À travers la vie/''Le Mystificateur'', comédie en trois actes et en prose, de M. George Taylor

À Travers la Vie (notes de littérature)
Texte établi par préface de Eugène LedrainAlphonse Lemerre, éditeur (p. 137-153).

Le Mystificateur
COMÉDIE EN TROIS ACTES ET EN PROSE
de M. George Taylor





De toutes les périodes de notre histoire, celle de Jeanne d’Arc mise à part, il n’en est pas une peut-être qui ait tenté plus d’historiens et de poètes, de romanciers et d’auteurs dramatiques que la Révolution. La liste des œuvres à elle consacrées s’allonge chaque jour, parfois de plusieurs productions. C’est ainsi qu’en une même semaine on a vu, il n’y a pas bien longtemps, éclore coup sur coup une comédie en trois actes, de M. George Taylor, intitulée : Le Mystificateur et ayant pour principal personnage le comédien La Bussière ; puis un drame en cinq actes de M. V. Sardou, Thermidor, dans lequel le même comédien La Bussière joue un grand rôle.

Je ne viens pas reprendre ici la vieille accusation de plagiat si souvent portée, avec quelque apparence de raison malheureusement, contre M. Sardou. La première publicité donnée au Mystificateur fut une lecture faite par M. George Taylor devant quelques journalistes et hommes de lettres, le samedi 17 janvier 1891[1]. Or, huit jours après, le samedi 24 janvier, la Comédie-Française représentait Thermidor. À elle seule, cette coïncidence des dates suffirait à réfuter toute insinuation malicieuse ; mais il y a plus, d’une part M. George Taylor — de son propre aveu — ne connaît aucunement son illustre confrère, et, d’autre part, les deux pièces se ressemblent fort peu quoique empruntées à un même temps, quoiqu’elles aient le même héros. L’une est une comédie, l’autre est un drame, un mélodrame même. Dans la première, tout est étude, il n’y a pas ou il n’y a guère d’intrigue ni de déclamations ; dans la seconde au contraire il n’y a guère d’étude, tout y est intrigue et déclamations. Celle-ci enfin est une machine à grand spectacle faite pour empoigner les foules, pour secouer les nerfs, tandis que celle-là s’adresse à l’esprit qu’elle émoustille, fin croquis destiné aux lettrés et aux curieux bien plus qu’au gros public. Je ne pousserai pas plus loin le parallèle et, laissant de côté Thermidor que la Comédie-Française et les journaux ont fait connaître à tout le monde, je m’occuperai exclusivement du Mystificateur.

Qu’a voulu faire M. George Taylor en écrivant cette pièce ? Il a voulu mettre en lumière la curieuse figure du comédien amateur La Bussière et ressusciter sous le moins connu, le moins étudié de ses divers aspects, la vie parisienne à la veille de la chute de Robespierre.

Au lever du rideau, nous sommes dans le Jardin-Égalité (Palais-Royal), en mai 1793. Le temps est superbe et la foule nombreuse. On crie : les Révolutions de Paris, les Crimes de Capet, l’Ami du Peuple, le Père Duchesne. Des muscadins, des bourgeois, des gardes nationaux, des nymphes se promènent, quelques mouches, dénommées présentement « observateurs de l’esprit public », circulent parmi les groupes, l’oreille ouverte, l’œil aux aguets. Des boutiquières des Galeries de bois distribuent aux jeunes hommes, et même aux autres, quelques prospectus et beaucoup d’œillades. De zélés patriotes causent politique et lancent des motions. Tel propose, vu le manque de farine, de sacrifier « tous les moineaux de Paris et même de la France, parce qu’un moineau mange quotidiennement une quinzaine de grains de blé ». Tel autre lit un ordre du jour du général Santerre demandant « qu’on tue les chats et les chiens ».

« Nous serons envahis par les rats, crie quelqu’un.

— Nous mangerons aussi les rats ! » réplique l’orateur.

Un troisième enfin veut, pour les punir, « pendre les accapareurs ».

« On les a déjà pendus !

— On n’en pendra jamais assez ! » riposte un ardent.

Sur ces entrefaites, au moment où l’on vient de tremper un mauvais citoyen dans « la baignoire nationale », c’est-à-dire dans le bassin, La Bussière entre en scène, accompagné de trois autres jeunes gens, comédiens amateurs de la Société Mareux. Il s’entretient avec eux d’un camarade de théâtre, d’un certain Duclos, maratiste enragé, qui ne peut lui pardonner ses succès et auquel, quelques instants plus tôt, nous avons entendu exprimer l’espoir d’envoyer La Bussière en prison avant longtemps. Surviennent alors deux jeunes artistes de la Comédie-Française : Florimond et Lauriane, amants qui songent à devenir époux, mais que pour l’instant la politique divise comme elle a divisé leur théâtre. Lauriane, qui conserve quelques sympathies pour l’ancien régime, a voulu demeurer au théâtre de la Nation, avec Dazincourt, Fleury, etc… tandis que Florimond, patriote ardent, mais non féroce, a suivi Talma, Dugazon et les autres, pour fonder le théâtre de la République. Florimond, qui connaît La Bussière, le présente à Lauriane comme un acteur de mérite et un mystificateur hors de pair. Les beaux yeux de la jeune femme piquent au vif le jeune homme. Il veut faire montre de ses talents et mystifie si plaisamment la foule des alarmistes qu’il pense un moment être trempé à son tour dans « la baignoire nationale », puis il s’en prend à ses amis, et enfin à un passant, célèbre bretteur, le chevalier de La Béïse, ce qui lui vaut à la fois le gain d’un pari et un coup d’épée. Après quelques autres incidents, on se sépare. La Bussière va faire panser son bras blessé ; Florimond dit adieu à Lauriane et celle-ci se dispose à quitter le Jardin-Égalité, lorsqu’elle est arrêtée par trois « observateurs » à raison de « ses fréquentations compromettantes » et de « son langage qui n’est pas celui d’une bonne patriote ».

« Où me conduisez-vous ? demande-t-elle.

— Oh ! pas loin d’ici, à l’hôtel de Brionne, au Comité de Sûreté générale.

— C’est bien, » réplique Lauriane, et comme deux des observateurs veulent la prendre chacun par un bras pour l’emmener, elle se redresse :

« Ne me bousculez pas, canailles ! »

Et le rideau tombe.

Vivant et mouvementé, ce premier acte nous change heureusement de ces longues expositions théâtrales si à la mode depuis quelques temps et qui, pour avoir des prétentions plus littéraires, ne sont pas moins ennuyeuses que les autres. S’il nous intéresse d’ailleurs, c’est qu’il ne sert pas seulement à mettre en scène les principaux personnages de la pièce, mais qu’il offre aussi un tableau pittoresque du Palais-Royal en 1793. Ce que M. George Taylor y a voulu en effet, c’est avant tout et plus que tout, reproduire le mouvement et la physionomie des rues de Paris aux jours agités qui précédèrent la chute de Robespierre. Il l’a fait fort habilement et en mélangeant le grotesque et le sombre, il a su observer cette loi qui veut que toujours dans les choses humaines le drame et la comédie cheminent côte à côte.

Cette étude de l’érudit n’a pas empêché l’auteur dramatique de bien établir ses personnages. Nous connaissons déjà et parfaitement Lauriane, gracieuse et sympathique ; Florimond, cœur ardent, mais esprit juste ; Duclos, médiocre et haineux, et les autres, sans oublier La Bussière, gai, spirituel, pimpant, toujours en belle humeur, charmant comme un page, étourdi comme un amoureux, capable de risquer « la lanterne » pour s’amuser cinq minutes aux dépens d’une foule irritable, et de s’engager dans une méchante affaire pour le plaisir de faire rire cette même foule aux dépens d’un passant, très séduisant, en dépit de ses extravagances, parce qu’il est jeune et que dans ses folies de jeune homme il laisse pressentir un cœur généreux.

Le second acte nous transporte dans les Bureaux du Comité de Salut public où nous retrouvons La Bussière. Ruiné par la dépréciation des assignats, il est, pour l’heure, secrétaire du chef du Bureau central des Détenus. Spécialement chargé de l’enregistrement des pièces d’accusation, c’est à lui que sont confiées la garde et la surveillance des dossiers de tous les malheureux guettés par le tribunal révolutionnaire. Mais, pareil aux gardes d’Hippolyte qui ne le gardaient qu’en toute absence de danger, La Bussière ne garde et ne surveille les dossiers que pour les détruire plus sûrement, de ses propres mains.

Nous voici au point culminant du drame. Le Mystificateur, qui au premier acte s’attaquait aux passants, aux gens de la rue, prend maintenant pour dupes la Commune, les Comités, les Commissions populaires, tous les pourvoyeurs de l’échafaud. Il a conservé du reste sa verve endiablée, sa bonne humeur imperturbable, et la guillotine ne l’effraie pas plus que « la lanterne » ou « la baignoire nationale ».

Assis à sa table, il examine et range des dossiers, — les dérange serait un terme plus juste, — lorsque Florimond accourt éperdu. Lauriane est en prison avec ses camarades et les crieurs publics annoncent pour le jour même l’exécution des Comédiens Français. La Bussière s’efforce de rassurer son ami : « J’ai retardé l’envoi des pièces, » lui dit-il. — Florimond n’en tremble pas moins, les procès sont si vite jugés… les exécutions si promptes !… Lauriane est sauvée aujourd’hui, soit ; mais demain ?

« Écoute, reprend La Bussière, ces terribles dossiers, je ne les ai pas seulement retardés… je les ai détruits !

florimond, le regardant d’un air égaré.

Détruits ! Détruits !… Qu’est-ce que tu as dit là ? Tu as détruit les dossiers des comédiens, celui de Lauriane ?

la bussière.

Bien entendu. Celui de Lauriane avant tous les autres.

florimond, lui prenant les mains.

Tu as fait cela ? tu as fait… (Reculant.) Malheureux ! mais tu risques ta tête en sauvant la sienne et celles de ses camarades !

la bussière.

Ah ! dame ! c’était impossible autrement… et les comédiens, moi, je les aime… j’en suis !

florimond.

Oh ! mon ami ! mon ami !… je t’admire, mais, sincèrement, tu m’épouvantes !…

la bussière.

Malheureusement tout n’est pas fini, car on vient d’apporter d’autres dénonciations. Tiens ! voici ce qu’écrit Collot-d’Herbois à Fouquier-Tinville. (Il lit :) « Le Comité t’envoie, citoyen, de nouvelles pièces accusatrices concernant les ci-devant Comédiens Français. Tu sais, ainsi que tous les patriotes, combien ces gens-là sont contre-révolutionnaires. Tu les mettras en jugement le 12 thermidor. »

florimond.
Dans trois jours ! »

Et la scène se continue, très simple, très vraie, coupée par les allées et venues des gens qui ont affaire au Comité de Salut public. C’est d’abord Trinchard, président de la Commission populaire, qui vient chercher des dossiers et qui, tout en traçant, à l’encre rouge, sur la plupart d’entre eux, la lettre G (guillotine), raconte, avec des plaisanteries féroces, comment ses collègues et lui ont imaginé de simplifier leur besogne de juges. C’est ensuite un garçon de bureau qui apporte le dîner de La Bussière ; puis un exprès dépêché par la Commune, le gendarme Méda, porteur de papiers relatifs aux Comédiens Français ; puis d’autres encore… et la vie banale côtoie ainsi le drame des âmes… Enfin, Florimond hasarde la question qui lui brûle les lèvres :

« Que comptes-tu faire ? demande-t-il à son ami.

— Dame ! il faudra bien détruire ces nouvelles pièces comme les précédentes…

— Tu oseras ? »

Eh ! parbleu ! oui, La Bussière osera. Quand on a anéanti des centaines de dossiers, en détruire un de plus n’est pas pour vous effrayer.

« Mais comment peux-tu ? interroge Florimond.

— Il règne un désarroi, un désordre indescriptible, répond La Bussière. On prend souvent le père pour le fils ; la fille pour la mère ; le beau-père pour le gendre, et jusqu’à l’oncle pour la nièce, si le nom est le même. Pourvu que les têtes tombent on est content. Ce gâchis inouï m’a permis d’opérer à peu près tranquillement.

— Mais, malheureux, si l’on découvrait…

— Tu vas comprendre tout de suite de quelle façon je procède… Tu vois ce seau d’eau ? Tu t’imagines naïvement qu’il est destiné à faire rafraîchir mon vin et à rien autre chose… Point du tout ! Il est surtout destiné (Il prend des pièces sur son bureau et les plonge dans l’eau) à faire rafraîchir des dossiers ! et comme il fait très chaud en ce moment, ce qu’ils sont heureux d’être là dedans ! (Remuant les papiers dans le seau.) Trempez, mes enfants ; trempez ! rafraîchissez-vous bien !

— Ô mon Dieu !

— Tu vois, le procédé est d’une simplicité primitive. Quand les papiers ont bien trempé, ils se mettent naturellement en pâte, en bouillie. De cette pâte, de cette bouillie, je fais des pelotes que j’emporte dans mes poches et que le lendemain matin, aux bains Vigier, je transforme en boulettes. Ces boulettes, par la fenêtre de ma cabine, je les jette dans la Seine. C’est le rafraîchissement final et définitif ! J’obéis ainsi à mon instinct de mystificateur. Aujourd’hui je mystifie les comités, la commission populaire, le tribunal, le rasoir national enfin ! — Sainte Chicorée, vierge et martyre, priez pour eux ! »

Cette scène des dossiers, capitale dans la comédie de M. George Taylor, figure aussi dans le drame de M. V. Sardou, et, sinon dans les détails, du moins dans l’ensemble on pourrait relever de grandes ressemblances. Cela n’a rien de surprenant. La Bussière choisi pour personnage principal, la scène s’indiquait, s’imposait naturellement à l’auteur dramatique. Il ne s’agit point ici, en effet, d’une heureuse idée d’écrivain, d’une péripétie adroite, mais d’un fait établi. Le dévoûment de La Bussière a été contesté, je le sais, par quelques-uns, notamment par Georges Duval dans ses Souvenirs de la Terreur ; mais la grande majorité des témoignages et des récits sont très favorables à cet homme singulier qui n’aurait pas sauvé moins de onze cents personnes, au dire des Mémoires de Fleury, rédigés par J.-B. Lafitte. Somme toute, historique ou légendaire, le fameux mouillage des dossiers a fourni à M. George Taylor et à M. V. Sardou des scènes très belles, très dramatiques, des scènes à faire, comme dirait le plus gros de nos critiques, et qui ont été admirablement faites.

Au troisième tableau (le second acte est divisé en deux tableaux) nous sommes dans le vestibule de l’ex-pavillon de Flore. Après le départ de Florimond, La Bussière, inquiet des événements, a éteint sa lampe et s’est disposé à sortir. « Je commence à m’intéresser à la politique, nous a-t-il dit en s’en allant, je deviens extraordinairement curieux… Vrai, je ne me reconnais plus. » Pour un peu sa curiosité lui coûterait cher. Comme il va, pour quitter le pavillon de Flore, s’engager dans le grand escalier qui conduit au rez-de-chaussée où siège en permanence le Comité de Salut public, il entend monter plusieurs personnes. Il songe à regagner son cabinet, mais un bruit de pas lui apprend que la retraite est coupée. Pris de frayeur, car il emporte dans ses poches et les boulettes et quelques pièces qu’il n’a pas eu le temps de détremper, La Bussière se réfugie dans un grand coffre à bois qui se trouve là fort à propos. Quelques Conventionnels, dont Collot-d’Herbois, entrent en scène. La séance a été suspendue. Ils viennent, au frais, dans le vestibule, s’entretenir des événements. Le désarroi est à son comble. Robespierre, Saint-Just et Couthon ont été décrétés d’accusation d’abord et bientôt d’arrestation. Le gendarme Méda qui faisait partie de l’escorte chargée de conduire Robespierre en prison, vient annoncer que le peuple a délivré le prisonnier de vive force et l’a mené en triomphe à la Commune. À cette nouvelle, les Conventionnels s’épouvantent. Collot-d’Herbois, hors de lui, ne parle de rien moins que de faire fusiller Méda pour n’avoir pas tué « ce scélérat de Robespierre » plutôt que de le laisser échapper. Retrouvant un peu de sang-froid, il donne au gendarme un écrit lui enjoignant à lui et à tous autres citoyens de s’emparer de Robespierre et de ses amis à n’importe quel prix. Puis un huissier étant venu annoncer la reprise de la séance, les Conventionnels se retirent et La Bussière, qui a failli étouffer dans son coffre, peut enfin gagner le large.

Malheureusement, pendant sa promenade, il rencontre son vieil ennemi Duclos qui immédiatement, avec l’aide de quelques sans-culotte, l’arrête et l’amène à la Section des Droits de l’Homme. (Troisième acte.) Très agitée, très mouvementée, cette dernière partie de l’œuvre étudie les réunions populaires en 1793, comme la première avait étudié la vie des rues à cette époque. L’assemblée est tumultueuse. Par bonheur, le secrétaire de la section, qui est en même temps secrétaire de la Société Mareux, reconnaît son camarade d’antan et le protège. Par bonheur aussi, le citoyen Pierre, garçon de bureau du Comité de Salut public, reconnaît à son tour La Bussière et intervient en sa faveur. La foule d’abord hostile devient peu à peu plus favorable. La Bussière la fait rire et le rire désarme. Cependant on le fouille et dans ses poches on trouve sa carte d’attaché au Bureau central des Détenus et les papiers emportés par lui. Il se croit perdu et bien perdu cette fois, mais le salut lui arrive encore d’où il attendait sa perte. Son identité vient à peine d’être constatée que des gardes nationaux envahissent la section, annonçant que Robespierre a été tué par un gendarme. Le citoyen Pierre envoyé en hâte à Sainte-Pélagie où était détenue Lauriane, la ramène bientôt et Florimond avec elle. La Bussière, qui sent sa tête plus solide sur ses épaules, adresse alors à l’assemblée un speech bien senti, où toute sa verve moqueuse se concentre et crépite comme les fusées d’un feu d’artifice. Il se fait porter en triomphe ; il se fait décerner un brevet de bon révolutionnaire, et sur cette dernière mystification, le rideau baisse.

Telle est, rapidement résumée, la comédie de M. George Taylor. Quelques pages ne sauraient en donner une idée complète, car c’est surtout dans le détail, par la reconstitution des milieux que cette œuvre sans intrigue est curieuse. Le personnage étrange que fut La Bussière y est évoqué avec beaucoup de tact et d’esprit. Bien posé dès le premier tableau, le caractère de ce comédien bureaucrate, qui songe à la vie de tout le monde, hors à la sienne, se développe de scène en scène avec beaucoup de logique et de relief. Toutefois, on me permettra de le redire en terminant, c’est surtout par l’étude d’un côté peu connu de la Terreur que la pièce se recommande à l’attention des érudits et des artistes, et c’est pourquoi, persuadé qu’elle apporte quelque chose de nouveau et d’original, je lui souhaite à bref délai la grande et double publicité du théâtre et du livre[2].

1891.

  1. Voir le Petit National du 19 et la France Nouvelle du 24 janvier 1891.
  2. À la suite de cet article paru dans la revue l’Indépendance, numéro du 15 février 1891, le Mystificateur fut publié en feuilleton dans le journal la France Nouvelle, numéros du 17 février au 4 mars 1891.