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DU TRADUCTEUR FRANÇAIS.

que la traduction est exacte. L’aspect de certains noms propres pourra d’abord effaroucher les yeux du lecteur[1] : j’ose espérer qu’il s’y accoutumera promptement, et que la prononciation cessera bientôt de lui en paraître dure et pénible. Des allusions fréquentes au lotus (nymphœa) et à la lune sembleront peut-être fastidieuses ; mais quelques personnes, amies du style vrai et des couleurs locales, voudront bien apprécier à leur juste valeur des locutions naturelles à un peuple pour qui cette plante et cet astre sont des objets sacrés : d’autres, en se rappelant combien de fois nos propres écrivains ont prodigué le nom de la rose pour orner leurs compositions, se trouveront un peu plus portés à excuser les auteurs indiens.

Dans la vue de rendre cette édition moins dispendieuse pour le lecteur, on a réduit en deux volumes les trois qui forment la traduction anglaise de Calcutta. Quelques digressions savantes, plusieurs éclaircissemens purement phi-

  1. Le lecteur est prévenu que les lettres ch se prononcent toujours d’une manière douce, comme dans cheval. Ainsi, prononcez Vichnou comme Vichenou, Crichna comme Crichena. La dernière syllabe de Dakcha se prononcera comme le mot chat.