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ment-là, ai-je besoin de dire que le remède ne produit plus aucun effet.

Le misérable prisonnier est alors abandonné en proie à la maladie la plus exténuante, la plus décourageante, la plus humiliante qu’on puisse imaginer, et si, comme cela arrive souvent, la faiblesse physique le met hors d’état d’achever le nombre de tours exigés à la manivelle ou au moulin, il est signalé pour paresse, et puni d’une façon aussi sévère que brutale.

Et ce n’est pas tout.

On ne peut rien imaginer de plus contraire à l’hygiène que l’aménagement d’une prison anglaise.

Au temps jadis, chaque cellule était pourvue de quelque chose comme des latrines.

Ces latrines ont été supprimées maintenant ; elles n’existent plus : à leur place