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L’abeille sauvage tournoie incertaine de branche en branche, sous son vêtement de fourrure et son aile de gaze, dans la coupe d’un lis, ou met en branle la cloche d’une jacinthe, dans sa course errante. Asseois-toi plus près, amie. Ce fut ici, je crois, que je fis ce voeu.

Et jurai que deux existences n’en feraient qu’une, aussi longtemps que la mouette aimerait la mer, aussi longtemps que l’héliante chercherait le soleil. « Vous et moi, dis-je, ce sera pour l’éternité. » Chère