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on fournit à chaque détenu un petit baquet de fer-blanc.

Le détenu est autorisé à vider son baquet trois fois par jour, mais on ne lui permet pas d’avoir accès aux lavabos de la prison, excepté pendant l’heure unique qu’il passe à l’exercice.

Et après cinq heures du soir, on ne l’autorise à quitter sa cellule pour quelque prétexte, quelque raison que ce soit.

Un homme, atteint de diarrhée, est donc placé dans une situation si répugnante qu’il est superflu d’insister sur ce point, qu’il serait même inconvenant de le faire.

Les souffrances, les tortures qu’endurent les détenus par suite de cette disposition révoltante au point de vue de l’hygiène ne sauraient se décrire.

Et l’impureté de l’air dans les cellules de la prison, accrue par un système de ventilation absolument inefficace, est si