Page:Wilde - En Australie - La chasse à l'oppossum, 1886.djvu/51

Cette page a été validée par deux contributeurs.

béant, suffisamment large pour y passer le bras. Un des indigènes plonge la main dans la cavité ; des cris aigus se font entendre ; les opossums, car ils sont là toute une famille, sont percés de coups de couteaux et l’un après l’autre, huit cadavres sont sortis du trou. À mesure qu’ils arrivent à terre, un indigène les saisit par la queue, les balance un instant et les envoie au milieu du brasier allumé par les femmes ; après une cuisson sommaire, ils les retirent carbonisés et les mangent en les déchirant à belles dents ; ce repas est écœurant à voir.

— Il me semble qu’en voilà assez, dis-je à Robert ; si nous partions !…