Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/160

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 138 )


més de milord, on se douta bien que le bosquet avait été le théâtre de quelque scène extraordinaire. Volsange les tira bientôt d’incertitude en déclarant ce qui s’était passé, et qu’elle allait quitter sur le champ l’infâme, le scélérat, comme elle l’appelait.

Inutilement les amis s’efforcent de concilier ces esprits altiers. Après mille débats, ils obtiennent seulement que Volsange diffère jusqu’au lendemain son départ ; ce qu’elle effectua dès l’aube du jour. La société ne tarda pas à la suivre. Milord ne vit plus qu’avec horreur ce séjour qu’il trouvait naguères si plein de charmes. Il revint aussi étouffer dans le tumulte de la capitale son chagrin et ses remords.