Page:Wiele - Ame blanche.djvu/187

Cette page a été validée par deux contributeurs.
185
ÂME BLANCHE

de porter plus longtemps seule le poids de cette espérance, j’écrivis à Jacques le soir même :

« Ma mère a été bien près de me reconnaître ».

Il ne me répondit pas tout de suite et, moi qui n’étais guère pressée non plus de lui répondre quand il m’écrivait, j’eus de son silence un grand chagrin, j’en ressentis comme une fine et profonde blessure d’amour-propre.