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taille, regarde l’écorce avec une attention minutieuse, recule, mesure de l’œil la hauteur du tronc, et se met à danser comme un fou.

— Opossum ! s’écrie-t-il enfin avec un accent guttural.

À cette exclamation, les deux autres s’approchent, examinent l’écorce à leur tour, et, sur le même ton, répètent le cri de leur camarade, puis l’un des deux se sauve à toute jambe dans la direction de sa tribu.

Le vieux Dick descend de cheval, et lui aussi, va examiner le tronc.

— Qui te prouve qu’il est là ? demande-t-il à l’indigène.

Sans répondre, celui-ci lui montre