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mais sera-t-il un mari charmant ? Voilà ce que j’ai besoin de savoir.

— Tous les jeunes gens charmants sont des maris charmants, reprit M. Podgers.

— Je ne crois pas qu’un mari doive être trop séduisant, murmura lady Jedburgh, d’un air pensif. C’est si dangereux.

— Ma chère enfant, ils ne sont jamais trop séduisants, s’écria lady Windermere. Mais ce qu’il me faut ce sont des détails. Il n’y a que les détails qui intéressent. Que doit-il arriver à lord Arthur ?

— Eh bien ! Dans quelques jours lord Arthur doit faire un voyage.

— Oui, sa lune de miel naturellement.

— Et il perdra un parent.

— Pas sa sœur, j’espère, dit lady Jedburgh d’un ton apitoyé.

— Certes non, pas sa sœur, répondit M. Podgers avec un geste de dépréciation de la main, un simple parent éloigné.

— Bon ! je suis cruellement désappointée, fit lady Windermere. Je n’ai absolument rien à dire à Sybil demain. Qui se préoccupe au-