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Un brouillard blanc se traîne à travers les voiles ; une lune farouche, en ce ciel d’hiver, reluit pareille à l’œil d’un lion irrité, du milieu d’une crinière de nuages roux.

Le timonier au vêtement épais qui se tient à la roue, n’est plus qu’une ombre dans l’obscurité, et dans la chambre aux machines toute vibrante, bondissent les longues liges d’acier poli.

L’ouragan vaincu a laissé sa trace sur ce vaste dôme qui se soulève, car les minces filaments d’écume jaune flottent sur les vagues comme de la dentelle déchirée.