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Que crains-tu ? Le jeune Hyacinthe a péri ? Pan n’est plus ici, et il ne reviendra jamais, pas plus que le Faune cornu ne foulera les prés jaunis, pas plus qu’aucun Dieu ne se glissera furtivement à travers les oliviers.

Hylas est mort. Lui non plus ne devinera pas ces petites lèvres rouges, pareilles à des pétales de rose. Sur la haute colline ne jouent plus les Dryades d’ivoire. Argenté, silencieux, s’efface tristement le jour d’automne.