’attraction : que les inégalités du mouvement et de l’orbite de la lune sont nécessairement les effets de l’attraction. — Exemple en preuve. Inégalités du cours de la lune, toutes causées par l’attraction. Déduction de ces vérités. La gravitation n’est point l’effet du cours des astres, mais leur cours est l’effet de la gravitation. Cette gravitation, cette attraction peut être un premier principe établi dans la nature 
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Chap. VII. — Nouvelles preuves et nouveaux effets de la gravitation : que ce pouvoir est dans chaque partie de la matière : découvertes dépendantes de ce principe. Remarque générale et importante sur le principe de l’attraction. La gravitation, l’attraction est dans toutes les parties de la matière également. Calcul hardi et admirable de Newton 
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Chap. VIII. — Théorie de notre monde planétaire. — Démonstration du mouvement de la terre autour du soleil, tirée de la gravitation. Grosseur du soleil. Il tourne sur lui-même autour du centre commun du monde planétaire. Il change toujours de place. Sa densité. En quelle proportion les corps tombent sur le soleil. Idée de Newton sur la densité du corps de Mercure. Prédiction de Copernic sur les phases de Vénus 
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Chap. IX. — Théorie de la terre : examen de sa figure. — Histoire des opinions sur la figure de la terre. Découverte de Richer, et ses suites. Théorie de Huygens. Celle de Newton. Disputes en France sur la figure de la terre 
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Chap. X. — De la période 25,920 années, causée par l’attraction. — Malentendu général dans le langage de l’astronomie. Histoire de la découverte de cette période, peu favorable à la chronologie de Newton. Explication donnée par les Grecs. Recherches sur la cause de cette période 
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Chap. XI. — Du flux et du reflux : que ce phénomène est une suite nécessaire de la gravitation. — Les prétendus tourbillons ne peuvent être la cause des marées : preuve. La gravitation est la seule cause évidente des marées. Réfutation de ceux qui prétendent assigner la cause finale des marées 
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Chap. XII. — Théorie de la lune et du reste des planètes. — Pourquoi la lune tourne plus vite autour de la terre que la terre autour du soleil. Elle ne nous montre jamais que le même côté. Pourquoi l’année de la lune n’est que de 354 jours. Ses divers mouvements ; mouvements des apsides en 9 ans, celui des nœuds en 19 ans ; la lune va plus vite qu’elle n’allait autrefois. Elle pèse sur le soleil 40 fois moins que la terre. Pesanteur des corps à la superficie de la lune. Distance de Mars au soleil. Sa grosseur. Grosseur et masse de Jupiter. Pesanteur et chute des corps sur Jupiter. Plan élevé à l’équateur, aplati aux pôles. Satellites de Jupiter. Comment de Saturne on voit le soleil. Sa densité. Remarque sur la densité des planètes. Pesanteur des corps sur Saturne, et de ce globe sur le soleil. Dérangement entre les orbites de Saturne et de Jupiter, assez sensible, et causé par l’attraction 
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Chap. XIII. — Des comètes : du pouvoir de l’attraction sur elles. — Anciennes idées sur les comètes rectifiées par Tycho-Brahé. Vérité et erreur dans Descartes. Les comètes doivent nécessairement décrire une section conique autour du soleil. Chemin des comètes. Pourquoi une comète en passant près du soleil ne tombe point sur cet astre. Les comètes sont des corps opaques. Elles sont des planètes. Difficulté de connaître leur retour. Ce que c’est que la queue des comètes. Méprise de Descartes sur la queue des comètes. Newton a mesuré la ligne que doit décrire la queue d’une comète en plusieurs années. Usage probable des comètes 
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Chap. XIV. — Que l’attraction agit dans toutes les opérations de la nature, et qu’elle est la cause de la dureté des corps. — L’attraction cause de l’adhésion et de la continuité. Comment deux parties grossières de matière ne s’attirent point. Comment les parties plus petites s’attirent. Attraction des fluides. Expériences qui prouvent l’attraction. Attraction en chimie. Conclusion et récapitulation 
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Planches pour l’intelligence du texte des Éléments de la Philosophie de Newton 
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