Page:Wilde - En Australie - La chasse à l'oppossum, 1886.djvu/25

Cette page a été validée par deux contributeurs.

doigt, Robert m’indiquait un point fort confus, et me faisait signe de tirer.

— Je ne vois rien, murmurai-je.

— Là, me dit-il.

Et il me montrait toujours la fourche de l’arbre.

Impatienté sans doute par mon peu de perspicacité, il haussa dédaigneusement les épaules, et, ajustant l’endroit qu’il m’avait désigné, fit feu.

Un animal de la taille d’un gros lièvre tomba au pied de l’arbre ; il n’était pas tout à fait mort et s’agitait violemment sur le sol ; Néro s’approcha, mais il se tint à distance respectueuse ; moi ; je me précipitai pour ramasser la victime.