Page:Weil et Chénin, Contes et récits du XIXe siècle - 1913.djvu/284

Moreau (Hégésippe) [1810-1838]. Il eut des débuts très difficiles et connut la misère. Après quelques essais poétique qui le firent connaître, la mort vint le prendre à vingt-huit ans, sur un lit d'hôpital. On a de lui les Contes à ma Soeur, recueil de jolies nouvelles, et le Myosotis. Extrait Le Neueu de la fruitiére, p. 66. Nodier (Charles) [1780-1844]. Né à Besançon. Écrivain ai- mable, brillant, facile, qui eut son heure de vogue vers 1830. On lit encore ses Contes, Trilby, la Fée aux Miettes. Extrait Histoire du chien de Brisquet, p. 135. QutNET (Edgar) [1803-1875], né à Bourg (Ain). Philosophe et historien. Il a pris part aux luttes démocratiques à côté de Michelet. Passionnément épris de liberté, ce fut un esprit gé- néreux, un talent oratoire. Citons surtout de.lui l'Histoire de mes Idées. Extraits Une Leçon d'égalité, p. 96. Mes deux Boeufs, p. 181. Reclus (Élisée) [1830-1905], né à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde). Savant géographe. Auteur d'une Géographie uni- verselle, remarquable à la fois par l'étendue des connaissances et l'ampleur des idées. Son dernier ouvrage, l'Homme et la Terre, embrasse dans un ensemble puissant l'évolution des sociétés humaines. Extrait Les Progrès de l'homme, p. 263. Renan (Ernest) [1823-1892], né à Tréguier (Côtes-du-Nord). Après avoir fait ses études au collège de sa ville natale, il entra aux séminaires de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, d'Issy et de Saint-Sulpice. Il devint professeur au Collège de France. Sa ré- putation ne cessant de grandir, il fut vers la fin de sa vie undes écrivains les plus goûtés et un directeur de conscience de la dé- mocratie. Ses oeuvres capitales sont l'Avenir de xa Science et