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Mais on est constamment torturé par la douleur et la faiblesse de la faim.

Le résultat de cette alimentation, — qui consiste presque toujours en une bouillie très claire, déchet de viande et eau, — c’est la maladie sous la forme de diarrhée continue.

Cette maladie, qui finit par devenir chronique chez la plupart des prisonniers, est une institution reconnue dans toutes les prisons.

Par exemple, à la prison de Wandsworth, où j’ai été enfermé deux mois, jusqu’à ce qu’il devint nécessaire de me transporter à l’hôpital, où je restai deux autres mois, les gardiens font une tournée deux ou trois fois par jour, avec des remèdes astringents, qu’ils donnent aux prisonniers comme une chose toute naturelle.

Après une semaine environ de ce traite-