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VII

La Fiammina contre Odette. — L’ancienne liberté de translation et de traduction. — Virgile et Segrais. — Histoire curieuse d’une épigramine de Voltaire. — Gœthe et Pierre Leroux. — Sagesse et réserve sur ce point des Anglais.

Les avocats ont plaidé ; l’avocat général a donné ses conclusions, et, avant peu le tribunal de première instance de la Seine aura prononcé son jugement dans l’affaire Fiammina contre Odette.

Nous attendons ce jugement sans curiosité parce que l’action intentée par M. Mario Uchard à M. Victorien Sardou est sans objet. M. Uchard n’accuse pas M. Sardou du délit de contrefaçon, prévu et puni par le Code pénal ; il n’a pas, en effet, porté plainte au procureur de la République. Il se borne à accuser son confrère de plagiat et à réclamer de lui, de ce fait, des dommages-intérêts. C’est, jusqu’ici, la