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ble, du livre de prières et du livre de cantiques.

Après ce temps, on lui accorde un livre par semaine.

Non seulement ce n’est pas assez, mais encore les livres, qui composent la bibliothèque ordinaire d’une prison, sont absolument sans valeur.

Ce sont surtout des livres soi-disant religieux, de troisième catégorie, mal écrits, composés évidemment pour des enfants, et qui ne peuvent convenir ni à des enfants ni à d’autres.

Il faudrait encourager les prisonniers à lire, et avoir les livres dont ils ont besoin, et ces livres devraient être bien choisis.

Actuellement le choix des livres est fait par l’aumônier de la prison.

Sous le régime actuel, un détenu n’est autorisé à voir ses amis que quatre fois