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Il était toujours doux et calme.

Le hasard m’a appris une autre circonstance où il se montra d’une grande bonté envers un des prisonniers, et je n’hésite pas à la rapporter.

Une des choses les plus horribles, en prison, c’est la mauvaise disposition des appareils hygiéniques.

Aucun prisonnier n’est autorisé, en quelques circonstances que ce soit, à quitter sa cellule après cinq heures et demie du soir.

Si donc il est atteint de diarrhée, il faut que sa cellule lui serve de latrines, et qu’il passe la nuit dans une atmosphère aussi fétide que malsaine.

Quelques jours avant ma libération, Martin faisait la ronde à sept heures et demie, avec un des gardiens-chefs pour ramasser l’étoupe et les outils des prisonniers.

Un homme, tout récemment condamné