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quelques grains de sable laissés dans l’empreinte des griffes.

— Mais où est-il ? interrogeai-je à mon tour.

— Dans le tronc, répondit Robert.

— Et par où est-il entré ?

L’Australien auquel Dick traduit cette question, nous montre du doigt un gros trou rond de la largeur d’une assiette, situé à quarante pieds du sol.

Cependant, le second indigène n’est pas resté inactif ; il a coupé de jeunes branches d’arbre, les a nouées, tressées et en a fait une sorte de liane qu’il passe autour du tronc, puis, saisissant sa hache, il entaille l’écorce à un mètre du sol. En quatre coups, il façonne une