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plusieurs fois vu les naturels se servir du boomérang ; mais il ne pouvait croire qu’avec ce morceau de bois, des « sauvages » fussent capables d’atteindre un but aussi bien que lui avec sa balle. Il les défia donc et fut toujours vaincu.

Un jour, cependant, un indigène lui dit que si lui, Dick, voulait aller se placer à dix mètres derrière lui, il lancerait le boomérang en avant, atteindrait un but déterminé, et qu’en revenant, il irait frapper Dick en pleine poitrine.

Mon vieux bushman rit beaucoup de la prétention du « sauvage » et accepta résolument sa proposition. Debout, à