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Pourrions-nous déterrer ce trésor depuis longtemps enfoui, pourrait-il récompenser ce caprice, ce désir, nous ne pourrions jamais apprendre le chant de l’amour, nous sommes séparés depuis trop longtemps.

Quand le passé plein de passion, qui s’est enfui, pourrait rappeler ses morts, pourrions-nous le revivre tout entier, s’il valait cette souffrance.

Je m’en souviens, nous avions coutume de nous retrouver près d’un banc couvert de lierre, et vous de gazouiller tous les jolis mots, de l’air d’un oiseau.