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Pour nous, c’est un passe-temps agréable ; pour le bushman, c’est une industrie, il vend la peau de l’animal, souvent fort cher : un petit tapis fait avec la dépouille d’un opossum de Tasmanie vaut de deux cents à deux cent cinquante francs. Les settlers, eux, le détruisent pour protéger leurs vergers et leurs potagers, car ce rongeur y fait des ravages considérables ; il est très friand des fruits et des légumes. Les indigènes le chassent par nécessité : sa chair est un régal pour ces faméliques.

— Et malgré cette guerre, on en trouve encore ?

— Oui, mon ami, ils sont très nombreux, se reproduisent en quantités et