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Robert me retint.

— N’y touche pas, cria-t-il ; tu te ferais couper la main ; l’opossum a des dents terribles. Vois, Néro n’ose le prendre.

Enfin, la pauvre bête rendit le dernier soupir, et Robert la remit aux mains du bushman, puis nous continuâmes notre chasse.

J’avoue que j’étais un peu confus de ma maladresse. Tout en avançant sous bois, je me promettais d’y voir plus clair une autre fois. Dès que je voyais Trim ou Néro s’arrêter au pied d’un arbre, j’écarquillais les yeux et j’avais si grande envie d’apercevoir un opossum