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s’étoit fait une étude continuelle de suivre & d’apprécier les ressorts secrets de ses mouvement intérieurs, ne s’appercevoit, cependant pas, de ce qui se passoit, à cette occasion, dans son imagination. Ce ne fut qu’au nom de Psyché, à ce nom qui, tant de fois, avoit enchanté son oreille qu’il se sentit ému, & qu’il éprouva une confusion de sentimens qu’il eut peine lui-même à décrire, si nous en jugeons par l’obscurité qui regne à cet égard dans notre original. Quelque puisse avoir été la cause de cette impression, il est certain qu’il étoit bien éloigné de soupçonner que le génie de son premier amour y avoit quelque part. Il ne pensoit point qu’il pût étre