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cependant, mon cher Callias, dans ces trois maximes, que sont renfermés tous les préceptes qu’elle donne pour parvenir à la félicité la plus complette, dont les hommes puissent jouir.

Il y a des fous qui ont éxaminé péniblement la question de sçavoir, si le plaisir et un bien & la douleur un mal, & de plus grands fous, encore, qui soutenoient, décidément, que la douleur n’est pas un mal & que le plaisir n’est pas un bien. Ce qu’il y a de plus plaisant, c’est que des fous, encore plus absurdes, ont pris ceux-là pour des sages.

Le plaisir, disent-ils, n’est pas un bien, parce qu’il y a des cas où la douleur est un plus grand bien. La douleur n’est pas un mal,