À Kolomea, contes juifs et petits-russiens/Le roi de Pologne

Traduction par traduits avec l’autorisation de l’auteur par A. C. Strebinger.
A Kolomea : Contes juifs et petits russiensHachette (p. 253-264).
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LE ROI DE POLOGNE



Comme je voyageais de Kolomea à Zalechtchiki, à une époque où il n’y avait pas encore de chemins de fer, j’eus la mauvaise fortune de faire le trajet calfeutré dans une petite voiture qu’on adjoignait ordinairement à celle de la poste. Ma cellule ambulante cheminait sur quatre roues, mais n’en était pas plus agréable pour cela, car elle ne différait guère de la cage dans laquelle l’impératrice Catherine II força le rebelle Pougatchef à parcourir toute la Russie, comme s’il eût été une bête sauvage. Et si l’air n’y était pas absolument aussi rare que dans une casemate, cet avantage offrait une triste compensation. Les cahots de la voiture bondissant sur les cailloux et les rochers me lançaient constamment contre l’une ou l’autre de ses quatre parois.

Une pareille situation me fit considérer comme un bonheur l’arrêt forcé auquel je fus soumis à Horodenka, faute de chevaux, qu’il me fallut attendre pendant plusieurs heures dans le bâtiment de la poste, qui servait à la fois d’auberge, de café, et à une foule d’autres destinations. Je profitai de la circonstance pour commander un tschaj[ws 1], puis je m’établis, avec la ferme intention de m’endormir, sur un étroit banc de chêne qui, rompu comme je l’étais, me parut doué du confortable de l’ottomane la plus moelleuse. Quelques minutes après, un camarade de route et de souffrance vint me tenir compagnie.

Des pas discrets me tirèrent de ma somnolence. Les bruits légers offrent, comme on le sait, la particularité de nous réveiller plus facilement que le vacarme. Soudain, je vis se dresser devant moi un homme d’un certain âge, d’une grandeur démesurée, qui s’étirait, s’étirait encore ; il avait, comme moi, voyagé dans la voiture supplémentaire, et semblait croître à vue d’œil, comme s’il sortait du sol, un de ces hommes, enfin, qui vous feraient croire aux revenants, car à sa taille gigantesque s’ajoutait une maigreur presque transparente jusqu’à l’inconvenance. Comme pour la plupart des hommes de très haute stature, sa tête semblait un point sur un i. Ses joues étaient blafardes, ses yeux petits, clairs et clignotants sous l’épaisseur d’énormes sourcils ; ses cheveux châtains, évaporés, taillés à la Fiesco ; sa moustache était longue et tombante. Son costume se composait d’une redingote noire serrée à la taille, sur laquelle tranchait un ruban d’un ordre tricolore, et d’une bunda brune à capuchon, garnie de cordons bleu clair.

Il m’adressa la parole sans préambule.

« Pas de chevaux, fit-il en haussant les épaules. Nous voilà obligés d’attendre. Je viens de Czernowitz, vous arrivez probablement de Lemberg. C’est ainsi qu’on se rencontre dans la vie.

— À qui ai-je le plaisir ?… demandai-je par politesse plus que par curiosité.

— Je suis Macédon Wolinski ! »

Il lança ces mots comme s’il eût dit : Je suis Bismark ! Qui donc au monde peut ne pas connaître Macédon Wolinski ? On lui adresse ses lettres comme jadis celles de l’auteur de la Pucelle : À Monsieur de Voltaire, en Europe.

« Vous avez sans doute entendu parler de moi, ajouta-t-il, ou, si les récits de guerre vous intéressent, peut-être avez-vous lu mes écrits ?… Mais soyez sûr que nous allons avoir de la pluie. »

Il s’assit et prit à deux mains sa jambe droite :

« Voilà un baromètre infaillible.

— Vous avez été blessé au pied ?

— Au pied ? Il me regarda et sourit en secouant la tête : Où donc n’ai-je pas été blessé ? Tel que vous me voyez, je n’ai pas un membre intact. Tout mon corps n’est qu’une immense plaie.

— Vous avez été soldat ?

— Soldat si vous voulez. Il se redressa fièrement : Je n’ai jamais offert mon épée à la tyrannie. C’est pour ma patrie et la liberté que mon sang a toujours coulé à flots. Bien que je n’aime pas à parler de mes souffrances — et il bourra vivement une longue pipe turque, — voici en deux mots mon histoire : J’ai connu les cachots autrichiens au moins aussi longtemps que Lafayette et Silvio Pellico. J’ai déjà été compromis dans une conspiration quand je n’étais qu’agrégé de philosophie. L’exaltation de la jeunesse, vous comprenez ! L’expiation a été cruelle. J’ai passé cinq ans de ma vie dans les chaînes, au Spielberg. C’est de là que vient la blessure de ma jambe.

— Je croyais que vous l’aviez reçue à la guerre ?

— Certainement, mais c’est une autre, beaucoup plus tard. Vous avez parfaitement raison. Je fus atteint d’une balle dans la jambe droite à Waitzen, où, comme vous le savez, la légion polonaise attaqua, sous Wysoçki, le pont du Danube, et où périt le général autrichien Goetz. Je le vis tomber de son cheval, puis on m’emporta.

— Était-ce la première bataille à laquelle vous assistiez ?

— J’ignore ce que vous entendez par le mot bataille, répliqua-t-il après avoir allumé sa pipe, dont la fumée l’enveloppa d’un nuage, comme Jupiter quand il séduisait la belle Io. Si vous vous en rapportez au nombre des combattants ou des morts, comme, par exemple, en 1846, à Glaw, où je me trouvai, il n’y avait en effet que mille huit cents insurgés polonais contre cinq milles soldats autrichiens renforcés des paysans de la Galicie. Mais si vous vous basez sur l’héroïsme et l’énergie qui ont signalé notre lutte, ainsi qu’au nombre de cadavres que nous laissâmes sur le terrain, c’était vraiment une bataille fort présentable. J’avais, à cette époque, vingt-six ans. Je me réfugiai en Prusse, puis je partis pour Paris, où je pris du service dans la légion étrangère. Je combattis à Alger contre les Bédouins, non pas, il est vrai, pour la liberté, mais pour la civilisation. Pélissier m’attacha de ses propres mains la croix de la Légion d’honneur sur la poitrine. En 1848, je rentrai dans mon pays ; je luttai, dans Vienne, contre les Croates, aux côtés de Bem ; je gagnai avec lui la Hongrie, où je fus nommé major de la légion polonaise. On me vit aux batailles de Kapolna, d’Haszteg, de Waizen, d’Ofen, d’Uri, de Preszbourg, de Raab, de Temesvar. De là, j’entrai avec Wyescki en Turquie ; j’y battis les Russes, primo à Silistrie, secundo à Sébastopol ; je reçus, à l’affaire d’Inkermann, deux coups de baïonnette. Dans la campagne d’Italie, en 1859, je commandais un des régiments de la légion étrangère, et fus laissé pour mort à Solférino. Un miracle m’ayant rendu à la vie, je retournai en Galicie quand l’empereur proclama l’amnistie, et on me rendit tout ce qu’on m’avait enlevé, y compris les biens à moi confisqués depuis 1848, mais dans quel triste état ! Hélas ! tel est le destin d’un vieux soldat, d’un patriote, d’un héros ! une vieillesse besoigneuse, et voilà tout. »

Il disparut pour un moment derrière un rideau grisâtre formé par la fumée de sa pipe, et qui s’était élevé entre nous deux.

« Encore un mot, continua-t-il ; vous n’ignorez pas que les Welinski étaient comtes, le plus petit enfant le sait. Thaddeus Welinski fut grand maréchal de la couronne sous Sigismond Ier. Hiéronyme remplit, sous Stanislas-Auguste, la charge de Bojvoden de Volhynie. Rien n’est plus connu que cette histoire, elle se trouve dans les livres d’école. Mais naturellement le gouvernement autrichien envoya, en 1846, les paysans égorger toute notre famille et brûler le château, ce qui ne l’empêcha pas, à mon retour, de me demander mes papiers. Comment les présenter, puisque tout avait été brûlé ? Aussi en profite-t-on pour me contester le titre de comte. Oui, oui, on me le conteste.

» Hélas ! tel est le destin d’un vieux soldat, d’un patriote, d’un héros ! une vieillesse besoigneuse, et voilà tout.

— Je vous plains de tout mon cœur, lui dis-je.

— Merci, reprit-il négligemment, je vous donnerai en échange un bon conseil. Soyez égoïste, ne vous sacrifiez pour personne, surtout pour la patrie ; on n’en recueille aucune reconnaissance, aucune ! aucune ! Du reste, il en est de même avec l’humanité entière. Je vous l’avoue, j’incline, depuis quelque temps, vers la philosophie de Trentowski[1] surtout en ce qui concerne les femmes. Ce sont des êtres inférieurs, oui, je l’affirme. Une robe garnie de nœuds de rubans, une amourette, un piano, pour les meilleures un roman, voilà leur idéal. Posséder un manteau de fourrures est, pour elles, le dernier mot de la félicité. Je pourrais, si je voulais, vous citer des exemples de ce que j’avance… Oui, j’ai souffert encore d’autres tortures. C’est un martyr que vous avez devant vous. »

Il jeta au loin les regards fixes d’un homme absorbé dans sa douleur, puis, après avoir promené autour de nous ses yeux défiants, il tira de sa poche une photographie.

Le portrait était celui d’une jeune femme belle de visage, mais à l’air effronté, et coiffée d’un chignon gigantesque. Malgré la richesse de sa kasabaïka décolletée et garnie d’hermine, qu’elle laissait ouverte, afin, sans doute, que la fourrure onduleuse mît en relief une poitrine à faire envie à la déesse de Milo, elle me parut représenter moins une grande dame que quelque comtesse du demi-monde.

« Eh bien ! qu’en dites-vous ? s’écria Macédon Wolinski au comble de l’enthousiasme. Une Vénus avec un visage d’enfant, — et si innocente ! — Plus pure qu’un ange, quoi !

— Je vous avoue qu’elle ne me produit pas du tout cette impression.

— En vérité ? Alors, tant mieux pour vous. Moi, je la vénérais comme une sainte ; mais elle, la jolie panthère, m’arracha le cœur et piétina dessus.

— Cette façon d’agir me paraît cadrer avec sa physionomie.

— Que vous dirai-je ? continua-t-il avec un soupir, tandis qu’il serrait la photographie sur sa poitrine. Vous l’avez deviné, cet ange était ma femme. Je la connus à l’âge de dix-sept ans, chez son oncle, le prince Lubowinski. Je l’aimai, car elle était belle et pure, et elle m’aima, car j’étais brave. Elle m’accepta, malgré mes années et mes blessures. Nous vivions dans l’union la plus touchante, lorsqu’un jour survint un jeune fat qui l’éblouit par son physique, la séduisit par ses belles phrases, et elle… elle se laissa enlever par lui. Je les poursuivis par toute l’Europe. À Nice, enfin, je les rattrapai. Je provoquai le séducteur, et je reçus, dans le duel, une balle en pleine poitrine, ce qui, actuellement encore, me cause de terribles embarras de respiration. Aujourd’hui, elle est grande dame, elle vit à Paris, où elle habite un palais, elle est fêtée partout, pendant que moi, je mène l’existence d’un pauvre hère. Hélas ! tel est le destin d’un vieux soldat, d’un patriote, d’un héros ! une vieillesse besoigneuse, et voilà tout.

— Mais votre famille ?

— Je vous ai déjà dit qu’elle tomba tout entière sous les coups des paysans, ces assassins de 1846. Je n’ai plus rien à aimer que mon pays, aussi lui ai-je sacrifié mon existence. Vous me comprenez, n’est-ce pas ?

— Ainsi, vous croyez au relèvement de la Pologne ?

— Si j’y crois ! »

Il aspira furieusement la fumée de sa pipe, puis sourit malicieusement, tout en me contemplant de son haut, ce qui lui était facile, car il avait, sans contredit, la tête de plus que moi.

« On ne parle pas de ces choses-là avec le premier venu, mais vous m’inspirez de la confiance. »

Il regarda avec circonspection autour de nous, puis, se penchant vers moi :

« Nous faisons semblant de dormir, murmura-t-il avec des clignements d’yeux significatifs, mais je vous le prédis, avant peu vous apprendrez du nouveau. Et vous serez surpris, et le monde aussi le sera.

— Est-ce à dire que quelque révolution se prépare ?

— Oui, monsieur et cher ami, une importante révolution, la plus importante de toutes. Cette fois nous pouvons compter sur la France, et…

— C’est ce que les Polonais se sont imaginé toutes les fois.

— Mais quand je vous l’affirme, moi Macédon Wolinski, c’est que la chose est sûre. L’Angleterre nous fournit des armes, l’Autriche et la Prusse, que nous voulons ménager, gardent la neutralité, de telle sorte que nous pouvons tourner nos forces entières contre la Russie.

— Toujours les mêmes illusions !

— Un peu de patience, et vous verrez. Cette fois, l’affaire aura une issue tout autre que celle à laquelle vous vous attendez. Puis, ce qui encourage les patriotes, c’est de savoir tous les fils du complot réunis pour ainsi dire dans ma main. Le jour où on aura besoin d’un général, on saura où me trouver. Ce n’est pas pour rien que j’ai été à l’école des Pélissier, des Mac-Mahon, et que j’ai payé si consciencieusement mon apprentissage, notamment par ce damné coup de crosse reçu à Solférino, et qui, à cette heure même, me cause de terribles embarras de respiration.

— Tiens, j’ai cru qu’il provenait d’un coup de pistolet reçu en duel.

— Cette affaire-là eut lieu beaucoup plus tard. Mais, à Solférino, quand j’étais major de la légion étrangère, je fus atteint d’un coup de crosse et laissé pour mort sur la place. Longtemps après, je crachais encore le sang. »

Il se leva, se mit à arpenter la salle, me regarda de côté et finit par s’arrêter court devant moi :

« Je ne sais pas, frère, d’où vient la confiance toute particulière que vous m’inspirez, commença-t-il en tiraillant sa moustache, ce sont évidemment les circonstances qui nous rapprochent. J’ai à vous adresser une prière, qui vous paraîtra sûrement une preuve de la haute opinion que j’ai de vous. Je ne ferais pas cet honneur à tout le monde ; donnez-moi votre main. »

Je la lui tendis.

« Bien, continua-t-il, et maintenant, répondez ; vous serait-il possible de sacrifier une petite somme pour venir en aide à un brave de mon espèce ? Ainsi, j’accepterais volontiers cent florins, que je vous renverrais aussitôt que j’aurais touché mes rentes. Mon intendant est un misérable coquin qui ne m’envoie pas un sou. Il me vole, sans s’occuper de savoir si je suis gêné où non.

— Je regrette…

— Mettons cinquante florins, — ou dix tout au moins.

— Je n’ai malheureusement emporté d’argent que pour faire le voyage strictement jusqu’à Zalechtchiki.

— Hum ! »

Il fit brusquement quelques grands pas, s’arrêta un instant devant la fenêtre, puis retourna à sa place.

« Je sais que vous regrettez de ne pouvoir me rendre service, dit-il, je le sais. »

À ce moment entra le juif propriétaire de l’établissement, qui prévint humblement le voyageur de Czernowitz que ses chevaux étaient prêts. Macédon Wolinski fit ses préparatifs, s’approcha de moi, et me tendit la main :

« Il faut pourtant que vous sachiez à qui vous avez parlé. »

Il fixa sur moi un œil perçant ; son regard devint tout à coup plus étrange :

« Vous ne me trahirez pas : je suis le futur roi de Pologne. »

Il salua légèrement et sortit, plein de majesté. En passant le seuil, il bouscula un propriétaire du district de Tchertkeuer qui est un de mes bons amis. Celui-ci le regarda s’éloigner, et entra dans la chambre en riant aux éclats. Nous nous dîmes bonjour.

« Tu le connais ? demandai-je vivement.

— Parbleu oui, je le connais, répondit le nouveau venu ; est-ce qu’il s’est bien moqué de toi, dis ?

— C’est donc quelque cerveau brûlé ?

— Non, non.

— Un fou, peut-être ?

— Si c’en est un, il est bien inoffensif, répliqua mon ami, honnête enfant de la petite Russie ; tout Polonais est hâbleur, tantôt plus, tantôt moins. L’un capture un canon pendant une guerre et se vante d’avoir pris tout un camp d’artillerie, l’autre achète à sa femme une fourrure de deux cents florins et jure qu’elle lui en a coûté cinq cents. Celui que tu viens de voir a, sa vie durant, eu soif d’un rôle quelconque, et, quoiqu’il n’ait jamais eu l’occasion de sauver la vie à un chat, ou seulement de livrer combat à un veilleur de nuit, ses mensonges ont, avec les années, tourné à l’idée fixe.

— Ainsi, il n’a jamais été colonel de la légion étrangère ?

— Pas plus qu’il n’est proscrit, qu’il ne possède un château, ce qui ne l’empêche pas d’être persuadé qu’il a accompli force actions d’éclat, qu’il est couvert de blessures, et de se fâcher très-sérieusement de ce que son intendant ne lui envoie pas d’argent.

— Mais, sa femme ?

— Il n’a jamais été marié.

— Cependant, il m’a montré son portrait.

— Je sais, une jolie personne dans une kasabaïka décolletée et garnie d’hermine. C’est une actrice de Cracovie, qu’il n’a jamais vue et dont il a acheté la photographie chez quelque juif.

— Mais, en réalité, qu’est-il ?

— Un étudiant fruit sec qui, en 1840, a été mis, pendant vingt-quatre heures, aux arrêts, pour s’être promené sur le Wall, à Lemberg, coiffé d’une konfœderatka[2]. »

Malgré l’invraisemblance de ses récits, Macédon Wolinski avait, à un certain point de vue, et peut-être sans s’en douter, dit la vérité. L’année suivante, en effet, une révolution éclata dans la Pologne russe, et, à plusieurs reprises, les insurgés restèrent maîtres du champ de bataille. J’étais à Zlotschar, en octobre 1863, lorsqu’on y interna une bande de Polonais qui, partis dans le dessein d’aller porter secours à leurs frères, avaient été arrêtés par les Autrichiens. C’étaient, pour la plupart, des jeunes gens imberbes ; mais à leur tête marchait, fier comme un roi, Macédon Wolinski. Il me reconnut aussitôt.

« Vous voyez, me dit-il gravement, à quel point la fatalité me poursuit. Les insurgés avaient les troupes et les armes nécessaires. Il ne leur manquait rien, si ce n’est un général. On me désigne ; mais, dès que les Russes ont appris que le commandement en chef m’avait été donné, ils se sont sentis perdus et ont entamé, à Vienne, des négociations diplomatiques. Vous le savez, de tout temps la diplomatie a été le fléau de la Pologne. Me voilà captif ; tout est perdu. Finis Poloniœ ! »


  1. Le Schopenhauer polonais, philosophe pessimiste de grand talent.
  2. Casquette polonaise, insigne révolutionnaire de l’époque.
  1. Note de wikisource : du russe чай, thé.