Vie de la vénérable mère d’Youville/01/08

CHAPITRE VIII


Mme D’YOUVILLE REÇOIT LES RÈGLES POUR LE GOUVERNEMENT DE SA COMMUNAUTÉ. — ELLE L’ASSOIT SUR DES BASES SOLIDES. — SON APPROBATION ET SON DÉVELOPPEMENT.


Si Mme d’Youville donnait tous ses soins et se dépensait sans mesure pour la prospérité et le succès matériel de sa communauté, elle ne négligeait rien non plus de ce qui pouvait en assurer le progrès et l’avantage spirituels. Formée depuis son veuvage par un directeur habile et éclairé à la pratique des vertus nécessaires aux œuvres de charité, le premier soin de la fondatrice fut, en s’associant quelques compagnes, de demander à M. Normant un règlement détaillé qui devait fixer les moindres actions de leur vie extérieure et les diriger tout entières vers le but qu’elles se proposaient.

Deux ans avant leur entrée à l’Hôpital Général, les Sœurs Grises suivaient déjà ce règlement : c’était comme le premier lien de leur vie religieuse. Écrit d’abord sur des feuilles volantes conservées dans les archives de la communauté, ce règlement nous dit quel esprit avait présidé à sa fondation. L’union la plus parfaite, une pauvreté absolue, une humilité profonde, une obéissance aveugle, une simplicité d’enfant : toutes ces vertus, jointes à une mortification constante, à une pureté irréprochable, à une fidélité exacte au règlement et à une charité sans bornes pour les pauvres, sont, en abrégé, les principes et la règle de conduite adoptés dès le début de l’Institut des Sœurs de la Charité.

Après le premier incendie de la maison, Mme d’Youville, désirant vivre plus pauvrement et avec un plus grand détachement, rédigea ce que l’on a appelé depuis les « engagements primitifs », qu’elle adopta et fit accepter par ses compagnes, toutes y apposant leur signature, le 2 février 1745. Dans ces engagements, qui sont toujours restés les mêmes et que les sœurs signent encore le jour de leur profession, elles promettent de vivre dans une union et une charité parfaites, sous la conduite des supérieurs qui leur seront donnés et dans une obéissance complète à la supérieure générale.

Elles mettent en commun tous leurs biens, dont elles font don complet et entier aux pauvres, et s’engagent à consacrer leur temps, leur industrie, toute leur vie même au travail, dont le produit sera employé à la subsistance des malheureux, qu’elles recevront en aussi grand nombre qu’il leur sera possible d’en loger. Voilà la substance et l’esprit des premières règles établies par Mme d’Youville et qu’elle avait grande hâte de faire approuver par l’évêque.

En 1755, après la réception des lettres-patentes par lesquelles le roi de France confirmait la fondatrice comme directrice de l’Hôpital, elle reçut la visite de Mgr de Pontbriant, et son premier soin fut de lui demander des règles pour la direction spirituelle de sa communauté. L’évêque se contenta pour le moment de signer le règlement donné par M. Normant. Mme d’Youville profita en même temps de la présence du premier pasteur pour faire approuver le costume adopté pour son Institut. Cet habit, très simple et très religieux, se compose d’une robe grise, retenue par une étroite ceinture en drap noir, d’une capote noire que les religieuses appellent « domino », qui forme bonnet et pèlerine. À ce « domino » en laine noire est fixée une large bande de gaze de même couleur, qui projette sur une mousseline blanche collant sur la figure et qui complète la coiffure en lui donnant l’apparence d’un bonnet bien amidonné et bien propre. La tête rasée dispense du bandeau ou du serre-tête. Un crucifix en argent, avec quatre fleurs de lys terminant les quatre bouts de la croix (il faut se rappeler qu’elles ont été fondées par le roi de France), et un anneau du même métal sont les insignes religieux extérieurs des filles de la Vénérable Mère d’Youville.

Le nombre des sœurs administratrices avait été fixé à douze par les lettres-patentes ; mais l’évêque, jugeant que ce nombre serait insuffisant pour les œuvres de l’Institut, permit à Mme d’Youville d’en recevoir quelques autres qui, sous le nom de « sœurs converses », pourraient aider les religieuses dans les différents travaux de la maison. À la mort de la fondatrice, ces sœurs prirent le nom de « sœurs associées », sans aucune distinction des premières, sinon qu’elles ne devaient avoir aucune part dans le gouvernement de la maison. Cette condition fut modifiée plus tard et, jusqu’à ces années dernières, il n’y eut qu’une seule classe de religieuses parmi les Sœurs Grises, qui se firent aider dans les travaux pénibles de la maison par des domestiques. Celles-ci, moyennant un léger salaire, donnaient avec bonheur leur temps et leur travail aux pauvres. Mais aujourd’hui qu’il est devenu si difficile de trouver parmi les serviteurs des dévouements qui sont d’un autre âge, les Sœurs Grises, pour s’assurer un service désintéressé, ont été obligées de revenir à l’idée première de leur fondatrice et de s’associer des filles qui, sous le nom de « sœurs auxiliaires », remplacent les aides dévouées qui jusqu’ici secondaient si bien leur charité. Ces sœurs auxiliaires participent à certains avantages spirituels et après un noviciat de sept ans sont admises à faire des vœux perpétuels, qui les font considérer comme membres de la famille religieuse.

Mais revenons aux règles que la fondatrice désirait tant voir établir définitivement. M. Normant avait vieilli ; chargé d’ans et d’infirmités, il avait été obligé de renoncer à diriger cette chère communauté qui lui devait la vie et son développement.[1] Mgr de Pontbriant chargea M. Montgolfier de le remplacer. En attendant que celui-ci eût le temps de rédiger un ensemble de règles plus détaillées, il recueillit dans quatre cahiers les pratiques et usages principaux de la communauté. Les ayant approuvés, le 2 décembre 1776, il les soumit à Mgr Briand, qui n’y fit aucun changement.

En 1781, M. Montgolfier termina son recueil complet des usages et pratiques observés dans la maison depuis sa fondation, et les donna aux sœurs, dans un volume écrit de sa main, sous le titre : « Recueil des Règles et Constitutions des Filles Séculières Administratrices de l’Hôpital Général de Montréal. » Dans une réunion capitulaire tenue le 3 septembre de la même année, les sœurs déclarèrent accepter ce Recueil et demandèrent à l’évêque de l’approuver. La requête adressée par les sœurs à l’évêque dans ce but était signée par toutes ces religieuses, au nombre de dix-huit, dont treize avaient été reçues par Mme d’Youville.

Mgr Briand s’en rapporta au jugement de M. Montgolfier, qui, le 6 octobre suivant, sanctionna ces règles et constitutions, et ce ne fut ensuite qu’en 1790 qu’elles furent solennellement approuvées par Mgr Hubert, évêque de Québec et second successeur de Mgr Briand. « Nous prions Dieu, » dit-il, à la suite de son approbation, « de conserver et de maintenir une association qui, depuis cinquante ans qu’elle a commencé à se former, ne cesse d’édifier par son zèle cette partie de notre diocèse ; et nous recommandons bien particulièrement aux personnes qui la composent de conserver avec soin et de transmettre à celles qui leur succèderont l’esprit de pauvreté, de régularité, de simplicité et d’obéissance qui les a distinguées jusqu’à présent. »

Un pareil témoignage rendu par l’évêque, qui affirmait un demi-siècle de vertus aussi parfaitement pratiquées, ne peut que nous convaincre de l’esprit de foi qui a présidé à la fondation de cet Institut et à la formation de ses sujets.

En 1862, la communauté de la Vénérable Mère d’Youville reçut un rescrit laudatif de Notre Saint-Père le pape Pie IX ; puis, le 21 juillet 1865, en réponse à une supplique de la supérieure générale, Sa Sainteté voulut bien approuver et confirmer cet Institut.

Enfin, en 1880, Sa Sainteté Léon XIII daigna, après un nouvel examen des Constitutions, les approuver et les confirmer, par un décret spécial rendu le 30 juillet.

Si la Vénérable fondatrice n’a pas eu la suprême consolation de voir ici-bas le couronnement de son œuvre, elle a du moins pu voir réaliser une partie de ses espérances en recevant l’approbation épiscopale de cette fondation, achetée par tant de travaux et de souffrances.

Certes la colonie avait été douée de nombre de ces œuvres admirables qui naissent partout sous le souffle de la religion. Les Récollets avaient leurs écoles, les Jésuites, leur collège ; Marie de l’Incarnation à Québec, Marguerite Bourgeoys à Montréal, avaient implanté dans le cœur d’autres femmes, d’autres vierges, le dévouement et l’esprit de sacrifice pour la grande et sainte œuvre de l’éducation chrétienne des filles. La duchesse d’Aiguillon, mettant au service de sa foi et de sa charité les dons de son immense fortune, avait obtenu pour la cité de Champlain une fondation d’Hospitalières de Dieppe, tandis que Jeanne Mance et Mme de la Peltrie, frayant un chemin aux trois religieuses désignées par les supérieures de La Flèche[2], avaient fondé l’Hôtel-Dieu à Ville-Marie. Ces vertueuses femmes avaient doté la colonie de ces deux maisons bénies, où tant de malades ont recouvré la santé et les forces, où tant de plaies ont été pansées et guéries, où tant de mourants ont expiré sur le cœur de leur Dieu et dans les bras maternels de ces « Hospitalières » sans rivales dans le monde entier !

Il ne manquait qu’une œuvre dans la ville de Maisonneuve : c’étaient les fils de M. Olier qui devaient la donner à la colonie ; mais c’est à une enfant du sol que Dieu confie cette fois l’exécution de ses desseins.

Élève modèle au pensionnat, fille soumise chez sa mère, épouse parfaite et mère dévouée au foyer domestique, Mme d’Youville, mûrie par l’expérience et les épreuves, a, sous le souffle de Dieu, doté son pays et la jeune Église du Canada d’une œuvre immortelle. Le temps, qui éprouve tout, l’a vue grandir et prospérer parce que, conçue dans le dévouement et la souffrance, elle avait reçu la bénédiction de Dieu. « Quand une âme, » a dit un grand orateur, « a pris pour point d’appui de son mouvement Dieu, la patrie et les âmes, je la tiens pour grande, je la salue parmi celles qui sont le plus dignes de respect.” »

Le cœur de cette femme si profondément bonne allait être satisfait ; le désir qu’elle avait si souvent exprimé, en parcourant les rues de Ville-Marie, allait être accompli ; c’est sous son toit qu’elle a le bonheur de recueillir et de loger ces déshérités, de soigner ces malades, ces souffrants, ces orphelins et ces vieillards, et de se dévouer au soulagement de leurs misères et de leurs infirmités. Et pour s’assurer que le bien-être procuré aux membres souffrants de Notre-Seigneur ne sera pas éphémère et passager, Mme d’Youville, comme nous l’avons déjà vu, inventait tout ce qui pouvait matériellement assurer le succès et la durée de sa grande entreprise. Mais, surtout et avant tout, sa foi de chrétienne voulut implanter dans l’âme de ses filles l’esprit et la pratique des vertus religieuses et, dans ce but, elle ne négligea rien de ce qui pouvait les entretenir dans leur primitive ferveur. C’est pourquoi, désormais sans inquiétude sur le sort de sa communauté, qui avait reçu la sanction épiscopale, la fondatrice s’appliquera maintenant à former avec le plus grand soin celles qui désireront se joindre à elle dans ses œuvres de charité.

Mgr de Pontbriand avait nommé assistante la sœur Thaumur La Source, mais il n’avait pas pourvu au soin des novices. Jusqu’ici les saints exemples de la fondatrice et la ferveur de ses premières compagnes avaient servi de guide aux nouvelles vocations ; celles-ci devenant plus nombreuses, on décida de nommer une maîtresse des novices.

Le choix tomba sur la sœur Despins qui, ayant vécu pendant quatorze ans avec Mme d’Youville comme pensionnaire, devait être celle qui pourrait le mieux initier les novices aux vertus spéciales de leur état. Grâce à ces deux aides, à qui des tâches spéciales étaient assignées, l’esprit de la fondatrice allait, en quelque sorte, s’imprégner davantage dans toute son œuvre et s’y implanter à jamais.

La force d’une fondation ne dépend pas entièrement de la fondatrice, elle dépend aussi de celles qui l’aident. Entourée d’âmes fortes et viriles destinées à être les pierres fondamentales de son Institut, Mme d’Youville, en effet, plus encore par ses exemples que par ses entretiens, s’efforça pendant toute sa vie d’inspirer à ses filles une confiance sans bornes dans la Providence et une charité parfaite envers les pauvres, surtout les plus délaissés. « Elles sont faites, » dit-elle en parlant de ses filles dans ses Constitutions, « pour le service des pauvres, auxquels seuls appartiennent tous les biens de la maison, toujours prêtes à entreprendre toutes les bonnes œuvres que la Providence leur offrira et dans lesquelles elles seront autorisées par leurs supérieurs. »

Aussi les a-t-on vues jusqu’à ce jour marcher sur les traces de leur vénérée fondatrice et justifier à la lettre les paroles citées plus haut. Les premières compagnes de Mme d’Youville, que nous ferons connaître plus tard, furent dignes d’elle, et si les nombreuses tribulations qu’elle rencontra sur sa route furent un signe de l’excellence de son œuvre, on peut dire que les grandes et solides vertus de celles qui entourèrent la fondatrice furent également un indice de ce que Dieu réservait à cette communauté, destinée à s’étendre dans tout le Canada et même aux États-Unis.

Le public de Montréal a pu se convaincre dans maintes circonstances que les filles de Mme d’Youville ont conservé intact l’héritage de son dévouement. En 1832, nous les trouvons au chevet des cholériques, comme la fondatrice à celui des sauvages atteints de la petite vérole en 1755. En 1847, lorsque Montréal vit arriver dans son port une colonie de malheureux Irlandais atteints du typhus, le premier dévouement qui s’offrit à eux, avec celui des prêtres de la ville, fut celui des filles de Mme d’Youville. Certes, si la charité a été exercée d’une manière héroïque dans cette lamentable circonstance, c’est bien par ces anges consolatrices de la douleur. Plus de la moitié de la communauté fut atteinte de la terrible maladie, sept en moururent, et un instant la supérieure crut que Dieu allait lui demander le sacrifice de sa communauté tout entière. Cependant, deux ans après, le fléau ayant reparu, toutes les religieuses s’offrirent de nouveau pour retourner aux ambulances ! Nous aurons occasion, en relatant la fondation de l’Asile Saint-Patrice, de faire connaître à nos lecteurs les victimes d’élite que l’ange de la mort avait touchées de son aile et qui devaient dire à la ville entière comment sait s’offrir et mourir une fille de charité, tandis qu’elles donnaient à leurs sœurs le sublime honneur de compter chez elles sept martyres du devoir.

Lors de l’accident de chemin de fer arrivé à Belleville, Ontario, il y a quelques années, les Sœurs Grises volaient au secours des malheureux émigrants blessés et mutilés, et les soignaient avec un dévouement digne de leur vénérée fondatrice.

Et, plus récemment encore, n’ont-elles pas mis en pratique la recommandation de Mme d’Youville, elles seront toujours prêtes à entreprendre toutes les bonnes œuvres que la Providence leur offrira et dans lesquelles elles seront autorisées par leurs supérieurs », lorsqu’elles ont, sur un désir de Mgr Fabre, archevêque de Montréal, accepté la direction de l’Hôpital Notre-Dame ? À toutes leurs autres œuvres elles ajoutaient ainsi le soin si pénible des malades et, quoique nullement préparées pour la tenue d’un hôpital[3], elles ont accepté avec joie ce surcroît de fatigue et de travail, et elles ont pleinement justifié la confiance de leur évêque et l’espérance des médecins.

Le développement merveilleux de son Institut et ces créations nombreuses qui sont venues le compléter, monuments qui perpétueront à jamais au milieu de nous le souvenir des vertus et des sacrifices de Mme d’Youville, sont la preuve éclatante de la vigoureuse impulsion qu’elle avait su donner à son œuvre et de la sainteté de sa mission.

Ses filles sont répandues aujourd’hui dans un grand nombre de diocèses de l’Amérique du Nord.

En comprenant toutes les maisons sorties primitivement de la maison-mère de Montréal, l’Institut des Sœurs de la Charité compte aujourd’hui au delà de 1600 sœurs professes, 291 novices, 299 sœurs converses professes, 88 novices, et comprend 125 établissements, situés dans 20 diocèses ou vicariats apostoliques. Ces établissements de charité abritent à peu près 1200 vieillards et infirmes, hommes et femmes, plus de 8000 orphelins, logés, nourris et entretenus par les sœurs. De plus, elles ont reçu, chaque année, depuis l’augmentation de la population, près de 600 enfants trouvés.

Dans les hôpitaux, les Sœurs Grises soignent plus de 4000 malades internes par année, et, dans leurs différents dispensaires, elles en accueillent un plus grand nombre.

Plus de 15000 pauvres et malades sont visités à domicile chaque année et reçoivent des soins et des secours de toutes sortes.

Enfin, dans leurs salles d’asile, crèches, petites écoles et pensionnats, les filles de Mme d’Youville donnent l’instruction à plus de 15000 enfants.

Et pour compléter ce magnifique ensemble, apparaissent les missions du Nord-Ouest, si admirables dans leur lointain et obscur dévouement ! Si elles ont été héroïques en face de la mort, qu’elles ont bravée dans les terribles épidémies qui ont décimé notre ville, les filles de la charité sont peut-être encore plus courageuses dans la constance des sacrifices qu’elles s’imposent dans les missions sauvages. « Nous entrons au réfectoire affamées, et nous en sortons peu rassasiées, écrivait l’une des sœurs missionnaires. Elles sont quelquefois plusieurs mois sans pain, sans sel, vivant de poisson, qui est la seule nourriture du pays ; celui-ci vient-il à manquer, il ne reste alors que la « galette » de sarrasin pour apaiser leur faim.

Exposées à la férocité des sauvages, surtout dans leurs premiers voyages, les Sœurs Grises furent bien des fois miraculeusement préservées de la mort, et lorsque, sorties de ce danger, elles commençaient à se rassurer, souvent leurs inquiétudes et leurs terreurs renaissaient à la vue des rapides, des chutes d’eau ou des torrents impétueux qu’elles avaient à traverser pour continuer leur route.

Les filles de Mme d’Youville se plaisent à reconnaître que c’est à leur sainte mère, qui, par la pratique de vertus héroïques, leur a mérité une force et un courage égaux aux siens, qu’elles doivent leur amour de la souffrance et du sacrifice.

Dans le chapitre de la fondation des missions sauvages, nous ferons connaître à nos lecteurs d’une manière plus détaillée l’héroïque charité de ces femmes courageuses, qui ont tout quitté et qui ont même bravé la mort pour sauver les âmes des infidèles.



  1. Ce digne prêtre mourut le 18 juin 1759, âgé de soixante-dix-huit ans.
  2. Les Mères Maër, de Bresolle et Maillot.
  3. Comme nous l’avons dit plus haut, l’Hôpital Général, fondé par les Frères Charon et relevé et continué par Mme d’Youville, n’était pas destiné au soin des malades, mais simplement à recueillir des vieillards infirmes.