Parmi les royaumes que décrit notre ouvrage (le Si-yu-ki), il y en a beaucoup qui ne se trouvent point dans les annales des Thang. Cela vient de ce que l’historien officiel n’a mentionné que les États qui payaient le tribut à la Chine. Les pays décrits dans ce livre sont ceux qu’a parcourus Youen-thsang[1]. Le To-chou-tchi (de Tch’ao-kong-wou) nous apprend qu’il existait une préface écrite par Youen-thsang, mais elle manque dans l’édition actuelle. On voit seulement en tête une préface de 張說 Tchang-choue, président d’un ministère (Chang-chou), ministre de la gauche (Tso-po-che) et duc du royaume de Yen (Yen-koue-hong).
À la suite de l’ouvrage, on voit une préface composée par Pien-ki (et intitulée Ki-tsan « Éloge des Mémoires »).
Dans le texte du Si-yu-ki, on remarque au bas de certains passages, des annotations comme celles-ci : « En chinois, ce mot veut dire telle ou telle chose », ou bien « ce pays appartient à telle ou telle partie de l’Inde ». Je soupçonne que ce sont des notes originales[2]. On y trouve aussi des observations où l’on corrige (l’orthographe des) mots traduits[3]. Par exemple : « Anciennement, on écrivait ce mot de telle manière. Cette leçon est incorrecte[4] ». À la fin de chaque
- ↑ Les rédacteurs du Catalogue impérial ne s’expriment pas ici d’une manière tout à fait exacte ; car, depuis la publication de mon premier volume, il est parfaitement établi que, sur cent trente-huit royaumes, décrits dans le Si-yu-ki, Hiouen-thsang n’en a visité que cent dix. (Voy. tome I, Préface, page xxxvi, et Appendice, page 463.)
- ↑ C’est-à-dire, des notes émanées de Hiouen-thsang, traducteur des extraits dont se compose la plus grande partie de l’ouvrage.
- ↑ C’est-à-dire, l’orthographe des mots indiens figurés par des signes phonétiques, et dont la signification est donnée en chinois.
- ↑ Les formes incorrectes de ces noms seront reproduites dans l’index, avec l’indication de leur orthographe exacte.