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Les réformes nécessaires sont très simples.

Elles ont trait aux besoins de l’esprit de tout malheureux prisonnier.

Au premier point de vue, il y a trois peines permanentes autorisées par la loi dans les prisons anglaises :

    1° la faim. 2° l’insomnie. 3° la maladie.

La nourriture donnée aux prisonniers est absolument insuffisante.

Elle est en grande partie de nature répugnante ; en totalité, elle est trop faible.

Tout prisonnier souffre de la faim nuit et jour.

Une certaine quantité de nourriture est minutieusement pesée, once par once, pour chaque prisonnier : c’est juste ce qu’il faut pour entretenir, non pas la vie, mais l’existence.