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courroux de Fessinot. — Quoi ! je vous trouve ici, mesdames ! et c’est vous-mêmes qui osez être les prôneuses d’une infamie qui vous couvre de honte ! l’impudence ne fut jamais moins permise ; et si vous croyez qu’en payant d’audace, vous arrêterez ma vengeance, vous vous abusez. Mais je respecte l’aimable société qui embellit ce cercle. Chaque chose aura son tems. — Est-il fou, s’écrie à son tour la marquise étouffant de colère ? qu’ai-je à démêler avec cet homme ? se sont ils tous conjurés ici pour me vexer ? que signifient ces menaces, ces regards obliques, ces chuchotemens qu’on se permet depuis mon arrivée ? Madame, en s’adressant à la maîtresse du logis, on se comporte chez-vous avec la dernière indécence, vous eûssiez dû y mettre bon ordre. Adieu, madame, de ma

vie