Rondeaux, Texte établi par Maurice RoyFirmin Didot (p. 161).


XXIV


Jamais ne vestiray que noir,
Puis que l’en m’a donné congié,
Et que du tout m’a estrangié[1]
Ma dame qui me fist son hoir.

Plus n’entreray en son manoir,
Et pour le trés grant dueil que j’ay[2]
Jamais ne vestiray que noir.

Si ne quier plus cy remanoir,
Durement y suis laidengié,
Trop s’est le temps vers moy changié,
Et pour plus en ce dueil manoir
Jamais ne vestiray que noir.

  1. XXIV. — 3 B Et de tous poins m’a e.
  2. — 6 B Et p. ce du g. d.