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Mais je dois faire une exception pour les médecins des prisons.

Autant que j’ai pu le voir par mes rapports avec eux, par ce que j’ai vu d’eux à l’hôpital et ailleurs, ils sont butors de manières, d’un caractère grossier, et absolument indifférents à la santé ou au bien-être des détenus.

Si l’on interdisait aux médecins de prison la clientèle privée, ils seraient obligés de s’intéresser quelque peu à la santé, aux conditions hygiéniques des gens qui leur sont confiés.

J’ai tâché d’indiquer dans ma lettre quelques-unes des réformes nécessaires dans notre système des prisons anglaises.

Ce sont des choses simples, pratiques et humaines.

Ce n’est là, bien entendu, qu’un commencement.

Mais il est temps de commencer, et l’im-