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feu. Oh ! comme il chante gaîment, le merle ! O amour trop grand pour la parole ou la lyre, rose épanouie d’amour et de désir ! Oh ! la joyeuse tourterelle a des ailes dorées !

Mais maintenant l’arbre devient gris sous la neige ! Ah ! qu’il chante tristement le merle ! Mon amour est mort ! Ah ! voyez-moi étendu devant ses pieds silencieux, tourterelle aux ailes brisées. Oh ! amour ! Oh ! amour, plût au ciel que tu aies été mis à mort ! Tourterelle caressante, tourterelle caressante, reviens.