Page:Wilde - En Australie - La chasse à l'oppossum, 1886.djvu/29

Cette page a été validée par deux contributeurs.

blotti sur une branche, que, la fatigue et le désir aidant, j’en voyais maintenant où il n’y en avait point.

Tout absorbé dans mes recherches, je marchais lentement, et mes deux compagnons m’eurent bien vite dépassé ; les chiens, qui sans doute me jugeaient un trop piètre chasseur pour rester à mon service, avaient suivi Robert et le bushman, et je continuais d’avancer le nez en l’air.

Enfin, il me sembla bien distinguer quelque chose se mouvant à l’extrémité d’une branche qui s’étendait perpendiculairement et allait rejoindre un vieil arbre mort, dont la cime était brisée ; je regardai encore quelques instants, et,